Des punaises s’incrustent à bord de la Station spatiale internationale
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Des punaises s’incrustent à bord de la Station spatiale internationale
Les toilettes de la Station spatiale internationale sont infestées de punaises. Les mêmes bestioles qui empoisonnent certains hôpitaux. Problème, elles peuvent être porteuses de bactéries. Et pourraient rendre malades les astronautes.
« La Station spatiale internationale a été infestée par un organisme infectieux qui, selon des scientifiques, pourrait causer des maladies. » C’est l’information révélée ce lundi 26 novembre, par la presse anglo-saxonne.
Elle s’appuie sur une étude de la Nasa qui révèle que des punaises de lit, comme celles qui empoisonnent la vie des patients de certains hôpitaux français, ont été découvertes à bord de la station spatiale internationale.
On ignore comment ces insectes, passagers clandestins, se sont retrouvés en orbite. Mais leur présence, dans les toilettes de l’ISS, inquiète les scientifiques. Car ces punaises sont porteuses de la bactérie Enterobacter. « Étant donné les résultats de la multirésistance de ces bactéries et le risque accru de pathogénicité (capacité à causer une maladie, N.D.L.R.) que nous avons identifié, ces espèces pourraient poser d’importants problèmes de santé lors de futures missions », signale le Dr Nitin Singh, auteur principal du rapport, cité dimanche par le journal britannique The Mirror.
(Photo d’illustration : AFP)
79 % de risque de causer des maladies
Le rapport, publié dans la revue scientifique BMC Microbiology, conclut que les punaises, en général, ont 79 % de risque de causer des maladies et s’inquiète du fait que les astronautes pourraient être exposés à des risques d’autant plus si les bactéries s’avéraient résistantes aux médicaments.
Néanmoins, « les souches trouvées à bord de l’ISS ne semblent pas être parmi les plus virulentes », rassure le Dr Singh. Comprenez qu’elles ne constituent pas une menace « active » pour la santé humaine. « Mais elles doivent être surveillées », admet-il.
Photo d’illustration : AFP)
De son côté, le Dr Kasthuri Venkateswaran, microbiologiste au Jet Propulsion Laboratory Biotechnology and Planetary Protection Group et co-auteur de l’étude, a déclaré que trois des souches appartenaient tout de même à une espèce qui peut causer des maladies chez les nouveau-nés. De nouvelles études devraient être menées prochainement pour lever les doutes.
En attendant, il faut se débarrasser de ces punaises. Et ce n’est jamais une mission facile. D’abord parce qu’elles peuvent s’avérer difficiles à repérer. Elles sont discrètes et minuscules : entre 5 et 7 mm.
De couleur brunâtre, elles ressemblent à un pépin de pomme. Elles vivent essentiellement dans la pénombre. Sa biologie est celle d’un parasite externe : grande fécondité (de 200 à 500 œufs par femelle), capacité à résister à la privation de nourriture (plus de trois mois sans se nourrir, voire plus), perte des ailes, mais capacité à être transporté (vêtements, meubles, bagages, etc.) pour se nourrir exclusivement de sang.
Généralement, il faut utiliser des nettoyeurs thermiques (elles ne résistent ni au froid, ni à la chaleur supérieure à 45°). En revanche, elles résistent de mieux en mieux aux insecticides. Et elles ne semblent pas sensibles non plus aux séjours dans l’espace…
ouest france
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