OUI EN BRETAGNE ! Ce physicien nucléaire est devenu épicier
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OUI EN BRETAGNE ! Ce physicien nucléaire est devenu épicier
Par Fabienne MENGUY
Laurence Godfrey, ressortissant britannique, s’est établi en Centre-Bretagne. À Plounévez-Quintin, dans les Côtes-d’Armor, ce spécialiste de la physique nucléaire a ouvert… son épicerie, typiquement anglaise !
À 64 ans, Laurence Godfrey, sujet de Sa Majesté Elizabeth II, se lance dans une nouvelle aventure ! Ce docteur en physique nucléaire, enseignant en université, a quitté la banlieue de Londres, il y a un an et demi. Pour venir s’établir « de manière définitive », avec son fils de 11 ans, à Plounévez-Quintin.
Dans cette commune de 1 089 âmes, il a eu le coup de cœur pour un ancien commerce d’électroménager, doté d’une vitrine donnant sur la rue principale. « Je connaissais déjà la région, explique-t-il. J’ai plusieurs amis qui habitent dans le secteur depuis des années. »
Faire revivre le commerce
Or, depuis février dernier, en plus d’investir et habiter la maison, Laurence Godfrey s’est mis en tête de faire revivre l’ancien point de vente. Certes, pas question pour lui de vendre ni réparer petits et gros appareils électroménagers… L’homme a préféré proposer des produits qu’il connaît parfaitement ; en l’occurrence de l’épicerie purement britannique, car « je ne m’y connais pas autant en produits français », précise-t-il.
Un vrai challenge pour celui qui ne maîtrise pas parfaitement le français, et encore moins le breton. « J’ai appris le français à l’école. Ce n’est pas d’hier ! » Or, il sait qu’il peut toujours bénéficier de l’aide de Mathilda Tavenner, ressortissante britannique habitant la commune de longue date avec sa famille. « Elle joue les interprètes pour moi ! »
Laurence Godfrey, en compagnie de Mathilda Tavenner, sa fidèle traductrice, fait l’éloge de certains produits en vente dans son épicerie purement britannique. (Photo : Ouest-France)
Dégustation au café d’en face
Depuis un mois et demi, Plounévez Quint Essentials, tel est le nom de l’épicerie, constitue « une curiosité sociale, plus que gustative », remarque le maître des lieux. « Des habitants poussent la porte pour venir voir ce que je propose, indique-t-il. Mais ce sont plutôt les Britanniques qui viennent faire leurs emplettes. »
Car comme tout bon Anglais qui se respecte, Laurence Godfrey a bien mis en rayons des boîtes de thé ou bien encore du chocolat, des biscuits ou des bonbons d’Outre-Manche. Mais, les étagères regorgent également de nombreux produits indiens, japonais ou chinois… « Les plats indiens, notamment à base de curry, sont très prisés au Royaume-Uni », souligne-t-il.
Autant de spécialités que l’épicier a pris le pli d’aller faire déguster par les clients du Kreizker, le bar installé juste en face de chez lui. « En contrepartie, Jeff, le patron, m’offre un café. C’est une bonne façon de procéder, sourit-il. Mais, je suis ouvert à toutes propositions pour garnir mes rayons… »
Car, dans cette petite communale rurale, Laurence Godfrey joue la carte des prolongations. « J’habite sur place, donc ça ne me gêne pas de rester ouvert en continu », revendique-t-il. Avant d’indiquer que l’épicerie est ouverte sept jours sur sept, de 9 h à 23 h, du lundi au jeudi, jusqu’à minuit, vendredi ; de 10 h à minuit, samedi, jusqu’à 23 h, dimanche… Une amplitude horaire hors norme qui ne semble point soucier l’épicier, au flegme britannique si légendaire.
OUEST FRANCE
Laurence Godfrey, ressortissant britannique, s’est établi en Centre-Bretagne. À Plounévez-Quintin, dans les Côtes-d’Armor, ce spécialiste de la physique nucléaire a ouvert… son épicerie, typiquement anglaise !
À 64 ans, Laurence Godfrey, sujet de Sa Majesté Elizabeth II, se lance dans une nouvelle aventure ! Ce docteur en physique nucléaire, enseignant en université, a quitté la banlieue de Londres, il y a un an et demi. Pour venir s’établir « de manière définitive », avec son fils de 11 ans, à Plounévez-Quintin.
Dans cette commune de 1 089 âmes, il a eu le coup de cœur pour un ancien commerce d’électroménager, doté d’une vitrine donnant sur la rue principale. « Je connaissais déjà la région, explique-t-il. J’ai plusieurs amis qui habitent dans le secteur depuis des années. »
Faire revivre le commerce
Or, depuis février dernier, en plus d’investir et habiter la maison, Laurence Godfrey s’est mis en tête de faire revivre l’ancien point de vente. Certes, pas question pour lui de vendre ni réparer petits et gros appareils électroménagers… L’homme a préféré proposer des produits qu’il connaît parfaitement ; en l’occurrence de l’épicerie purement britannique, car « je ne m’y connais pas autant en produits français », précise-t-il.
Un vrai challenge pour celui qui ne maîtrise pas parfaitement le français, et encore moins le breton. « J’ai appris le français à l’école. Ce n’est pas d’hier ! » Or, il sait qu’il peut toujours bénéficier de l’aide de Mathilda Tavenner, ressortissante britannique habitant la commune de longue date avec sa famille. « Elle joue les interprètes pour moi ! »
Laurence Godfrey, en compagnie de Mathilda Tavenner, sa fidèle traductrice, fait l’éloge de certains produits en vente dans son épicerie purement britannique. (Photo : Ouest-France)
Dégustation au café d’en face
Depuis un mois et demi, Plounévez Quint Essentials, tel est le nom de l’épicerie, constitue « une curiosité sociale, plus que gustative », remarque le maître des lieux. « Des habitants poussent la porte pour venir voir ce que je propose, indique-t-il. Mais ce sont plutôt les Britanniques qui viennent faire leurs emplettes. »
Car comme tout bon Anglais qui se respecte, Laurence Godfrey a bien mis en rayons des boîtes de thé ou bien encore du chocolat, des biscuits ou des bonbons d’Outre-Manche. Mais, les étagères regorgent également de nombreux produits indiens, japonais ou chinois… « Les plats indiens, notamment à base de curry, sont très prisés au Royaume-Uni », souligne-t-il.
Autant de spécialités que l’épicier a pris le pli d’aller faire déguster par les clients du Kreizker, le bar installé juste en face de chez lui. « En contrepartie, Jeff, le patron, m’offre un café. C’est une bonne façon de procéder, sourit-il. Mais, je suis ouvert à toutes propositions pour garnir mes rayons… »
Car, dans cette petite communale rurale, Laurence Godfrey joue la carte des prolongations. « J’habite sur place, donc ça ne me gêne pas de rester ouvert en continu », revendique-t-il. Avant d’indiquer que l’épicerie est ouverte sept jours sur sept, de 9 h à 23 h, du lundi au jeudi, jusqu’à minuit, vendredi ; de 10 h à minuit, samedi, jusqu’à 23 h, dimanche… Une amplitude horaire hors norme qui ne semble point soucier l’épicier, au flegme britannique si légendaire.
OUEST FRANCE
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