Top 10 des histoires méconnues de la Seconde guerre Mondiale
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Top 10 des histoires méconnues de la Seconde guerre Mondiale
La Seconde guerre mondiale, qui pourrait devenir deuxième si elle avait une suite, n’a pas fini de livrer tous ses mystères. Toutes les archives n’ont pas encore été déclassifiées et, si la plupart des événements sont connus, il n’en demeure pas moins que plusieurs vérités se superposent : l’officielle, l’officieuse, celle des souvenirs et celle des suppositions. En 6 ans et dans le monde, il s’en est passé, des choses. Des choses parfois totalement barges.
1. Un type a fait des allers et retours dans un camp de concentration parce qu'il était amoureux
Horace Greasley était coiffeur pendant la deuxième guerre mondiale. Enrôlé de fait, il est fait prisonnier presque immédiatement et est envoyé dans un camp de concentration en Pologne. Là, il rencontre Rosa, la fille du directeur du camp. L’amour étant plus fort que le national-socialisme, les amoureux ne se posent pas de questions et commencent à sexer régulièrement. Ensuite, Greasley est transféré dans un autre camp. Là-bas, Greasley creuse un tunnel, non pour s’évader, mais pour s’infiltrer discrétos dans son ancien camp et continuer à baiser. Pendant toute la guerre, il passe ainsi trois fois par semaine d’un camp à un autre pour aller faire du sexe avec Rosa. Alors qu’il aurait pu se faire la belle peinard, il a préféré prendre tous les risques du monde pour continuer son amour impossible. C’est beau. C’est con.
Crédits photo (creative commons) : Domaine public
2. Un plombier juif a affronté seul 22.000 nazis
En février 1939, plus de vingt mille nazis se réunissent en plein coeur de Manhattan. Grand discours du leader du parti nazi américain, saluts hitlériens de toutes parts, croix gammées et là, bim bam boum, un mec monte sur scène pour protester et se fait déglinguer la tronche. Il s’agit d’un plombier juif new yorkais de 26 ans, Isadore Greenbaum, qui a osé s’interposer et crier son opposition à Hitler. Il s’en tirera avec pas mal de contusions, une citation à comparaître et une amende de 25 dollars. A l’époque, c’était pas mal.
3. Les Anglais ont envisagé de fabriquer un porte-avions en glace
En pleine guerre, les Anglais étaient confrontés à un problème : les sous-marins allemands n’étaient plus à portée de l’aviation alliée dès lors qu’ils gagnaient le milieu de l’Atlantique. Pour essayer de couler ces sous-marins, Churchill a mandaté Geoffrey Pyke, un scientifique qui se targuait de pouvoir construire un alliage de glace qui ne fondrait pas. L’idée, dès lors, était de se servir du système pour aménager des porte-avions dans des icebergs en plein milieu de l’Atlantique.
Mais le projet a été abandonné car la flotte anglaise s’était renforcée avant qu’il ne puisse aboutir ; on n’allait pas s’emmerder, du coup, à aller tailler des icebergs. Le Titanic appréciera.
4. Le soldat japonais qui a continué la guerre jusqu'en 1974
Île de Lubang, aux Philippines. En pleine guerre du Pacifique, un homme des renseignements japonais, Hir? Onoda, est dépêché sur place. Il doit s’y cacher et attendre des instructions. Mais les Philippines sont rapidement reprises par les Américains et les instructions n’arrivent jamais. Seul hic : Hiro Onoda continue de les attendre. Il les attend jusqu’en 1974, 30 ans plus tard, lorsque sa rencontre avec un étudiant en vadrouille va totalement bouleverser sa vie. En 30 ans, il avait tué les habitants de l’île et s’était livré à des exactions dans l’indifférence générale. Ses compagnons de lutte était mort. Il était seul. L’étudiant a dû revenir avec des officiels et un ordre de déposer les armes pour qu’Onoda accepte de se rendre.
Le cas n’est pas isolé, puisque la stratégie militaire du Japon pendant la guerre était une stratégie d’occupation des territoires annexes, notamment chinois. Dès lors, rapatrier tout le monde a pris plusieurs années – comment savoir qui était mort et qui était vivant ?
