Le système Leclerc pour abuser des aides de Pôle emploi
Page 1 sur 1
Le système Leclerc pour abuser des aides de Pôle emploi
Le système Leclerc pour abuser des aides de Pôle emploi
Lundi 17 novembre, deux avocats agissant pour le compte de onze victimes et de l’union locale CGT ont déposé plainte contre X au parquet d’Évry pour « escroquerie, offre d’emploi fausse, travail dissimulé, soumission de personnes vulnérables à des conditions incompatibles avec la dignité humaine et violences ». En cause, entre autres choses, une promesse d’embauche non tenue.
Pour ouvrir un supermarché à Fleury-Mérogis (Essonne) le 15 janvier, le franchisé – la règle chez Leclerc – a pris en stage 91 chômeurs, du 17 décembre 2013 au 4 février 2014. Entre deux cours théoriques, ces derniers sont surtout affectés au nettoyage, au rangement des rayons, à l’étiquetage des codes-barres… Une quarantaine de ces chômeurs, essentiellement des femmes, ont vu leur stage interrompu, dans la même semaine, fin janvier, une fois le magasin ouvert. Les avocats des plaignantes, Me Sofiane Hakiki et Eddy Arneton, dénoncent « un dossier emblématique dans lequel un fonds public destiné à la formation est détourné à son profit par une personne privée. L’objectif de la prétendue formation était simplement d’obtenir une main-d’œuvre gratuite, financée par Pôle emploi. »
D’après l’enquête du Monde, le schéma de Fleury-Mérogis se reproduit dans plusieurs départements : avant l’inauguration d’un supermarché Leclerc, des chômeurs se voient proposer une formation avec promesse d’embauche à la clé. Durant le temps de la formation, ils sont indemnisés par Pôle emploi. Mais, en lieu et place d’une formation, les chômeurs sont préposés au ménage et à l’installation des rayons du futur magasin. Une fois celui-ci inauguré et l’heure de signer le CDI venue, une moitié des chômeurs sont renvoyés. Des cas similaires ont été recensés, notamment, à Auxerre, Montpellier, ou Narbonne (Aude). À Nîmes, 27 des 30 embauchées par l’intermédiaire de Pôle emploi ont été licenciées en janvier pendant leur période d’essai, selon Me Eve Soulier, l’avocate qui, au nom de cinq d’entre elles, a assigné la franchise (...) Lire la suite sur lemonde.fr
Gérard Collomb (PS) propose une période d'essai de deux à trois ans pour les CDI
Coup d'arrêt à la baisse des inégalités salariales depuis la crise
Mieux vaut être fils de cadre que d’ouvrier pour trouver un emploi
Jean Bassères reconduit à la tête de Pôle emploi
Inscrivez-vous aux newsletters du Monde.fr
Lundi 17 novembre, deux avocats agissant pour le compte de onze victimes et de l’union locale CGT ont déposé plainte contre X au parquet d’Évry pour « escroquerie, offre d’emploi fausse, travail dissimulé, soumission de personnes vulnérables à des conditions incompatibles avec la dignité humaine et violences ». En cause, entre autres choses, une promesse d’embauche non tenue.
Pour ouvrir un supermarché à Fleury-Mérogis (Essonne) le 15 janvier, le franchisé – la règle chez Leclerc – a pris en stage 91 chômeurs, du 17 décembre 2013 au 4 février 2014. Entre deux cours théoriques, ces derniers sont surtout affectés au nettoyage, au rangement des rayons, à l’étiquetage des codes-barres… Une quarantaine de ces chômeurs, essentiellement des femmes, ont vu leur stage interrompu, dans la même semaine, fin janvier, une fois le magasin ouvert. Les avocats des plaignantes, Me Sofiane Hakiki et Eddy Arneton, dénoncent « un dossier emblématique dans lequel un fonds public destiné à la formation est détourné à son profit par une personne privée. L’objectif de la prétendue formation était simplement d’obtenir une main-d’œuvre gratuite, financée par Pôle emploi. »
D’après l’enquête du Monde, le schéma de Fleury-Mérogis se reproduit dans plusieurs départements : avant l’inauguration d’un supermarché Leclerc, des chômeurs se voient proposer une formation avec promesse d’embauche à la clé. Durant le temps de la formation, ils sont indemnisés par Pôle emploi. Mais, en lieu et place d’une formation, les chômeurs sont préposés au ménage et à l’installation des rayons du futur magasin. Une fois celui-ci inauguré et l’heure de signer le CDI venue, une moitié des chômeurs sont renvoyés. Des cas similaires ont été recensés, notamment, à Auxerre, Montpellier, ou Narbonne (Aude). À Nîmes, 27 des 30 embauchées par l’intermédiaire de Pôle emploi ont été licenciées en janvier pendant leur période d’essai, selon Me Eve Soulier, l’avocate qui, au nom de cinq d’entre elles, a assigné la franchise (...) Lire la suite sur lemonde.fr
Gérard Collomb (PS) propose une période d'essai de deux à trois ans pour les CDI
Coup d'arrêt à la baisse des inégalités salariales depuis la crise
Mieux vaut être fils de cadre que d’ouvrier pour trouver un emploi
Jean Bassères reconduit à la tête de Pôle emploi
Inscrivez-vous aux newsletters du Monde.fr
Sujets similaires
» "Emploi store" : le Pôle emploi se met (sérieusement) aux internets
» Pôle emploi : les règles changent pour s'inscrire au chômage
» Pôle emploi va avoir des moyens accrus pour repérer la fraude
» Le plan miracle de Pôle Emploi pour inverser la courbe du chômage
» Pôle emploi et un surdoué du Big Data lancent un outil pour enrayer le chômage
» Pôle emploi : les règles changent pour s'inscrire au chômage
» Pôle emploi va avoir des moyens accrus pour repérer la fraude
» Le plan miracle de Pôle Emploi pour inverser la courbe du chômage
» Pôle emploi et un surdoué du Big Data lancent un outil pour enrayer le chômage
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum