Parole d’expert. Semer des graines sur votre trottoir, c'est possible !
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Parole d’expert. Semer des graines sur votre trottoir, c'est possible !
Végétalisation de pied d'arbre boulevard Beaumarchais à Paris. | VILLE DE PARIS
Christian Veyre (Rubrique réalisée avec Suez)
Modifié le 01/08/2018 à 10h17
Depuis bientôt dix ans, le nombre de citadins enclin à végétaliser leur ville ne cesse de croître. Et les initiatives fleurissent aux quatre coins de l’hexagone. À tel point que certaines municipalités accordent aujourd’hui des permis de végétaliser.
Bordeaux, Grenoble, Le Havre, Marseille, Paris, Lyon, Strasbourg, Rennes… et même Rezé (en Loire-Atlantique). De plus en plus de villes, grandes et plus petites, se redécouvrent une âme champêtre en autorisant les habitants, qui ont la main verte, à reverdir l’espace public.
Semez aux pieds de votre maison et du mobilier urbain
À Rennes,http://metropole.rennes.fr/fileadmin/rrm/documents/Espace_Presse/Dossier_de_presse/Jardiner_ma_rue_avril_2017_01.pdf par exemple, depuis le printemps 2017, il est possible de végétaliser les pieds de façades d’habitations, de certains mobiliers urbains, d’arbres et même d’installer des jardinières. À condition néanmoins de ne pas empiéter sur les parcs et jardins municipaux déjà existants !
Pour cela, rien de plus simple. Il suffit de remplir un formulaire en ligne, de préciser l’espace public concerné et enfin, d’adresser une demande aux services compétents. En toute logique, un permis de végétaliser est alors délivré sous réserve que le projet respecte certaines règles de bon fonctionnement comme préserver l’accessibilité des trottoirs, respecter certaines consignes d’entretien et ne pas utiliser de produits phytosanitaires. Dans certains cas, une charte de végétalisation ainsi qu’un kit de plantation sont également fournis gratuitement.
Le permis de végétaliser est souvent accompagné d’un nouveau partage des tâches : la ville assure l’entretien et le désherbage des caniveaux, des bordures et des trottoirs, les riverains, eux, prennent en charge le désherbage en limite de propriété.
Réinvestir l’espace public
À Paris,https://www.paris.fr/permisdevegetaliser Anne Hidalgo, alors candidate à la mairie, avait fait du permis de végétaliser un de ses arguments de campagne. Avec un objectif ciblé : végétaliser au moins 200 lieux de proximité qu’il s’agisse de cours d’immeuble, de bordures ou encore de contre-allées. Mais toujours avec le concours des riverains. Pour Pénélope Komités, aujourd’hui adjointe à la ville de Paris en charge des espaces verts, le permis de végétaliser a pas mal d’avantages et « contribue aussi à créer du lien social. »
Jardinières sur trottoirs rue dans le 18e arrondissement de Paris. | Ville de Paris
Depuis son lancement, en juin 2015, force est de constater que le succès est au rendez-vous. En moins de deux ans, près de 1 500 permis ont déjà été délivrés. Et l’adhésion au principe et aux valeurs ne cesse de croître ! Le 20e arrondissement enregistre même un record en la matière avec plus de 200 permis délivrés. Suivi du 12e et du 11e. Évidemment, la majorité des projets concernent des plantations en pieds d’arbre mais on trouve aussi beaucoup de jardinières mobiles.
Fin mars, 50 000 sachets de graines (coquelicots, lin blanc, carotte, radis, etc.) ont également été distribués gratuitement aux jardiniers citadins en herbe.
Adopter un jardin
Du côté de Grenoble -http://www.grenoble.fr/1070-jardins-a-adopter.htm une des grandes villes qui compte le moins de mètres carrés d’espaces verts par habitant - il est désormais possible de planter légumes, fleurs, vivaces, arbustes, plantes aromatiques ou grimpantes et même d’adopter un jardin. En effet, avec le dispositif « Jardinons nos rues », la Ville encourage les habitants à s’approprier des lieux pour les convertir en espaces de jardinage. Ce sont ainsi pas moins de 60 sites qui ont été inventoriés par le service des Espaces Verts dans l’ensemble des parcs. Et tous se prêteraient à la culture potagère !
Jardin partagé sur la toiture d’un parking à Grenoble. | Ville de Grenoble
Décidément en pointe sur le sujet, Grenoble a également mis au point un plan d’attaque pour reverdir la ville à base de jardins partagés et même de vergers collectifs ouverts à tous. L’idée est simple : chaque propriétaire désireux de participer à l’opération (particuliers, entreprises, bailleurs immobiliers) peut publier une annonce stipulant qu’il est prêt à partager un bout de terrain ou le toit de son immeuble… Il ne reste alors plus qu’à jouer les entremetteurs avec les habitants intéressés. Enfin, la Ville peut même financer une partie des dépenses d’installation de treillis pour plantes grimpantes.
