l'exposition sur le chocolat à l'Espace Hermine

C'est aujourd'hui que débute l'exposition sur le chocolat à l'Espace Hermine. L'exposition, qui dure jusqu'au 28 mars, est ouverte les mardis, jeudis et vendredi de 16 h à 18 h et les mercredis et samedis de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Entrée libre.
photos Plouha informations

Dans l'exposition : des tableaux, des livres, des vitrines, des costumes d'époque (prêtés par Marie-Reine Nabucet), etc

PHOTOS JEAN LUC CHICOT

Sur une initiative de la directrice de la bibliothèque municipale Erik Orsonna, et avec l'aide de la municipalité, une exposition sur le chocolat a pu être organisé à l'Espace Hermine jusqu'au 28 mars.

Le visiteur entrant dans l'espace Hermice commence un merveilleux voyage sur le chocolat, avec des panneaux pédagogiques richement document fourni par Galildéo. « Les organisateurs aidés des services techniques et de l'association des vieux métiers-vieux outils, ont judicieusement décoré la salle avec des livres, des ustensiles, des boîtes de chocolats qui rappellent des souvenirs d'enfance », commente Brigitte Hérail, l'animatrice qui accueillera les enfants pour les conférences.

Un ouvrier chocolat d'un commerçant de Plouha viendra présenter le chocolat. Les animatrices renseigneront les visiteurs sur la culture du cacaoyer, et communiqueront de riches anecdotes sur cette boisson réservée à la cour royale, du dieu chocolat chez les Mayas, de Popol Wuh, ou des vertus aphrodisiaques de cet aliment plus ou moins sucré, produit à partir de la fève de cacao, Des merveilleux costumes de l'association de Marie-Reine Nabucet perpétueront ce merveilleux voyage dans le temps.

http://www.ouest-france.fr/une-expo-sur-le-chocolat-deguster-sans-moderation-3251788

Exposition. Le chocolat dans tous ses états
18 mars 2015

Le chocolat est à l'honneur dans une exposition organisée par la bibliothèque municipale Erik Orsenna, jusqu'au 28 mars, à l'Espace Hermine. Elle retrace l'histoire du chocolat, de ses origines à la fabrication actuelle de la tablette ou du chocolat en poudre.

Atelier gourmand


Pour l'illustrer : des costumes prêtés par Marie-Reine Nabucet, des objets anciens mis à disposition par l'association Vieux métiers vieux outils et l'aide des services techniques pour les décors. Des animations sont aussi proposées pour rendre cette présentation plus ludique. Ainsi, lundi et mardi, les enfants des écoles publiques ont participé à des ateliers de fabrication de roses des sables en chocolat, en suivant les précieux conseils d'Alan Eouazan, chocolatier. Samedi matin, les participants au concours de tartes au chocolat se présenteront devant le jury composé du personnel de la bibliothèque et d'Alan Eouzan. Enfin, le 25, à 14 h 30, à L'Hermine, Emgav proposera la diffusion de « Hansel et Gretel ». La projection sera suivie d'un goûter et de la remise des prix du concours de tartes.

Pratique
Exposition à l'Espace Hermione, le mardi, jeudi et vendredi, de 16 h à 18 h. Le mercredi et samedi, de 10 h à 12 h et de 14 h 30 à 18 h. Renseignements : tél. 02.96.16.59.18.



http://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/plouha/exposition-le-chocolat-dans-tous-ses-etats-18-03-2015-10561645.php#ZCi5GhadlK1VaxRA.99

bonjour ,je vais prendre la suite de nos journalistes. J'avais promis de me rendre à cette exposition .je me suis rendu donc le 21 mars au matin visiter celle ci .
Pour vous aider je vais compléter par des liens ,je pense qu'ainsi je laisse la liberté à chacun de lire ou pas les annexes .
patrick.

en rentrant sur la gauche nous commençons par l'histoire du cacao ,dans un meuble vitré




dans celle ci nous trouvons des moules pour nos chocolatiers ,un petit lien pour vous donner une idée : http://www.planetechocolat.com/fr/99-moules-chocolat

