Osmobio a trouvé la solution alternative au glyphosate
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Osmobio a trouvé la solution alternative au glyphosate
Publié le 29/10/2017 à 19:09 article ouest France
Jacques Le Verger, directeur général d'Osmobio, à Loudéac, a mis au point un produit naturel qui pourrait être une alternative au glyphosate. | Jeanne Hutin
Jeanne HUTIN.
Le glyphosate provoque des remous au sein de la Commission européenne. L’herbicide est contesté pour ses effets sur la biodiversité et la santé. Un Loudéacien a trouvé une solution alternative naturelle, à base de plantes.
« Des solutions au glyphosate ? Ça existe, bien entendu. » En 2009, Jacques Le Verger, directeur général de l’entreprise Osmobio, à Loudéac (Côtes-d’Armor) met au point son produit « dont les bio actifs naturels proviennent de plantes qui, combinées ensemble permettent d’éliminer d’autres plantes non désirées, comme le chardon. »
Jacques Le Verger met un point d’honneur à ne pas utiliser de produits chimiques « qui détruisent la biodiversité, et sont toxiques pour la santé humaine ». Il assure que les alternatives « sont là, dans la nature pendant que des personnes ont d’énormes problèmes de santé parce qu’en contact avec le glyphosate ».
Respect de l’écosystème
Après la création de son produit, Jacques Le Verger le confie au laboratoire public Ineris, qui rend un rapport positif et propose à l’entreprise de l’accompagner auprès du ministère de l’Agriculture et de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) pour montrer qu’il n’y a aucune toxicité dans ce produit. « L’Anses a pour rôle de valider la commercialisation du produit, c’est prometteur pour Osmobio », note le directeur général.
Mais la première difficulté arrive. L’Anses estime que le dossier n’est pas complet et le rejette. « Finalement, je n’ai pas d’explications puisque je n’ai pas pu rencontrer l’Anses… » Des interventions diverses suivent pour Jacques Le Verger auprès des ministères de l’Agriculture et de l’Environnement « afin d’obtenir des aides directes, et un accompagnement. Le ministre de l’Agriculture de l’époque, Stéphane Le Foll, estime que notre dossier est en totale adéquation avec ses attentes. Il nous a donc aidés ». Malgré cela, l’Anses n’accepte toujours pas de rencontre. « Ça me désole que même un ministre ne soit pas pris au sérieux ».
Jacques Le Verger ne lâche pas. « Pendant trois ans, j’ai pu travailler avec la Direction régionale des routes de l’ouest pour expérimenter la formulation sur différentes espèces. Ça a répondu aux objectifs, et aux attentes. » En 2016 et 2017, le ministère des Armées autorise Osmobio à réaliser deux campagnes « qui s’avèrent aussi très concluantes », estime Jacques Le Verger qui vient de recevoir les résultats. « C’est un produit qui respecte l’écosystème puisque de nouvelles plantes colonisent les lieux après les campagnes. »
La société Vinci se montre aussi intéressée par le produit, pour les voies de chemin de fer entre Tours et Bordeaux. Pour autant, le produit ne peut être commercialisé sans accord de l’Anses. Alors aujourd’hui, Osmobio poursuit son travail de développement, après plus d’un million d’euros investis, « pour enlever certains bio actifs qui permettraient d’avoir un résultat comparable, en divisant les doses grâce à un produit plus concentré. » Et au premier semestre 2018, l’entreprise loudéacienne déposera un nouveau dossier à l’Anses, dans l’espoir d’enfin commercialiser cette alternative au glyphosate.
Jacques Le Verger, directeur général d'Osmobio, à Loudéac, a mis au point un produit naturel qui pourrait être une alternative au glyphosate. | Jeanne Hutin
Jeanne HUTIN.
Le glyphosate provoque des remous au sein de la Commission européenne. L’herbicide est contesté pour ses effets sur la biodiversité et la santé. Un Loudéacien a trouvé une solution alternative naturelle, à base de plantes.
« Des solutions au glyphosate ? Ça existe, bien entendu. » En 2009, Jacques Le Verger, directeur général de l’entreprise Osmobio, à Loudéac (Côtes-d’Armor) met au point son produit « dont les bio actifs naturels proviennent de plantes qui, combinées ensemble permettent d’éliminer d’autres plantes non désirées, comme le chardon. »
Jacques Le Verger met un point d’honneur à ne pas utiliser de produits chimiques « qui détruisent la biodiversité, et sont toxiques pour la santé humaine ». Il assure que les alternatives « sont là, dans la nature pendant que des personnes ont d’énormes problèmes de santé parce qu’en contact avec le glyphosate ».
Respect de l’écosystème
Après la création de son produit, Jacques Le Verger le confie au laboratoire public Ineris, qui rend un rapport positif et propose à l’entreprise de l’accompagner auprès du ministère de l’Agriculture et de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) pour montrer qu’il n’y a aucune toxicité dans ce produit. « L’Anses a pour rôle de valider la commercialisation du produit, c’est prometteur pour Osmobio », note le directeur général.
Mais la première difficulté arrive. L’Anses estime que le dossier n’est pas complet et le rejette. « Finalement, je n’ai pas d’explications puisque je n’ai pas pu rencontrer l’Anses… » Des interventions diverses suivent pour Jacques Le Verger auprès des ministères de l’Agriculture et de l’Environnement « afin d’obtenir des aides directes, et un accompagnement. Le ministre de l’Agriculture de l’époque, Stéphane Le Foll, estime que notre dossier est en totale adéquation avec ses attentes. Il nous a donc aidés ». Malgré cela, l’Anses n’accepte toujours pas de rencontre. « Ça me désole que même un ministre ne soit pas pris au sérieux ».
Jacques Le Verger ne lâche pas. « Pendant trois ans, j’ai pu travailler avec la Direction régionale des routes de l’ouest pour expérimenter la formulation sur différentes espèces. Ça a répondu aux objectifs, et aux attentes. » En 2016 et 2017, le ministère des Armées autorise Osmobio à réaliser deux campagnes « qui s’avèrent aussi très concluantes », estime Jacques Le Verger qui vient de recevoir les résultats. « C’est un produit qui respecte l’écosystème puisque de nouvelles plantes colonisent les lieux après les campagnes. »
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