Plérin. Elle vous dit quelles plantes vous pouvez manger

Florence Goulley propose de partir à la chasse aux plantes sauvages et comestibles. Lundi, c’est plus d’une heure trente de découverte sur la pointe du Roselier, à Plérin (Côtes-d’Armor) qui est au menu.

Sur la pointe du Roselier, à Plérin (Côtes-d’Armor), Florence Goulley invite à la découverte des plantes sauvages comestibles. « On va sur le chemin des douaniers mais on marche peu. On s’arrête et je donne des explications aux gens », précise-t-elle.

Le départ de la balade est donné à 10 h et va se dérouler jusque vers 11 h 30. « Ensuite, on discute avec ceux qui veulent, je réponds aux questions et présente une bibliographie. »

Après une carrière de professeur, Florence Goulley cherchait « à faire de la pédagogie active ». En 2004, elle a donc créé son entreprise, Herbarius, avec laquelle elle organise des balades toute l’année, durant lesquelles elle « raconte les plantes et comment on les reconnaît ».

« Dans la nature, tout est à portée de main »

Trois grands axes sont alors abordés. Elle commence par parler des plantes comestibles et de recettes qui vont avec. « C’est la partie la plus importante. » Les « plantes à qualités médicinales » et « les plantes tinctoriales, celles qui teignent les tissus », sont aussi présentées.

« J’explique aux gens si ce sont des espèces d’une famille dangereuse ou pas et si elles se mangent crues ou cuites. » Puis, « si c’est une plante à vertus médicinales, j’explique comment elle s’utilisait et comment on se soignait en Bretagne avant ». Le but n’est pas forcément d’apprendre aux gens à s’en servir mais plutôt de faire un point historique.

Lors de cette visite, on parle de cuisine donc. « Je peux envoyer une fiche avec une quarantaine de recettes, qui permet d’apprendre des choses concrètes, comme avec les orties et les bettes maritimes. »

« N’essayez pas de tout faire, conseille souvent Florence Goulley aux cuisiniers. Faites petit à petit. » Elle souligne que, « dans la nature, on a beaucoup de choses à portée de main, comme de la pimprenelle et du fenouil ».

Le but de la balade est de montrer que beaucoup de plantes près de nous sont comestibles et que leur usage a été oublié. « Il faut redonner aux gens ce qu’ils connaissaient avant, qu’on n’achète pas tout, et réapprendre aux enfants le jardin et à se nourrir soi-même. »

Florence poursuit : « On n’a pas besoin d’aller très loin, il faut prendre les plantes les plus ordinaires, comme les orties. On se pique, c’est simple, mais on est sûrs. Nos grands-mères en faisaient par exemple de la soupe. »

Lundi 30 juillet, rendez-vous à 10 h, au parking de la pointe du Roselier, à Plérin. Gratuit et tout public. Organisé dans le cadre des Estiv’Nature de la ville de Plérin.

Ouest-France