A suivre la présentation d'une "CABOSSE"



http://fr.wikipedia.org/wiki/Cabosse

une explication complémentaire : De la cabosse au chocolat

http://lemondeetnous.cafe-sciences.org/2014/04/de-la-cabosse-au-chocolat/

Un article concernant la chocolaterie WONKA



Charlie Bucket vit pauvrement dans une toute petite maison avec ses parents et ses quatre grands-parents cloués au lit, dont grand-papa Joe qui va l'accompagner à la chocolaterie. Charlie est un enfant gentil, attentionné et soigneux qui aime sa famille malgré leurs difficultés communes. Hors sa famille, la chose qu'il aime le plus est le chocolat. À cause de sa pauvreté extrême, il ne peut toutefois recevoir qu'une tablette de chocolat par an, à l'occasion de son anniversaire.

Il y a près de sa maison la plus grosse chocolaterie du monde, dont le possesseur est Willy Wonka.

Willy Wonka est le plus important, le plus créatif et le plus inventif raffineur de chocolat au monde, produisant une importante variété de sucreries merveilleuses et délicieuses, dont certaines semblent irréalisables (comme les glaces qui ne fondent jamais ou les chewing-gums qui ne perdent pas leur goût). Comme raconté par Joe Bucket, l'espionnage industriel ayant pratiquement ruiné la fabrique, Willy Wonka l'a complètement fermée, puis rouverte ultérieurement avec l'aide d'ouvriers inconnus et mystérieux
a suivre ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Charlie_et_la_Chocolaterie

une petite vidéo you tube ,malheureusement je ne trouve rien en Français ..
https://youtu.be/67Zb6X_dFXE




LES COSTUMES arrivent ,puis la présentation au sol d'objets divers ,ainsi que des tableaux sur l'histoire du cacao et ....



Le chocolat et les mayas

Le cacao est très présent dans la culture et la religion des mayas, d' ailleurs la plantation des graines de cacao et de la récolte des cabosses de cacao sont liés à des rituels religieux et des évènements de la société maya.
Dans la religion maya, Ek Chuah est le dieu du cacao.
Il été utilisé comme monnaie, comme unité de calcul, comme offrandes, et lors de mariages ou de cérémonies funéraires.

Les historiens ont retrouvé des vases et de nombreux récipients décoré à l' effigie du cacao, des fèves de cacao et du dieu du cacao, Ek Chuah.
On a également retrouvé des restes de cacao dans les cercueils de défunts.

La consommation de cacao sous forme de boisson chocolatée fut au début réservé aux nobles et aux guerriers.

Le livre sacré das mayas, le Popl Vuh, se réfère souvent au cacao et au chocolat.
Les sagas et les victoires du peuple maya y sont liées.

http://www.foudechocolat.com/articles/le-chocolat-et-les-mayas+r7.html



http://www.authenticmaya.com/cacao.htm

LE CHOCOLAT A 2600 ANS !

Des résidus de chocolat dans des pots datant de - 2600 av .J.-C. retrouvé à la frontière du Mexique
http://www.vivamexico.info/Index1/Chocolat.html

Une monnaie appétissante : le cacao

La Belgique est connue pour son chocolat, une spécialité que les touristes ne manquent pas d’apprécier quand ils viennent visiter Bruxelles. Mais qu’est-ce qui explique le lien si fort entre notre pays et le chocolat ? Si de nos jours, ce dernier est un mets très apprécié et très consommé, il n’en a pas toujours été ainsi. Chez les Mayas et les Aztèques, les fèves de cacao servaient de moyen de paiement et le breuvage divin n’était réservé qu’à certains privilégiés. Le « Sous la loupe » de ce mois va vous mettre l’eau à la bouche…


Quetzalcoatl et sa compagne, peinture d’un manuscrit aztèque, le Codex Barbonicus

