Macron en Bretagne. Le Président estime le glyphosate remplaçable « dans 80 à 90 % des cas »
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Macron en Bretagne. Le Président estime le glyphosate remplaçable « dans 80 à 90 % des cas »
Macron en Bretagne. Le Président estime le glyphosate remplaçable « dans 80 à 90 % des cas »
Publié le 20 juin 2018 à 17h51
Emmanuel Macron et Nicolas Hulot ont fait passer le même message, ce mercredi, lors de leur visite en Bretagne. Ils estiment que « dans 80 à 90 % des cas », les agriculteurs pourront se passer du glyphosate.
L’herbicide contesté glyphosate devrait être supprimé en France d’ici trois ans dans 80 à 90 % de ses utilisations classiques. Une déclaration faite, ce mercredi, par le président Emmanuel Macron en déplacement au Cap Fréhel (22).
Présent en Bretagne, le ministre de l’Environnement, Nicolas Hulot, a salué le « chemin fantastique » réalisé par l’agriculture française, si elle arrive à se passer de « 80 à 90 % » de ses utilisations de glyphosate. « Les choses ne sont ni blanches ni noires », a dit Nicolas Hulot. Il a jugé « normal » de donner « trois ans » aux agriculteurs pour sortir du glyphosate, car « il a été pour eux la solution pendant des décennies ».
Pour rappel, l’interdiction sous trois ans de l’herbicide jugé « cancérigène probable » par l’OMS n’a pas été gravée dans la loi.
« Sortir des guerres de tranchées sur ce sujet »
Interpellé par des agriculteurs, Emmanuel Macron s’est déclaré « convaincu » que « 80 % à 90 % des cas » d’utilisation du glyphosate étaient gérables par d’autres solutions. « Il y a des alternatives manuelles et d’organisation, mécaniques, il y a des alternatives avec d’autres produits naturels qu’il faut qu’on homologue et dont on doit regarder les propriétés, mais c’est faux de dire qu’il n’y a pas d’autres solutions », a dit le président, qui souhaite « sortir des guerres de tranchées sur ce sujet ».
https://www.letelegramme.fr/bretagne/macron-en-bretagne-le-president-estime-le-glyphosate-remplacable-dans-80-a-90-des-cas-20-06-2018-12001883.php
Publié le 20 juin 2018 à 17h51
Emmanuel Macron et Nicolas Hulot ont fait passer le même message, ce mercredi, lors de leur visite en Bretagne. Ils estiment que « dans 80 à 90 % des cas », les agriculteurs pourront se passer du glyphosate.
L’herbicide contesté glyphosate devrait être supprimé en France d’ici trois ans dans 80 à 90 % de ses utilisations classiques. Une déclaration faite, ce mercredi, par le président Emmanuel Macron en déplacement au Cap Fréhel (22).
Présent en Bretagne, le ministre de l’Environnement, Nicolas Hulot, a salué le « chemin fantastique » réalisé par l’agriculture française, si elle arrive à se passer de « 80 à 90 % » de ses utilisations de glyphosate. « Les choses ne sont ni blanches ni noires », a dit Nicolas Hulot. Il a jugé « normal » de donner « trois ans » aux agriculteurs pour sortir du glyphosate, car « il a été pour eux la solution pendant des décennies ».
Pour rappel, l’interdiction sous trois ans de l’herbicide jugé « cancérigène probable » par l’OMS n’a pas été gravée dans la loi.
