Numa trimballe sa cuisine à vélo
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Numa trimballe sa cuisine à vélo
Numa trimballe sa cuisine à vélo
A compter de ce jeudi, le Briochin Numa Fernandez teste dans la région rennaise les fourneaux de son tout nouveau resto nomade : un rutilant food-bike fabriqué sur mesure, dans les ateliers du Légué à Plérin, près de Saint-Brieuc. Une aventure économique nourrie d'une belle association de talents, puisque c'est une bande de copains qui s'est attelée à la conception et la réalisation de ce triporteur.
C'est beau comme un camion, bichonné à la main comme une Rolls, et ça fait chanter les gamelles aussi bien qu'un piano de cuisine : voici le food-bike made in Saint-Brieuc, Brittany. Pour le concept : c'est comme un food-truck, en fait, sauf que c'est un vélo qui carbure à l'huile de rotule. Le chef pilote s'appelle Numa Fernandez. Il est au guidon de ce nouveau projet économique comme aux fourneaux. Son idée : développer une « cuisine nomade de qualité ».
« Mon envie, il y a trois ans, c'était de pouvoir travailler en totale autonomie, avec un vélo, tout en proposant des plats faits maison avec des produits locaux », explique le Briochin de 38 ans. Il est donc arrivé avec un triporteur tout neuf - et pas du tout conçu pour - dans l'atelier du Légué que partagent Benjamin Grabovac, agenceur, et Géraud de Bizien, designer spécialisé notamment dans les matériaux composites. Pour le clin d'oeil, c'est dans cet atelier qu'ont poussé les épis de maïs égayant le clip et les live de la chanteuse Yelle.
Les gars de la marine
Autour de Benjamin Grabovac, qui a endossé le rôle de chef de projet, c'est toute une équipe de copains qui s'est mise au boulot : André Le Chevillier, menuisier de marine, a produit des boiseries sur mesure, les bâches et la sellerie ont été pensées par les voisins de l'entreprise M-Marine. Ludwig Ascher, créateur de St-Brooklyn-Motorcycle, s'est occupé des freins de l'engin... « Au départ, on était parti sur un vélo futuriste, avec parasol, photovoltaïque... mais c'était totalement hors budget. Alors il a fallu faire évoluer le projet. En attendant, j'ai travaillé pour le financer, mais aussi me former, apprendre à gérer une entreprise ».
Le 8 juin, le Briochin Numa Fernandez testera dans la région rennaise les fourneaux de son tout nouveau resto nomade : un rutilant food-bike fabriqué sur mesure, dans les ateliers du Légué à Plérin. Une aventure économique nourrie d’une belle association de talents, puisque c’est une bande de copains qui s’est attelée à la conception et la réalisation de l’engin. Les images de Dimitri Rouchon-Borie. Plus d'infos sur www.letelegramme.fr
L'idée prend forme grâce à quelques modèles australiens. Mais aussi lillois. « Je me suis dit "à Lille, il fait un temps pourri toute l'année, et il y arrive, alors ça doit marcher ici" », sourit Numa Fernandez.
Ainsi est né Manger - Le food-bike. Une entreprise destinée à la région rennaise, pour des raisons de marché - mais conçue autour d'une expertise et de compétences techniques, à Saint-Brieuc. Le vélo à assistance électrique, sur mesure, ne pèse pas plus de 120 kg tout compris. Il représente un compromis pratique absolu : « Il fallait tout concentrer : le froid, en fait une glacière, de l'eau pour l'hygiène, les plaques avec une arrivée de gaz »... La solution : une caisse qui se déploie en un immense plan de travail.
J'aime beaucoup cette idée de partage
L'objectif de Numa Fernandez, c'est « de proposer une cuisine saine, voyageuse et abordable », et de le faire en participant d'un certain lien social, notamment dans les quartiers, ou dans les événements festifs et culturels. Il sera ainsi présent ce jeudi à Betton (35), pour le festival des films de l'Ouest. Mais aussi en novembre à Saint-Brieuc, pour le festival Banc Public.
Côté cuisine, l'approche est éthique : « Je veux connaître tous mes fournisseurs », assure-t-il. Privilégier le marché local, mais aussi « faire de la place au végétarien ». Au menu : des woks, cheese nan, des wrap. Avec la possibilité pour le client de composer le plat sur place, selon l'envie, comme « d'échanger sur des recettes ». « J'aime beaucoup cette idée de partage, comme de faire aussi découvrir des produits pas forcément très connus. » En tout cas, « il n'y aura pas de burger », prévient d'emblée le cuisinier, pour qui la mode du casse-croûte à l'américaine est déjà loin derrière. Comme quoi, on peut utiliser un vélo, et aller plus vite que les habitudes locales !
Dimitri Rouchon-Borie LE TELEGRAMME.
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