Les premiers cultivateurs de cacaoyer furent les Mayas, l’une des plus anciennes civilisations d’Amérique. Ils utilisaient les fèves de cacao comme monnaie d’échange contre de la nourriture ou des vêtements mais également pour préparer une boisson amère, le Xocoatl, qui n’a rien à voir avec le chocolat qu’on boit aujourd’hui. Ce breuvage était composé de fèves de cacao grillées et moulues, mélangées à de l’eau et des épices. La boisson chocolatée était réservée aux nobles et aux guerriers. Jusqu’au XVIe siècle le chocolat était inconnu du continent européen. Ce n’est qu’en 1519, quand les Espagnols, menés par Hernan Cortès, envahirent le territoire des Aztèques (l’actuel Mexique) qu’ils découvrirent cette denrée. Lorsque le conquistador espagnol, agissant pour le compte de Charles Quint, débarque en Amérique, les Aztèques le prennent pour le dieu-roi Quetzalcoatl, dont ils attendent le retour. Quetzalcoatl, symbolisé sous la forme d’un serpent à plumes, était le dieu le plus divinisé de la culture aztèque, considéré comme celui qui a fait planter sur terre des cacaoyers, et en l’honneur duquel on prépare le Xocoatl. Ce dieu avait promis de revenir un jour pour sauver son peuple, et par un concours de coïncidences, Hernan Cortès fut perçu comme tel

la suite ici : http://www.nbbmuseum.be/fr/2013/03/kakao.htm

C’est donc à Hernan Cortès qu’on doit le cacao. Christophe Colomb, en découvrant l’Amérique n’y avait pas prêté intérêt, à tel point que certaines sources racontent qu’il avait pris les fèves de cacao pour des crottes de chèvre.....


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Les Espagnols comprirent très vite les bénéfices qu’ils pourraient retirer de la culture et la commercialisation du cacao. En colonisant le Mexique, ils exportèrent vers l’Europe cette boisson, à laquelle ils ajoutèrent du sucre afin de la rendre au goût des Européens, mais ils gardèrent précieusement le secret de sa fabrication.

Elle fut directement très appréciée par la cour d’Espagne et se dégusta ensuite chez les élites européennes. Faut-il rappeler que notre pays était, à l’époque, sous domination espagnole, et que donc la Belgique put vite profiter de cette délicieuse exportation ?

Arbre de vie chez les Mayas
Sang d'une princesse Toltèque
Idolâtré par l'empereur Montezuma
Considéré comme aphrodisiaque par les Aztèques
Convoité par les pilleurs espagnols
Méprisé par les pirates anglais
Monnayé par les commerçants hollandais
Utilisé comme potion magique par Casanova

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encore une page très interessante : http://lionsclubbouakedoyen.chez.com/cacao.html

Christophe Colomb fut un des premiers européens à découvrir le chocolat en 1502, mais n’attacha pas énormément d’importance à cette boisson.C’est en 1519 qu’Hernan Cortès arrive au Mexique et entreprends la conquête de ce pays. L’empereur Aztèque Montezuma offrit à Cortès un breuvage préparé avec du cacao, qui l’apprécia énormément et écrivit : « Lorsqu’on en a bu, on peut voyager toute la journée sans fatigue et sans avoir besoin d’autre nourriture. »
Par la suite, et avec l’introduction de la canne à sucre, les espagnols modifièrent cette boisson épicée, en remplaçant le piment par de la vanille et en ajoutant du sucre. C’est à cette époque des les espagnols créèrent les premières chocolatières : de simples pots en terre, comportant un couvercle de bois percé d’un trou pour y faire passer le moulinet servant à générer les bulles si convoitées.

Les colons consomment énormément de chocolat : ils en buvaient au moins deux fois par jour : chaud au petit déjeuner et frais en milieu d’après midi.

A la suite d’une guerre victorieuse contre les populations indigènes, qui causa la disparition de la civilisation aztèque, Cortès entreprends l’intensification de la culture du cacao sur les terres de la Nouvelle Espagne.

En 1524, Hernan Cortes expédia à Charles Quint une cargaison de fèves de cacao. La Cour d’Espagne et l’empereur, séduis par cette boisson, y ajoutent du sucre de canne, de la vanille, de la cannelle et du poivre. Ils décident alors de mettre des taxes sur le cacao, afin que le peuple ne puisse pas déguster la boisson chocolatée.

