Leur crédo ? Donner aux objets une seconde vie
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Leur crédo ? Donner aux objets une seconde vie
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Cette fois, c'est fait. Après une bonne année de gestation, la Ressourcerie du pays d'Auray ouvre ses portes ce samedi. Installée au 11 de la zone d'activité de Mane Lenn, à Crac'h, elle a pour objectif de donner aux objets une seconde vie.
Ne plus rien jeter, recycler et donner aux objets une seconde vie... L'idée est dans l'air du temps. Anciens salariés d'une ressourcerie installée en Loire-Atlantique, Isabelle Noirard, Florian Mazzocut, Christophe et Joëlle Lodziak se sont lancés dans l'aventure alréenne il y a environ un an. Après avoir, monté leur projet, cherché des financements, notamment participatifs (à hauteur de 4.700 €) et trouvé le lieu idéal (ou presque), ils ont réussi aujourd'hui leur pari. Ouvrir une boutique solidaire de réemploi sur le pays d'Auray. Il a fallu batailler pour y arriver mais l'équipe s'est investie pour que le projet voie le jour rapidement. « Ce qui nous a demandé pas mal d'énergie c'est le choix du lieu, explique Florian Mazzocut. Dans le secteur d'Auray, il existe peu de locaux disponibles, et surtout à des prix accessibles ». D'où le choix de venir s'installer à Crac'h sur une zone artisanale connue et centrale.
Une boutique de 200 m²
Dans un hangar gris de 450 m², à quelques encablures de la Saumonerie du Loch'et de la biscuiterie La Trinitaine, les deux locomotives de la zone, Cap ressourcerie a donc élu domicile. « Nous avons commencé à récupérer de la marchandise depuis le 16 avril, date à laquelle nous avons investi les lieux dont nous ne sommes pour le moment que locataires », assure Christophe Lodziak. Actuellement l'équipe dispose d'un petit stock qu'elle compte bien enrichir au fil de l'eau. « Nous commençons conjointement, l'aménagement de nos locaux et la collecte auprès de particuliers. Sur les 5,5 tonnes de produits divers récupérées depuis le départ seulement 500 kg sont partis à la déchèterie. Le reste a été ou sera revalorisé, trié, nettoyé, remis en état quand cela est possible et présenté dans notre boutique de 200 m² pour être vendu à prix modique », affirme Isabelle Noirard. Vêtements, livres, objets de décoration, vaisselle, électroménager, meubles... On trouvera pêle- mêle un tas d'objets hétéroclites avec une histoire unique. « Certains peuvent avoir de la valeur. La plupart du temps les gens nous les laissent en connaissance de cause. Ils sont alors vendus un peu plus chers, mais d'une manière générale les tarifs sont avantageux, entre 50 centimes et quelque dizaines d'euros ».
Présents dans les déchèteries
Pour alimenter la ressourcerie, l'équipe dispose de plusieurs pistes. Tout d'abord le dépôt classique dans les locaux de Crac'h aux heures d'ouverture, ensuite le ramassage directement chez les gens qui font appel à eux, enfin, et c'est toute l'originalité du projet, la collecte à la source dans les déchèteries. « Nous voulons sensibiliser les gens. Nous misons donc sur leur fibre citoyenne pour récupérer des objets ». Avec leur fourgon, ils vont organiser des permanences sur ces lieux de tris et encourager les gens à donner les objets dont ils veulent se débarrasser plutôt que de les jeter dans les bennes. « Nous souhaitons aussi faire de la pédagogie. Aiguiller les gens, leur laisser le choix, leur apprendre à trier et les inciter à donner ce qui est récupérable car nous n'avons pas le droit de nous servir dans les bennes. Quand c'est jeter, c'est fichu », ajoute Florian Mazzocut. Pour ce faire, l'équipe tournera durant plusieurs mois sur les différentes déchèteries d'Aqta en commençant par Crac'h, Carnac et Belz. À terme, l'équipe proposera des rencontres à thème, un petit coin café, et espère aussi créer des emplois. « C'est une activité qui demande du temps avant d'être rentable mais avec le soutien du territoire c'est tout à fait envisageable », conclut la jeune femme.