Crédits photo (creative commons) : Domaine public
5. Un mec a sauvé 669 enfants juifs et n'en a parlé à personne pendant 50 ans
Courtier immobilier anglais et juif, Nicholas Winton se rend à Prague en 1938 pour aider un ami à sauver des Juifs persécutés en Tchécoslovaquie. En quelques mois, avant l’entrée en guerre de la Grande-Bretagne, il organise le départ de 8 convois d’enfants juifs de Prague vers Londres, profitant d’une loi anglaise autorisant la naturalisation de tous les réfugiés de moins de 17 ans. Au total, ce sont 669 enfants qui ont ainsi pu fuir le nazisme. Le neuvième convoi mis sur pied par Winton ne partira jamais, bloqué par l’entrée en guerre de l’Angleterre. Ensuite, il n’en a jamais parlé. C’est sa femme qui, en 1988, a découvert une serviettes contenant des informations sur ces convois. Elle en a fait mention auprès d’autorités spécialistes de la Shoah et l’histoire de Winton a été rendue publique, presque malgré lui.
6. Les Anglais ont engagé un astrologue
A l’été 1941, une sorte d’astrologue austro-hongrois donne une tournée de conférences aux Etats-Unis, dans laquelle il explique que Hitler a fait appel à des astrologues pour décider de la bonne date pour lancer l’offensive allemande contre les Etats-Unis. Le mec s’appelle De Wohl, et il n’est pas seulement astrologue ; c’est en réalité un agent anglais envoyé par le MI5 aux Etats-Unis pour essayer de convaincre les Américains (que les Anglais imaginent crédules) d’entrer en guerre. De Wohl multiplie les prédictions qui se concrétisent (grâce à l’intervention saine des services anglais) et l’opinion commence à le croire.
Ensuite De Wohl et ses services seront utilisés pour dérouter les espions allemands après le décodage d’Enigma ; si les Anglais voyaient juste dans les plans des nazis, ce n’était pas parce qu’ils avaient décodé leur langage crypté, mais grâce aux talents d’astrologue de De Wohl, évidemment. Ca marchait d’autant mieux que Hitler croyait fermement en l’astrologie.
7. Une famille russe a vécu la guerre sans savoir qu'il y avait la guerre
En 1978, une équipe de géologue envoyée aux confins de la Sibérie à la recherche de pétrole fait la découverte d’une cabane et d’un jardin sur une montagne située à plus de 240 kilomètres de toute habitation. Et dedans, les scientifiques trouvent une famille de 5. Le plus vieux parle un russe clair, les autres parlent très étrangement. Les enfants n’ont jamais mangé de pain. La famille Lykov s’est réfugié là pour échapper aux persécutions communistes organisées contre les chrétiens. Ils ignoraient tout du monde extérieur. Ils ignoraient le premier pas sur la Lune. Ils ignoraient même que la Seconde guerre mondiale avait jamais eue lieu.
8. Il y avait des Noirs, aussi, en Allemagne
C’est l’histoire d’un enfant noir né à Hambourg en 1926 et dont le grand-père est consul du Libéria en Allemagne. Hans est privilégié : il est protégé par le statut de son grand-père. Mais on lui refuse évidemment l’appartenance aux jeunesses hitlériennes, à l’armée, à tout. C’est une chance, mais sur le moment, il le vit comme un ostracisme. Il n’y avait à l’époque qu’une dizaine de milliers de noirs, en Allemagne, trop peu pour que les lois raciales s’y intéressent. Quand la guerre éclate, certains noirs sont déportés, blanchis à la chaux, l’horreur ; Hans évite le pire parce que sa mère est blanche et allemande. Une sorte de vide juridique dans le système nazi.
9. Il existait un réseau d'exfiltration très développé pour les nazis
A partir des années 42/43, le vent de la guerre tourne, et les SS ne sont pas tous fanatiquement aveuglés par les délires hitlériens : ils vont perdre, et ils vont prendre cher. Certains d’entre eux commencent donc à mettre sur pied tout un réseau d’exfiltration, rebaptisé « réseau Odessa » par la littérature, et qui table notamment sur des complicités italiennes et religieuses. Les filières sont nombreuses, mais l’objectif reste le même : l’Amérique du Sud et, surtout, l’Argentine de Juan Peron. Certains experts pensent que Martin Bormann, numéro 2 du régime après la disparition de Hess, en aurait été un des principaux artisans et aurait profité de cette filière pour faire disparaître le trésor nazi, trésor qui aurait été ensuite récupéré par les époux Peron. La découverte d’un corps identifié comme celui de Bormann dans une canalisation de Berlin dans les années 70 n’a en effet pas convaincu tous les historiens.
10. L'opération Grand Saut
Vraie fausse opération, Grand Saut visait tout simplement à faire disparaître tout d’un bloc Staline, Churchill et Roosevelt, lesquels devaient se rencontrer lors d’un sommet international à Téhéran. L’opération avait été éventée par une taupe du NKVD infiltrée chez les Nazis, laquelle en avait informé les différents services secrets. Sauf que la CIA et le MI5 ont tout de suite soupçonné une entreprise de propagande soviétique visant à donner de l’importance à son réseau de renseignement.