En 1585 le commerce du cacao commence à se développer sur la péninsule ibérique notamment grâce à la multiplicité des plantations et aux facilités d’approvisionnement en fèves de cacao. Les premières chocolateries commencent à apparaître où l’on peut déguster ce fameux nectar.

Le chocolat du Nouveau Monde est fin prêt à envouter les cours européennes.
http://tpechocolat2013tdc.e-monsite.com/pages/i-le-chocolat-de-sa-decouverte-a-nos-jours/a-1.html

L’ART DE LA CHOCOLATIERE
A produit d’exception, il fallait un écrin prestigieux : la chocolatière…
Au 17ième siècle, au Mexique, les carmélites d’Oaxaca préparent le chocolat dans des
vases en terre préfigurant les futures chocolatières.
Puis à Versailles, le chocolat devient la boisson à la mode sous la houlette de Madame de
Maintenon. La chocolatière est l’objet tendance du moment et le poste de « chocolatier
du roi » est l’objet de toutes les convoitises. La boisson chocolatée devient un produit
gourmand et son heure, un moment sensuel et amoureux. Pour être dégustée, elle
s’entoure de divers ustensiles, du plus simple au plus raffiné, tous ayant pour objectif
d’exalter le gout du breuvage.
Dés lors, pour répondre à l’engouement de l’aristocratie pour le chocolat chaud, ces
objets deviennent élégants et fabriqués dans des matériaux plus nobles : argent, vermeil,
porcelaine ou cuivre. Les toiles de maitre des XVIIe et XVIIIe siècles témoignent de la
préciosité de cet objet pour les gourmands qui n'oublient jamais de l'emporter dans leur
valise lors de leurs voyages.
En 1686, l’ambassadeur de Siam offre à Louis XIV une chocolatière en argent qui inspira la
production des meilleurs orfèvres et des plus grandes manufactures de France.
Dés lors, la chocolatière devient l’apanage de l’aristocratie. Son usage devient
incontournable à la Cour de France. On la surnomme d’ailleurs à l’époque « commodité
de conversation » car elle préside dans toutes les réunions aristocratiques. Madame de Sévigné qui confesse ne pas savoir vivre sans, écrit à sa fille le 11 février 1671, « mais
vous n’avez pas de chocolatière, j’y ai pensé mille fois, comment ferez-vous ? »
La préparation du chocolat réclame un long bouillonnement et une constante agitation du
liquide. Ces longs préparatifs, destinés à faire fondre toutes les parcelles du chocolat et à
faire mousser la boisson, sont à l’époque, souvent dévolus à des serviteurs noirs. Ils
impliquent, plus encore que pour la théière ou la cafetière, une matière solide comme
l’argent, garant de la chaleur.
Ce type de verseuse est muni d’un manche horizontal en bois précieux pour éviter de se
brûler les doigts.
Elancée, la chocolatière se distingue par son orifice placé au centre du couvercle
permettant le passage çà un bâtonnet nommé moussoir ou moulinet, avec lequel on agite
le mélange d’eau, de lait bouillant ou de pâte de chocolat.
La chocolatière est montée jusqu’au 19ième siècle sur un trépied lui
assurant stabilité et qui permet à un petit réchaud d’être glissé
dessous afin de garder le chocolat au chaud et d’éviter le dépôt de
graisse. L’apparition de la poudre de cacao soluble en 1828, inventée
par Van Houten fait disparaître cette obligation et les pieds
demeurent aujourd’hui pour des raisons esthétiques. Le bec verseur
situé très haut retenait les résidus de nombreuses épices composant la
recette du chocolat au 18ième.
Avec le moussoir, masse de buis à la tête ciselée, on bat le liquide pour obtenir un
chocolat mousseux, parfumé et chaud.
la suite ici : http://www.planetemuseeduchocolat.com/sites/default/files/les_objets_delicieux_du_chocolat.pdf

je ne souhaite pas aborder en clair cette partie sur le forum ,il peut être lu par un jeune public

je vous propose ce vieux livre sous forme PDF il faut aller jusqu'à la page 9 et après il vous en restera 341 environ :affraid:

LA VIE PRIVEE D'AUTREFOIS
ARTS ET MÉTIERS
MODES, MOEURS, USAGES DES PARISIENS
DU XII° AU XV III' SIÈCLE

d'après dks documents originaux ou inédits
ALFRED FRANKLIN
LE CAFÉ, LE THÉ & LE CHOCOLAT
PARIS
LIBRAIRIE PLON
E. PLON, NOURRIT et 0% IMPRIMEURS-ÉDITEURS
RUE GARA N Cl ÈRE, 10
1893


http://scans.library.utoronto.ca/pdf/4/16/lavieprivedaut08franuoft/lavieprivedaut08franuoft.pdf

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ensuite je me dirige vers la table "de lecture" il y a des livres pour tout public



en début de cet article ,il y a une photo ou nous voyons des petits sieges posés au sol pour les petits ,là ils seront à l'écoute des belles histoires
sur le chocolat ,racontées avec passion par des adultes .





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LE XOCOATL

Selon la légende, le chocolat tel que nous le connaissons aujourd'hui était consommé sous forme de boisson par les Mayas et les Aztèques. Composé de fèves de cacao grillées, broyées et infusées dans de l'eau additionnée d'épices (piments et herbes) que l'on faisait mousser au moyen d'une sorte de fouet, ce xocoatl revêtait un symbole d'abondance et de fertilité employé lors des rites religieux dédiés à Quetzalcoatl, divinité aztèque porteuse du cacaoyer aux hommes. Son équivalent chez les Mayas, Ek Chuah, était aussi dieu de la guerre et des marchands.

Outre cette fonction de breuvage divin, les fèves de cacao étaient également utilisées comme monnaie locale et médicaments contre certains maux par les Mayas et les Aztèques.

La légende du serpent à plumes

Dans l'antique cité Toltèque de Tollan régnait Quetzacoalt, le dieu barbu au visage laid et à la tête longue. On disait qu'il possédait toutes les richesses du monde, en or, en argent et en pierres précieuses, et aussi un grand nombre d'arbres de cacao dont il avait appris, à ses vassaux, la culture.
Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, mais vint le temps où s'acheva la fortune de Quetzacoalt. Trois sorciers, envieux de leur bonheur et de leur richesse, vinrent à la rencontre de Quetzacoalt. L'un d'eux, le magicien Titlacauan prit la forme d'un vieillard et lui dit:

"Seigneur, je t'apporte un breuvage qui est bon et qui enivre celui qui le boit; il t'attendrira le cœur, te guérira et te fera connaître la route de ton prochain voyage au pays où tu retrouveras la jeunesse".

Quetzacoalt bût, s'enivra et perdit la tête. Il fit brûler toutes ses maisons d'argent et de coquillages, et enterrer ses trésors dans la montagne et dans les lits des rivières. Il transforma les arbres de cacao en une autre espèce qui ne donnait pas de fruits.

Il partit pour le pays où il pensait retrouver la jeunesse, en direction du soleil levant, vers l'Est. Il embarqua, paré de plumes, sur un radeau fait de serpents entrelacés, en promettant de revenir un jour, lors d'une année placée sous le signe du roseau. Il rapporterait à son peuple tous les trésors du Paradis.


L'or brun, mirage du serpent à plumes

En 1492, Christophe Colomb découvre l'Amérique. Lors de ses premières rencontres avec les Aztèques, Christophe Colomb et ses hommes d'équipage avaient trouvé le chocolat parfaitement imbuvable.

La découverte du chocolat serait-elle la conséquence d'une erreur sur la personne? Dans le calendrier aztèque, 1519 était une année placée sous le signe du roseau et Moctezuma, roi des Aztèques, attendait avec impatience le retour de Quetzacoalt.