« Sortir des guerres de tranchées sur ce sujet »
Interpellé par des agriculteurs, Emmanuel Macron s’est déclaré « convaincu » que « 80 % à 90 % des cas » d’utilisation du glyphosate étaient gérables par d’autres solutions. « Il y a des alternatives manuelles et d’organisation, mécaniques, il y a des alternatives avec d’autres produits naturels qu’il faut qu’on homologue et dont on doit regarder les propriétés, mais c’est faux de dire qu’il n’y a pas d’autres solutions », a dit le président, qui souhaite « sortir des guerres de tranchées sur ce sujet ».
https://www.letelegramme.fr/bretagne/macron-en-bretagne-le-president-estime-le-glyphosate-remplacable-dans-80-a-90-des-cas-20-06-2018-12001883.php
Re: Macron en Bretagne. Le Président estime le glyphosate remplaçable « dans 80 à 90 % des cas »
Glyphosate. L’interdiction pas inscrite dans la loi
’interdiction du glyphosate en France d’ici trois ans, promesse d’Emmanuel Macron, reste incertaine. L’Assemblée nationale n’a pas inscrit ce principe dans la loi.
Engagement présidentiel, la sortie du glyphosate d’ici 2021 ne sera pas à ce stade gravée dans la loi, ont décidé les députés, malgré des demandes jusqu’au sein de la majorité, le gouvernement voulant d’abord une solution pour les agriculteurs. Pour autant, le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a précisé ce mardi matin que l’interdiction sous trois ans « sera faite ».
Après la décision de l’Union européenne en novembre de renouveler la licence de l’herbicide controversé pour cinq ans, Emmanuel Macron avait promis que la substance, principe actif du Roundup de Monsanto, serait interdite en France « dès que des alternatives auront été trouvées, et au plus tard dans trois ans ».
En février, cependant, le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot s’était dit prêt à envisager des « exceptions » pour les agriculteurs qui ne seraient pas « prêts en trois ans » à se passer du glyphosate - une substance jugée cancérogène par l’Organisation mondiale de la santé.
Mais dans le projet de loi du ministre de l’Agriculture Stéphane Travert, qui était examiné en première lecture au Palais Bourbon pour le septième jour d’affilée, point d’article sur le glyphosate. Y figurent en revanche des mesures pour réduire les pesticides (interdiction des remises, rabais et ristournes, encadrement de la publicité…), auxquelles les députés ont donné leur feu vert. Ils ont aussi approuvé une extension du champ de l’interdiction des néonicotinoïdes, ces insecticides « tueurs d’abeilles », aux substances chimiques dont les modes d’action sont identiques.
Des amendements massivement rejetés
Sur le glyphosate, le chef de l’Etat « a fixé un objectif ambitieux et pragmatique » et « nous mettons toutes les chances de notre côté » en poursuivant notamment les recherches sur les alternatives, a assuré Stéphane Travert dans l’hémicycle. « A ce stade, soyons en confiance » avec les agriculteurs, a aussi plaidé le chef de file LREM Richard Ferrand, menaçant de légiférer en cas de « mauvaise volonté ».
Des amendements notamment de la commission du Développement durable de l’Assemblée et de l’ex-ministre PS Delphine Batho, qui posaient un terme en 2021, ont été massivement rejetés. Même sort pour un amendement prévoyant cette échéance mais avec des dérogations possibles jusqu’en 2023, repoussé par 63 voix contre 20. La proposition était portée par Matthieu Orphelin (LREM), proche de Nicolas Hulot, et cosignée par une cinquantaine de membres du groupe majoritaire.
« Signal attendu »
« C’est un signal attendu par beaucoup », a plaidé en vain Matthieu Orphelin, alors que deux pétitions ont rassemblé « plus de 400 000 Français ». « La loi doit au minimum installer une base légale pour une future interdiction du glyphosate, pour crédibiliser le plan d’action de sortie », avait jugé auparavant auprès de l’AFP Pascal Canfin, directeur général du WWF. L’ex-secrétaire d’Etat à la Biodiversité Barbara Pompili (LREM) a dit ce lundi soir sa « peur » de ne pas arriver à « tenir » la promesse présidentielle « dans trois ans ».