Crédits photo (creative commons) : Domaine public
Source : Ulyces, Wikipédia
1. Un type a fait des allers et retours dans un camp de concentration parce qu'il était amoureux
Horace Greasley était coiffeur pendant la deuxième guerre mondiale. Enrôlé de fait, il est fait prisonnier presque immédiatement et est envoyé dans un camp de concentration en Pologne. Là, il rencontre Rosa, la fille du directeur du camp. L’amour étant plus fort que le national-socialisme, les amoureux ne se posent pas de questions et commencent à sexer régulièrement. Ensuite, Greasley est transféré dans un autre camp. Là-bas, Greasley creuse un tunnel, non pour s’évader, mais pour s’infiltrer discrétos dans son ancien camp et continuer à baiser. Pendant toute la guerre, il passe ainsi trois fois par semaine d’un camp à un autre pour aller faire du sexe avec Rosa. Alors qu’il aurait pu se faire la belle peinard, il a préféré prendre tous les risques du monde pour continuer son amour impossible. C’est beau. C’est con.
Crédits photo (creative commons) : Domaine public
2. Un plombier juif a affronté seul 22.000 nazis
En février 1939, plus de vingt mille nazis se réunissent en plein coeur de Manhattan. Grand discours du leader du parti nazi américain, saluts hitlériens de toutes parts, croix gammées et là, bim bam boum, un mec monte sur scène pour protester et se fait déglinguer la tronche. Il s’agit d’un plombier juif new yorkais de 26 ans, Isadore Greenbaum, qui a osé s’interposer et crier son opposition à Hitler. Il s’en tirera avec pas mal de contusions, une citation à comparaître et une amende de 25 dollars. A l’époque, c’était pas mal.
3. Les Anglais ont envisagé de fabriquer un porte-avions en glace
En pleine guerre, les Anglais étaient confrontés à un problème : les sous-marins allemands n’étaient plus à portée de l’aviation alliée dès lors qu’ils gagnaient le milieu de l’Atlantique. Pour essayer de couler ces sous-marins, Churchill a mandaté Geoffrey Pyke, un scientifique qui se targuait de pouvoir construire un alliage de glace qui ne fondrait pas. L’idée, dès lors, était de se servir du système pour aménager des porte-avions dans des icebergs en plein milieu de l’Atlantique.
Mais le projet a été abandonné car la flotte anglaise s’était renforcée avant qu’il ne puisse aboutir ; on n’allait pas s’emmerder, du coup, à aller tailler des icebergs. Le Titanic appréciera.
4. Le soldat japonais qui a continué la guerre jusqu'en 1974
Île de Lubang, aux Philippines. En pleine guerre du Pacifique, un homme des renseignements japonais, Hir? Onoda, est dépêché sur place. Il doit s’y cacher et attendre des instructions. Mais les Philippines sont rapidement reprises par les Américains et les instructions n’arrivent jamais. Seul hic : Hiro Onoda continue de les attendre. Il les attend jusqu’en 1974, 30 ans plus tard, lorsque sa rencontre avec un étudiant en vadrouille va totalement bouleverser sa vie. En 30 ans, il avait tué les habitants de l’île et s’était livré à des exactions dans l’indifférence générale. Ses compagnons de lutte était mort. Il était seul. L’étudiant a dû revenir avec des officiels et un ordre de déposer les armes pour qu’Onoda accepte de se rendre.
Le cas n’est pas isolé, puisque la stratégie militaire du Japon pendant la guerre était une stratégie d’occupation des territoires annexes, notamment chinois. Dès lors, rapatrier tout le monde a pris plusieurs années – comment savoir qui était mort et qui était vivant ?
Crédits photo (creative commons) : Domaine public
5. Un mec a sauvé 669 enfants juifs et n'en a parlé à personne pendant 50 ans
Courtier immobilier anglais et juif, Nicholas Winton se rend à Prague en 1938 pour aider un ami à sauver des Juifs persécutés en Tchécoslovaquie. En quelques mois, avant l’entrée en guerre de la Grande-Bretagne, il organise le départ de 8 convois d’enfants juifs de Prague vers Londres, profitant d’une loi anglaise autorisant la naturalisation de tous les réfugiés de moins de 17 ans. Au total, ce sont 669 enfants qui ont ainsi pu fuir le nazisme. Le neuvième convoi mis sur pied par Winton ne partira jamais, bloqué par l’entrée en guerre de l’Angleterre. Ensuite, il n’en a jamais parlé. C’est sa femme qui, en 1988, a découvert une serviettes contenant des informations sur ces convois. Elle en a fait mention auprès d’autorités spécialistes de la Shoah et l’histoire de Winton a été rendue publique, presque malgré lui.