Et voilà que débarquèrent des hommes étincelants dans leurs armures semblables à des écailles de serpent, coiffés de plumes et dont le chef portait une barbe... Dans l'esprit de Moctezuma, il n'y avait aucun doute : c'était Celui qu'il attendait ! Il lui fit bon accueil et lui remit son royaume.
Celui qu'il croyait être Quetzacoalt s'appelait en réalité... Hernán Cortès et ses intentions étaient beaucoup moins pacifiques que celles de Christophe Colomb.

C'est ainsi qu'Hernán Cortès, parti à la conquête de la Nouvelle Espagne, se retrouva couvert d'or et à la tête de ce qui valait, pour les Aztèques, tous les trésors du monde : une plantation de cacaoyers.
Hernán Cortès comprit très vite la valeur économique du cacao et fit envoyer, en 1524, une première cargaison de cacao à Charles Quint, souverain d'Espagne. Quatre ans plus tard, il lui apporta les fèves et les aliments nécessaires à la préparation du chocolat: de la cannelle, des grains de poivre, des clous de girofle, de la vanille, du musc et de l'eau de fleur d'oranger. Hernan Cortés dira qu'il s'agit d'un « (...) breuvage divin qui développe la résistance et combat la fatigue. Une tasse de cette précieuse boisson permet à un homme de marcher un jour entier. »

Avec l'introduction en Espagne de cette nouvelle boisson, une nouvelle conquête allait commencer, toute pacifique celle-là... La conquête de l'Europe!


L'or brun, mirage du serpent à plumes

Contrairement à d'autres plantes découvertes par les conquistadores qui ont pu être cultivées en Europe (pomme de terre, haricot, tomate etc.), le cacaoyer nécessite un climat tropical. Le cacao, produit d'importation, restera donc longtemps une denrée chère réservée à une tranche de la population aisée. Il faudra attendra le 19ème siècle pour que le chocolat se démocratise et soit consommé sous forme solide. Aujourd'hui, l'industrialisation de masse a permis de réduire les coûts mais les techniques de fabrication de nos pralines ou caraques nécessitent une bonne compréhension de cette formidable matière travaillée sous forme visqueuse ou semi-liquide et dégustée sous forme solide. Le xocoatl a laissé place au chocolat dans toute sa splendeur visuelle et gustative.


Source d'innovations

Aux fèves de cacao broyées, nombre de pays ajoutèrent du lait et du sucre (issu de betteraves ou de cannes à sucre). Chaque pays l'accommoda, l'apprécia, le développa selon des affinités et sous des formes nouvelles propres aux spécificités de chaque pays. Il fut souvent l'apanage des cours royales et de la noblesse qui aimait le présenter dans des chocolatières, véritables oeuvres-d'art en matière de décoration, toutes plus riches les unes que les autres. Il en fut de même quelques dizaines d'années plus tard avec les bonbonnières, véritables joyaux que les nobles portaient avec eux comme des bijoux dans leurs moindres déplacements.


Industrialisation

L'industrialisation de la fabrication du chocolat débute en Angleterre en 1728 et en France en 1770. La première fabrique mécanisée de chocolat s'installe à Bayonne dans les années 1780. La grande révolution vient de Hollande avec l'invention en 1825 par Coenraad Van Hooten de la poudre de cacao, obtenue à partir de tourteaux de matière sèche, débarrassée du beurre de cacao, et pulvérisée. Rendue plus soluble par alcalinisation, elle permet d'obtenir une boisson plus homogène dont la matière ne retombe pas.

Cette découverte va voir la boisson mousseuse datant du 16ème siècle, le xocoatl, disparaître peu à peu, remplacée par une boisson proche de ce que l'on connaît aujourd'hui. En 1847, l'anglais Fry ajoute du beurre de cacao à la poudre, créant une pâte malléable pouvant être coulée : la première tablette de chocolat est née. Au 19ème siècle apparaissent les grands noms du chocolat : Cadbury et Barry en Angleterre, Van Hooten en Hollande, Menier et Poulain en France, Suchard, Tobler, Cailler ou Lindt en Suisse, chacun apportant sa contribution à l'évolution de la fabrication et aux arômes du chocolat. L'engouement pour le chocolat n'a jamais cessé de progresser, y compris dans les pays d'Europe où il est connu depuis longtemps.