En soutien, l’Insoumis Loïc Prud’homme a jugé le sujet « emblématique de ce qu’est le renoncement du gouvernement sur le modèle agricole ». La droite et le centre se sont opposés à ces amendements, Christian Jacob (LR) appelant notamment à ne pas « pénaliser les agriculteurs ». Sur fond de « controverse scientifique sur sa dangerosité », le ministre a estimé nécessaire d'« approfondir les connaissances » sur le glyphosate même, en vue du prochain débat européen. Ces propos ont fait bondir Loïc Prud’homme, qui a rappelé les « Monsanto papers », des documents déclassifiés par la justice américaine et montrant, selon les médias, que le groupe américain a pesé sur la rédaction d’études scientifiques.
Rétropédalage de Stéphane Travert
Espérant que les députés n’alourdissent « pas trop la barque des agriculteurs », la présidente du puissant syndicat agricole FNSEA, Christiane Lambert, avait plus tôt rappelé à l’AFP que « la profession s’est engagée à réduire l’usage et l’impact des pesticides avec 40 organisations et 4 ministères, via un contrat de solutions ». De son côté, la Confédération paysanne avait réitéré sa demande « d’interdiction du glyphosate dans 3 ans ».
En début de soirée, Stéphane Travert avait rétropédalé sur un sujet lié : il s’agissait de permettre d’interdire ou encadrer l’utilisation des pesticides à proximité des résidences habitées, via un amendement gouvernemental de dernière minute. Le ministre l’a retiré face à une large levée de boucliers de la droite, du centre et du MoDem, qui s’inquiétaient du manque de précisions ou des conséquences pour les agriculteurs. « Travaillons, et nous y reviendrons », a cependant déclaré le ministre.
https://www.letelegramme.fr/france/glyphosate-l-assemblee-ne-grave-pas-son-interdiction-d-ici-trois-ans-dans-la-loi-29-05-2018-11974767.php
Re: Macron en Bretagne. Le Président estime le glyphosate remplaçable « dans 80 à 90 % des cas »
Glyphosate. « Le salaud » : la réaction de Sandrine Le Feur à un tweet du ministre de l’Agriculture
Sandrine Le Feur ne partage pas l’avis du ministre de l’Agriculture sur le glyphosate. La députée du Finistère, qui a déposé un amendement avec Matthieu Orphelin afin d’interdire ce produit d’ici à trois ans, a vivement réagi à un tweet de Stéphane Travert.
« L’interdiction du glyphosate n’a jamais figuré dans le projet de loi. Il existe un amendement, déposé par un député, qui n’a pas été adopté en commission », a affirmé sur Twitter le ministre alors que la loi Agriculture et alimentation est actuellement en discussion à l’Assemblée nationale. « Le salaud ! » a réagi, surprise, Sandrine Le Feur, dans une vidéo diffusée par l’émission « C Politique », dimanche 27 mai. Et l’élue, productrice bio à Pleyber-Christ (29), d’ajouter que l’amendement a été « signé par 70 députés ».
https://www.letelegramme.fr/economie/glyphosate-le-salaud-la-reaction-de-sandrine-le-feur-a-un-tweet-du-ministre-de-l-agriculture-28-05-2018-11974016.php
Sandrine Le Feur ne partage pas l’avis du ministre de l’Agriculture sur le glyphosate. La députée du Finistère, qui a déposé un amendement avec Matthieu Orphelin afin d’interdire ce produit d’ici à trois ans, a vivement réagi à un tweet de Stéphane Travert.
« L’interdiction du glyphosate n’a jamais figuré dans le projet de loi. Il existe un amendement, déposé par un député, qui n’a pas été adopté en commission », a affirmé sur Twitter le ministre alors que la loi Agriculture et alimentation est actuellement en discussion à l’Assemblée nationale. « Le salaud ! » a réagi, surprise, Sandrine Le Feur, dans une vidéo diffusée par l’émission « C Politique », dimanche 27 mai. Et l’élue, productrice bio à Pleyber-Christ (29), d’ajouter que l’amendement a été « signé par 70 députés ».
https://www.letelegramme.fr/economie/glyphosate-le-salaud-la-reaction-de-sandrine-le-feur-a-un-tweet-du-ministre-de-l-agriculture-28-05-2018-11974016.php
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