Véronique Le Bagousse
Cette fois, c'est fait. Après une bonne année de gestation, la Ressourcerie du pays d'Auray ouvre ses portes ce samedi. Installée au 11 de la zone d'activité de Mane Lenn, à Crac'h, elle a pour objectif de donner aux objets une seconde vie.
Ne plus rien jeter, recycler et donner aux objets une seconde vie... L'idée est dans l'air du temps. Anciens salariés d'une ressourcerie installée en Loire-Atlantique, Isabelle Noirard, Florian Mazzocut, Christophe et Joëlle Lodziak se sont lancés dans l'aventure alréenne il y a environ un an. Après avoir, monté leur projet, cherché des financements, notamment participatifs (à hauteur de 4.700 €) et trouvé le lieu idéal (ou presque), ils ont réussi aujourd'hui leur pari. Ouvrir une boutique solidaire de réemploi sur le pays d'Auray. Il a fallu batailler pour y arriver mais l'équipe s'est investie pour que le projet voie le jour rapidement. « Ce qui nous a demandé pas mal d'énergie c'est le choix du lieu, explique Florian Mazzocut. Dans le secteur d'Auray, il existe peu de locaux disponibles, et surtout à des prix accessibles ». D'où le choix de venir s'installer à Crac'h sur une zone artisanale connue et centrale.
Une boutique de 200 m²
Dans un hangar gris de 450 m², à quelques encablures de la Saumonerie du Loch'et de la biscuiterie La Trinitaine, les deux locomotives de la zone, Cap ressourcerie a donc élu domicile. « Nous avons commencé à récupérer de la marchandise depuis le 16 avril, date à laquelle nous avons investi les lieux dont nous ne sommes pour le moment que locataires », assure Christophe Lodziak. Actuellement l'équipe dispose d'un petit stock qu'elle compte bien enrichir au fil de l'eau. « Nous commençons conjointement, l'aménagement de nos locaux et la collecte auprès de particuliers. Sur les 5,5 tonnes de produits divers récupérées depuis le départ seulement 500 kg sont partis à la déchèterie. Le reste a été ou sera revalorisé, trié, nettoyé, remis en état quand cela est possible et présenté dans notre boutique de 200 m² pour être vendu à prix modique », affirme Isabelle Noirard. Vêtements, livres, objets de décoration, vaisselle, électroménager, meubles... On trouvera pêle- mêle un tas d'objets hétéroclites avec une histoire unique. « Certains peuvent avoir de la valeur. La plupart du temps les gens nous les laissent en connaissance de cause. Ils sont alors vendus un peu plus chers, mais d'une manière générale les tarifs sont avantageux, entre 50 centimes et quelque dizaines d'euros ».
Présents dans les déchèteries
Pour alimenter la ressourcerie, l'équipe dispose de plusieurs pistes. Tout d'abord le dépôt classique dans les locaux de Crac'h aux heures d'ouverture, ensuite le ramassage directement chez les gens qui font appel à eux, enfin, et c'est toute l'originalité du projet, la collecte à la source dans les déchèteries. « Nous voulons sensibiliser les gens. Nous misons donc sur leur fibre citoyenne pour récupérer des objets ». Avec leur fourgon, ils vont organiser des permanences sur ces lieux de tris et encourager les gens à donner les objets dont ils veulent se débarrasser plutôt que de les jeter dans les bennes. « Nous souhaitons aussi faire de la pédagogie. Aiguiller les gens, leur laisser le choix, leur apprendre à trier et les inciter à donner ce qui est récupérable car nous n'avons pas le droit de nous servir dans les bennes. Quand c'est jeter, c'est fichu », ajoute Florian Mazzocut. Pour ce faire, l'équipe tournera durant plusieurs mois sur les différentes déchèteries d'Aqta en commençant par Crac'h, Carnac et Belz. À terme, l'équipe proposera des rencontres à thème, un petit coin café, et espère aussi créer des emplois. « C'est une activité qui demande du temps avant d'être rentable mais avec le soutien du territoire c'est tout à fait envisageable », conclut la jeune femme.
Véronique Le Bagousse
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