6. Les Anglais ont engagé un astrologue
A l’été 1941, une sorte d’astrologue austro-hongrois donne une tournée de conférences aux Etats-Unis, dans laquelle il explique que Hitler a fait appel à des astrologues pour décider de la bonne date pour lancer l’offensive allemande contre les Etats-Unis. Le mec s’appelle De Wohl, et il n’est pas seulement astrologue ; c’est en réalité un agent anglais envoyé par le MI5 aux Etats-Unis pour essayer de convaincre les Américains (que les Anglais imaginent crédules) d’entrer en guerre. De Wohl multiplie les prédictions qui se concrétisent (grâce à l’intervention saine des services anglais) et l’opinion commence à le croire.
Ensuite De Wohl et ses services seront utilisés pour dérouter les espions allemands après le décodage d’Enigma ; si les Anglais voyaient juste dans les plans des nazis, ce n’était pas parce qu’ils avaient décodé leur langage crypté, mais grâce aux talents d’astrologue de De Wohl, évidemment. Ca marchait d’autant mieux que Hitler croyait fermement en l’astrologie.
7. Une famille russe a vécu la guerre sans savoir qu'il y avait la guerre
En 1978, une équipe de géologue envoyée aux confins de la Sibérie à la recherche de pétrole fait la découverte d’une cabane et d’un jardin sur une montagne située à plus de 240 kilomètres de toute habitation. Et dedans, les scientifiques trouvent une famille de 5. Le plus vieux parle un russe clair, les autres parlent très étrangement. Les enfants n’ont jamais mangé de pain. La famille Lykov s’est réfugié là pour échapper aux persécutions communistes organisées contre les chrétiens. Ils ignoraient tout du monde extérieur. Ils ignoraient le premier pas sur la Lune. Ils ignoraient même que la Seconde guerre mondiale avait jamais eue lieu.
8. Il y avait des Noirs, aussi, en Allemagne
C’est l’histoire d’un enfant noir né à Hambourg en 1926 et dont le grand-père est consul du Libéria en Allemagne. Hans est privilégié : il est protégé par le statut de son grand-père. Mais on lui refuse évidemment l’appartenance aux jeunesses hitlériennes, à l’armée, à tout. C’est une chance, mais sur le moment, il le vit comme un ostracisme. Il n’y avait à l’époque qu’une dizaine de milliers de noirs, en Allemagne, trop peu pour que les lois raciales s’y intéressent. Quand la guerre éclate, certains noirs sont déportés, blanchis à la chaux, l’horreur ; Hans évite le pire parce que sa mère est blanche et allemande. Une sorte de vide juridique dans le système nazi.
9. Il existait un réseau d'exfiltration très développé pour les nazis
A partir des années 42/43, le vent de la guerre tourne, et les SS ne sont pas tous fanatiquement aveuglés par les délires hitlériens : ils vont perdre, et ils vont prendre cher. Certains d’entre eux commencent donc à mettre sur pied tout un réseau d’exfiltration, rebaptisé « réseau Odessa » par la littérature, et qui table notamment sur des complicités italiennes et religieuses. Les filières sont nombreuses, mais l’objectif reste le même : l’Amérique du Sud et, surtout, l’Argentine de Juan Peron. Certains experts pensent que Martin Bormann, numéro 2 du régime après la disparition de Hess, en aurait été un des principaux artisans et aurait profité de cette filière pour faire disparaître le trésor nazi, trésor qui aurait été ensuite récupéré par les époux Peron. La découverte d’un corps identifié comme celui de Bormann dans une canalisation de Berlin dans les années 70 n’a en effet pas convaincu tous les historiens.
10. L'opération Grand Saut
Vraie fausse opération, Grand Saut visait tout simplement à faire disparaître tout d’un bloc Staline, Churchill et Roosevelt, lesquels devaient se rencontrer lors d’un sommet international à Téhéran. L’opération avait été éventée par une taupe du NKVD infiltrée chez les Nazis, laquelle en avait informé les différents services secrets. Sauf que la CIA et le MI5 ont tout de suite soupçonné une entreprise de propagande soviétique visant à donner de l’importance à son réseau de renseignement.
Crédits photo (creative commons) : Domaine public
Source : Ulyces, Wikipédia
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