Ce Breton crée des fresques géantes sur les plages
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Ce Breton crée des fresques géantes sur les plages
Par Stéphanie HANCQ vendredi 11 mai 2018
Les œuvres éphémères de Christophe Garcia s’exposent régulièrement sur les plages de Carnac, dans le Morbihan. Du « beach art » monumental qu’il réalise à l’aide d’un simple petit râteau.
Ses œuvres peuvent atteindre 50 mètres de largeur et pourtant disparaître en un claquement de doigts. « Le temps d’une vague », confirme, dans un sourire, Christophe Garcia. À 44 ans, ce Carnacois d’adoption réalise, depuis plus de six mois, du « beach art », des fresques géantes tracées dans le sable, sur les plages de la commune morbihannaise.
Le temps d’une marée basse, pendant quatre à cinq heures, il esquisse à l’aide d’un simple bâton, dans le sable humide, des lignes et courbes géantes. Il réalise ensuite les contrastes avec un râteau à gazon. « Ce sont des outils rudimentaires. Mais j’espère les améliorer dans les mois à venir car plus on gagne du temps, plus les fresques peuvent être importantes », souligne l’artiste.
« Je débranche du quotidien »
Et pour cause : sa toile – la plage – n’a une durée que de quelques heures. Le temps pour la mer de remonter et d’effacer son œuvre. Un temps restreint donc, qui lui demande une concentration maximum pour être le plus rapide possible, tout en étant très précis.
« Je pars d’un cercle, puis je compte mes pas pour tracer les lignes et formes géométriques. Je m’adapte aux reliefs : rien n’est décidé par avance. » La précision se joue à « deux-trois centimètres près », assure l’artiste, qui a tout de même un bac + 5 en mathématiques. Christophe Garcia prend même en compte la direction et la force du vent. Le dessin se dévoile ensuite petit à petit, « mais c’est en prenant de la hauteur que l’œuvre se révèle complètement ».
Pourquoi réaliser une œuvre dont la durée de vie est si éphémère ? « Le temps de la réalisation, le fait de tracer dans le sable, je ne pense à rien d’autre. Je débranche du quotidien et fais le vide. C’est très apaisant », assure ce passionné de beach art.
Selon lui, cet art amènerait facilement à la méditation. « Cela facilite aussi les échanges et la rencontre avec les autres : en dessinant sur les plages, on s’expose forcément. Les promeneurs et les enfants viennent facilement à notre rencontre, discuter, demander pourquoi on gribouille sur le sable », lance-t-il en riant.
Un autre regard
C’est le hasard d’une rencontre qui l’a amené à cet art méconnu. « Dès la première fresque réalisée, j’ai adoré. » Ce qu’il aime ? Le fait de remettre en valeur un lieu, de souligner ses reliefs et les éléments naturels qui s’y trouvent. « Certains habitants m’ont fait remarquer que les fresques les incitaient à redécouvrir ces plages devant lesquelles ils passent tous les jours et qu’ils ne regardaient plus. »
Christophe Garcia a ainsi fait du beach art une véritable spécialité qu’il souhaite développer et faire découvrir. « J’ai un projet de développement à compter de cet automne », confirme-t-il. Une campagne de financement participative devrait bientôt être lancée pour lui permettre d’acquérir du matériel photographique. « La photo est le seul moyen de garder une trace des œuvres. » Des créations dont il aimerait un jour vivre.
Retrouvez les fresques de Christophe Garcia sur ses comptes Instagram et Facebook : symbiose tof-nature-art.
https://www.facebook.com/tofnatureart/
Les œuvres éphémères de Christophe Garcia s’exposent régulièrement sur les plages de Carnac, dans le Morbihan. Du « beach art » monumental qu’il réalise à l’aide d’un simple petit râteau.
Ses œuvres peuvent atteindre 50 mètres de largeur et pourtant disparaître en un claquement de doigts. « Le temps d’une vague », confirme, dans un sourire, Christophe Garcia. À 44 ans, ce Carnacois d’adoption réalise, depuis plus de six mois, du « beach art », des fresques géantes tracées dans le sable, sur les plages de la commune morbihannaise.
Le temps d’une marée basse, pendant quatre à cinq heures, il esquisse à l’aide d’un simple bâton, dans le sable humide, des lignes et courbes géantes. Il réalise ensuite les contrastes avec un râteau à gazon. « Ce sont des outils rudimentaires. Mais j’espère les améliorer dans les mois à venir car plus on gagne du temps, plus les fresques peuvent être importantes », souligne l’artiste.
« Je débranche du quotidien »
Et pour cause : sa toile – la plage – n’a une durée que de quelques heures. Le temps pour la mer de remonter et d’effacer son œuvre. Un temps restreint donc, qui lui demande une concentration maximum pour être le plus rapide possible, tout en étant très précis.
« Je pars d’un cercle, puis je compte mes pas pour tracer les lignes et formes géométriques. Je m’adapte aux reliefs : rien n’est décidé par avance. » La précision se joue à « deux-trois centimètres près », assure l’artiste, qui a tout de même un bac + 5 en mathématiques. Christophe Garcia prend même en compte la direction et la force du vent. Le dessin se dévoile ensuite petit à petit, « mais c’est en prenant de la hauteur que l’œuvre se révèle complètement ».
Pourquoi réaliser une œuvre dont la durée de vie est si éphémère ? « Le temps de la réalisation, le fait de tracer dans le sable, je ne pense à rien d’autre. Je débranche du quotidien et fais le vide. C’est très apaisant », assure ce passionné de beach art.
Selon lui, cet art amènerait facilement à la méditation. « Cela facilite aussi les échanges et la rencontre avec les autres : en dessinant sur les plages, on s’expose forcément. Les promeneurs et les enfants viennent facilement à notre rencontre, discuter, demander pourquoi on gribouille sur le sable », lance-t-il en riant.
Un autre regard
C’est le hasard d’une rencontre qui l’a amené à cet art méconnu. « Dès la première fresque réalisée, j’ai adoré. » Ce qu’il aime ? Le fait de remettre en valeur un lieu, de souligner ses reliefs et les éléments naturels qui s’y trouvent. « Certains habitants m’ont fait remarquer que les fresques les incitaient à redécouvrir ces plages devant lesquelles ils passent tous les jours et qu’ils ne regardaient plus. »
Christophe Garcia a ainsi fait du beach art une véritable spécialité qu’il souhaite développer et faire découvrir. « J’ai un projet de développement à compter de cet automne », confirme-t-il. Une campagne de financement participative devrait bientôt être lancée pour lui permettre d’acquérir du matériel photographique. « La photo est le seul moyen de garder une trace des œuvres. » Des créations dont il aimerait un jour vivre.
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