Vertus médicinales

Les vertus du chocolat étaient déjà appréciées par les Mayas. Après sa découverte en Europe, certains comme le frère franciscain Bernardino de Sahagún, sont convaincus de ses bienfaits. Néanmoins des avis contraires sont émis. La marquise de Sévigné estime que le chocolat a des propriétés ténébreuses. Elle écrit à sa fille en 1671 : "(…) La marquise de Coetlogon prit tant de chocolat étant grosse qu'elle accoucha d'un petit garçon noir comme le diable, qui mourut". A partir du 18ème siècle que les pharmaciens et médecins étudient plus rationnellement les propriétés du chocolat, pour arriver finalement à un consensus à la fin du 19ème, selon lequel il a des vertus toniques s'il est consommé avant un repas et qu'il aide à la digestion s'il est consommé après.

Le chocolat contient des lipides, des glucides, des protéines, des fibres, des vitamines et des sels minéraux, certains comme le calcium venant du lait et était donc présents à des concentrations inversement proportionnelles à la proportion de cacao. Contrairement aux idées reçues, le chocolat contient du HDL-cholestérol, qui contrairement au LDL-cholestérol est bon pour la santé.

Contrairement aux idées reçues, il est médicalement prouvé que le chocolat ne provoque pas d'acné, qu'il n'est pas responsable de migraines et qu'il n'est pas responsable de crises de foie à moins d'être consommé dans des proportions où tout aliment le serait.
Le chocolat, riche en fibres, aide au transit intestinal. Sa teneur en antioxydants aide à ralentir le vieillissement cellulaire et à diminuer les risques de cancer : les antioxydants réagissent avec les radicaux libres qui peuvent provoquer des mutations ou la mort cellulaire. Les polyphénols contenus dans le chocolat ont un effet positif sur le système cardio-vasculaire. Les prétendues vertus aphrodisiaques du chocolat n'ont à ce jour jamais été scientifiquement démontrées.


Sources

www.lepain.ch
www.choco-club.com
www.chococlic.com

TABLE DE SECHAGE

ETUDE DE LA FERMENTATION
ET DU SÉCHAGE DU CACAO
AU CAMEROUN

pdf de 11 pages F. L. SADOUX
Chef du Laboratoire de lechnologie du Centre de Recherches
Agronomiques de Skolbisson (Cameroun)
Revue a Cop, Cocoo, Thé x Vol. V, N o 4, Octobre-Décembre 1962

http://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes_5/b_fdi_14-15/17347.pdf

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Le grué de cacao est de la fève de cacao concassée. Il résulte d’une étape intermédiaire dans le processus de fabrication du chocolat.

La première étape de fabrication d’une de nos gourmandises préférées, est le broyage des fèves de cacao pour être ensuite torréfiées. Arrive alors l’étape du triage et de la séparation des grains de la coque.

C’est à ce niveau du processus que la graine devient gruè de cacao. Elle a développée des arômes uniques et très concentrés !

Si le processus continue, le grué est pressé et il deviendra cacao !

D’un point de vu nutritionnel, le grué de cacao conserve tous les nutriments présents dans la féve : Phosphore, Magnésium, Zinc, Cuivre, Manganèse, Vitamine B2 et B3 entre autres.

C’est également un puissant antioxidant grâce aux flovanoides, qui contribuent aussi à réduire le taux de mauvais cholesterol et par consequent à améliorer notre santé cardiaque.

Au niveau des préparations, le gruè de cacao peut être intégrées dans diverses recettes, aussi bien sucrées que salées. Il apportera un côté croustillant à une mousse au chocolat ou réhaussera le goût d’une truffe. Il peut également servir de croûte à un poisson et se marie parfaitement à un magret de canard.

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Caractéristiques

Le beurre de cacao est un mélange de graisse semi-solide et semi-liquide : ses acides gras ont des points de fusion différents; en effet l'acide oléique fond à 13 °C, l'acide stéarique à 70 °C, et l'acide palmitique à 63 °C. Le beurre de cacao, lui, fond à 34−35 °C.

