50.000 emplois menacés en France en cas de Brexit dur ?
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50.000 emplois menacés en France en cas de Brexit dur ?
Selon une étude allemande, plus de 600.000 emplois pourraient disparaître dans le monde, dont 50.000 en France, en cas de Brexit sans accord, le 29 mars prochain...
Alors que les négociations entre Londres et Bruxelles sont dans l'impasse, les risque d'un "Brexit dur" s'accroissent, à l'approche de la date-butoir du 29 mars, prévue pour la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.
L'Institut allemand Halle pour la recherche économique (IWH) a publié lundi une étude sur l'impact sur l'emploi d'un Brexit sans accord avec l'Union européenne. Ses conclusions sont assez inquiétantes puisque selon Halle, plus de 612.000 emplois seraient menacés dans 43 pays, directement ou indirectement, sans compter les effets dans d'autres nations.
L'Allemagne et la France seraient les pays les plus touchés
Selon l'Institut, qui se focalise uniquement sur les effets sur le commerce international, un "hard Brexit" entraînerait une baisse de 25% des importations européennes vers le Royaume-Uni (un chiffre supérieur aux prévisions du gouvernement britannique). L'étude n'a pas étudié les effets sur l'emploi d'autres facteurs comme la baisse des investissements ou la perte de pouvoir d'achat des ménages britanniques.
"Si la baisse de la demande britannique se limite à 10% au lieu de 25%, alors nos estimations sur l'emploi doivent être divisées par 2,5", précisent cependant les auteurs de l'étude.
Le pays le plus touché par un Brexit dur serait l'Allemagne avec 102.000 emplois perdus, suivi par la France, où 50.000 emplois seraient menacés. Un nombre comparable de travailleurs seraient touchés en Italie, en Pologne et en Chine.
Les entreprises et le gouvernement se préparent au scénario du pire
Les pays qui ressentiraient le plus l'effet d'un hard Brexit seraient les plus connectés à l'économie britannique, comme Malte, l'Irlande, la Belgique, la Slovaquie, la République Tchèque, la Pologne, Chypre et l'Allemagne.
Dans l'Hexagone, les secteurs les plus touchés seraient les produits alimentaires, la fabrication de meubles, le commerce de gros ainsi que les fonctions support et services aux entreprises.
En Allemagne, la production automobile souffrirait tandis qu'en Italie, les secteurs du textile, du commerce de gros et du commerce de détail seraient les plus touchés.
50 millions d'euros prévus pour rétablir les contrôles aux frontières
En prévision de l'hypothèse d'un Brexit sans accord, de nombreuses entreprises se sont préparées à ce scénario du pire, notamment à l'appel de Medef, tandis que sur le plan politique, le parlement a adopté à l'automne dernier une loi d'habilitation pour gérer au mieux la situation qui en découlerait.
Le Premier ministre Edouard Philippe a détaillé le 17 janvier le plan d'action pour faire face à un "Brexit dur".
Le plan du gouvernement comporte des mesures législatives et des mesures juridiques qui visent à faire en sorte qu'il n'y ait pas d'interruption de droits, et que les droits des concitoyens et des entreprises françaises soient protégés.
En outre, un investissement de 50 millions d'euros est prévu pour réaliser en urgence des infrastructures nécessaires au rétablissement des contrôles aux frontières (contrôles douaniers, sanitaires et phytosanitaires, des marchandises et des personnes).
Alors que les négociations entre Londres et Bruxelles sont dans l'impasse, les risque d'un "Brexit dur" s'accroissent, à l'approche de la date-butoir du 29 mars, prévue pour la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.
L'Institut allemand Halle pour la recherche économique (IWH) a publié lundi une étude sur l'impact sur l'emploi d'un Brexit sans accord avec l'Union européenne. Ses conclusions sont assez inquiétantes puisque selon Halle, plus de 612.000 emplois seraient menacés dans 43 pays, directement ou indirectement, sans compter les effets dans d'autres nations.
L'Allemagne et la France seraient les pays les plus touchés
Selon l'Institut, qui se focalise uniquement sur les effets sur le commerce international, un "hard Brexit" entraînerait une baisse de 25% des importations européennes vers le Royaume-Uni (un chiffre supérieur aux prévisions du gouvernement britannique). L'étude n'a pas étudié les effets sur l'emploi d'autres facteurs comme la baisse des investissements ou la perte de pouvoir d'achat des ménages britanniques.
"Si la baisse de la demande britannique se limite à 10% au lieu de 25%, alors nos estimations sur l'emploi doivent être divisées par 2,5", précisent cependant les auteurs de l'étude.
Le pays le plus touché par un Brexit dur serait l'Allemagne avec 102.000 emplois perdus, suivi par la France, où 50.000 emplois seraient menacés. Un nombre comparable de travailleurs seraient touchés en Italie, en Pologne et en Chine.
Les entreprises et le gouvernement se préparent au scénario du pire
Les pays qui ressentiraient le plus l'effet d'un hard Brexit seraient les plus connectés à l'économie britannique, comme Malte, l'Irlande, la Belgique, la Slovaquie, la République Tchèque, la Pologne, Chypre et l'Allemagne.
Dans l'Hexagone, les secteurs les plus touchés seraient les produits alimentaires, la fabrication de meubles, le commerce de gros ainsi que les fonctions support et services aux entreprises.
En Allemagne, la production automobile souffrirait tandis qu'en Italie, les secteurs du textile, du commerce de gros et du commerce de détail seraient les plus touchés.
50 millions d'euros prévus pour rétablir les contrôles aux frontières
En prévision de l'hypothèse d'un Brexit sans accord, de nombreuses entreprises se sont préparées à ce scénario du pire, notamment à l'appel de Medef, tandis que sur le plan politique, le parlement a adopté à l'automne dernier une loi d'habilitation pour gérer au mieux la situation qui en découlerait.
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En outre, un investissement de 50 millions d'euros est prévu pour réaliser en urgence des infrastructures nécessaires au rétablissement des contrôles aux frontières (contrôles douaniers, sanitaires et phytosanitaires, des marchandises et des personnes).
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