Il n’y a plus qu’à !
https://www.ouest-france.fr/environnement/parole-d-expert-et-si-vous-semiez-des-graines-sur-votre-trottoir-5838249
Christian Veyre (Rubrique réalisée avec Suez)
Modifié le 01/08/2018 à 10h17
Depuis bientôt dix ans, le nombre de citadins enclin à végétaliser leur ville ne cesse de croître. Et les initiatives fleurissent aux quatre coins de l’hexagone. À tel point que certaines municipalités accordent aujourd’hui des permis de végétaliser.
Bordeaux, Grenoble, Le Havre, Marseille, Paris, Lyon, Strasbourg, Rennes… et même Rezé (en Loire-Atlantique). De plus en plus de villes, grandes et plus petites, se redécouvrent une âme champêtre en autorisant les habitants, qui ont la main verte, à reverdir l’espace public.
Semez aux pieds de votre maison et du mobilier urbain
À Rennes,http://metropole.rennes.fr/fileadmin/rrm/documents/Espace_Presse/Dossier_de_presse/Jardiner_ma_rue_avril_2017_01.pdf par exemple, depuis le printemps 2017, il est possible de végétaliser les pieds de façades d’habitations, de certains mobiliers urbains, d’arbres et même d’installer des jardinières. À condition néanmoins de ne pas empiéter sur les parcs et jardins municipaux déjà existants !
Pour cela, rien de plus simple. Il suffit de remplir un formulaire en ligne, de préciser l’espace public concerné et enfin, d’adresser une demande aux services compétents. En toute logique, un permis de végétaliser est alors délivré sous réserve que le projet respecte certaines règles de bon fonctionnement comme préserver l’accessibilité des trottoirs, respecter certaines consignes d’entretien et ne pas utiliser de produits phytosanitaires. Dans certains cas, une charte de végétalisation ainsi qu’un kit de plantation sont également fournis gratuitement.
Le permis de végétaliser est souvent accompagné d’un nouveau partage des tâches : la ville assure l’entretien et le désherbage des caniveaux, des bordures et des trottoirs, les riverains, eux, prennent en charge le désherbage en limite de propriété.
Réinvestir l’espace public
À Paris,https://www.paris.fr/permisdevegetaliser Anne Hidalgo, alors candidate à la mairie, avait fait du permis de végétaliser un de ses arguments de campagne. Avec un objectif ciblé : végétaliser au moins 200 lieux de proximité qu’il s’agisse de cours d’immeuble, de bordures ou encore de contre-allées. Mais toujours avec le concours des riverains. Pour Pénélope Komités, aujourd’hui adjointe à la ville de Paris en charge des espaces verts, le permis de végétaliser a pas mal d’avantages et « contribue aussi à créer du lien social. »
Jardinières sur trottoirs rue dans le 18e arrondissement de Paris. | Ville de Paris
Depuis son lancement, en juin 2015, force est de constater que le succès est au rendez-vous. En moins de deux ans, près de 1 500 permis ont déjà été délivrés. Et l’adhésion au principe et aux valeurs ne cesse de croître ! Le 20e arrondissement enregistre même un record en la matière avec plus de 200 permis délivrés. Suivi du 12e et du 11e. Évidemment, la majorité des projets concernent des plantations en pieds d’arbre mais on trouve aussi beaucoup de jardinières mobiles.
Fin mars, 50 000 sachets de graines (coquelicots, lin blanc, carotte, radis, etc.) ont également été distribués gratuitement aux jardiniers citadins en herbe.
Adopter un jardin
Du côté de Grenoble -http://www.grenoble.fr/1070-jardins-a-adopter.htm une des grandes villes qui compte le moins de mètres carrés d’espaces verts par habitant - il est désormais possible de planter légumes, fleurs, vivaces, arbustes, plantes aromatiques ou grimpantes et même d’adopter un jardin. En effet, avec le dispositif « Jardinons nos rues », la Ville encourage les habitants à s’approprier des lieux pour les convertir en espaces de jardinage. Ce sont ainsi pas moins de 60 sites qui ont été inventoriés par le service des Espaces Verts dans l’ensemble des parcs. Et tous se prêteraient à la culture potagère !
Jardin partagé sur la toiture d’un parking à Grenoble. | Ville de Grenoble
Décidément en pointe sur le sujet, Grenoble a également mis au point un plan d’attaque pour reverdir la ville à base de jardins partagés et même de vergers collectifs ouverts à tous. L’idée est simple : chaque propriétaire désireux de participer à l’opération (particuliers, entreprises, bailleurs immobiliers) peut publier une annonce stipulant qu’il est prêt à partager un bout de terrain ou le toit de son immeuble… Il ne reste alors plus qu’à jouer les entremetteurs avec les habitants intéressés. Enfin, la Ville peut même financer une partie des dépenses d’installation de treillis pour plantes grimpantes.
Il n’y a plus qu’à !
https://www.ouest-france.fr/environnement/parole-d-expert-et-si-vous-semiez-des-graines-sur-votre-trottoir-5838249
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