Le beurre de cacao est une des graisses les plus stables connues, contenant les antioxydants naturels qui empêchent le rancissement et lui donnent une vie de stockage de deux à cinq ans1.

Utilisation

Il est utilisé dans la fabrication de nombreux produits para-pharmaceutiques ou cosmétiques, tels que les huiles solaires ou les baumes à lèvres. Le beurre de cacao a été, jusqu'au milieu du XXe siècle, à la base de la composition des suppositoires. Les pharmaciens l'utilisaient encore dans les années 1980 pour les préparations artisanales2. Il a été délaissé pour des excipients synthétiques qui ne sont pas sujets à la surfusion. La surfusion étant une altération du beurre de cacao qui se produit lors d'un chauffage trop important visant à le faire fondre, le rendant impropre à son utilisation.

Il est utilisé avec du lait et du sucre pour faire le chocolat blanc, mais la plupart est utilisée pour produire du chocolat au lait.

Une directive européenne permet de faire rentrer dans la composition du chocolat 5 % de matière grasse végétale autre que le beurre de cacao. En France, les dénominations "Chocolat Pur Beurre de Cacao", "Chocolat Traditionnel" et toutes les autres dénominations équivalentes sont réservées aux chocolats fabriqués à partir des seules graisses tirées des fèves de cacaoyers, sans adjonction de matière grasse végétale. Cette allégation ne concerne que le chocolat plein et l'enrobage des bonbons de chocolat. L'intérieur de ces derniers peuvent en effet contenir des graisses végétales (noisettes, amandes ou autres).

Conditionnement et conservation

Le beurre de cacao est conditionné sous forme de bloc ou en flocons. Il doit être conservé à l’abri de l’air et de la lumière.

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Moule à tablettes
Provenance de l’usine Meunier
De Noisiel











Souvenez vous des étiquettes à coller sur des histoires ...

J'ai attendu que les gâteaux du concours arrivent








Le jury se rassemblera donc le même jour mais à 13h 30 ... j'avais promis de revenir :D

Vers 13 h 45 ,sur la pointe des pieds ,une personne se rapprocha de moi ,et me demanda poliment de bien vouloir laisser le jury
seul dans la pièce !!! :evil: :evil:

j'ai été surpris par une telle demande ? peut être avait il peur que je goute aux gâteaux :D :D ,ou que je donne le résultat avant mercredi ??

TOUJOURS EST IL QUE JE N'AI PAS COMPRIS ? et pas tellement apprécié ce rejet ....

Dans la mesure ou je ne suis pas non plus un professionnel de la photo ,je vous laisse attendre jeudi 26.03.2015 pour avoir les résultats ,ainsi que la photo du vainqueur ,et des enfants du public .

de mon coté je n'affiche jamais les photos des enfants


photos patrick

A souligner le travail formidable de toute l'équipe organisatrice

concernant l'histoire du chocolat MEUNIER . j'ai trouvé ce lien assez riche :

http://chocolatmenier.free.fr/chocolat_menier___un_peu_d_histoire_608.htm

ou encore celui ci

http://pone.lateb.pagesperso-orange.fr/pub.htm

pour conclure le sujet ,j'ai monté un kizoa sur la base de vieilles affiches de pub sur le chocolat

http://www.kizoa.fr/slideshow-maker/d19057628k4929501o1/pub-chocolat

Les lauréats de la tarte au chocolat dévoilés



La bibliothèque municipale, en partenariat avec la mairie, dans le cadre de l'exposition sur le chocolat à l'Espace Hermine, organisait mercredi une séance de cinéma à l'Hermine, en présence de plus d'une centaine d'enfants.

Les gagnants du concours de la tarte au chocolat : 1er, Manon et Sandra Rivoal, 1 livre et un ballotin leur sont offerts, 2e, ex aequo Noah et Callie Massard, Lina Roger-Losach gagnent remportent un sujet et un sachet, 3e, Clara Blin gagne un sujet.

http://www.ouest-france.fr/les-laureats-de-la-tarte-au-chocolat-devoiles-3293407