Il y a 77 ans, la fin de la Seconde Guerre mondiale
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Il y a 77 ans, la fin de la Seconde Guerre mondiale
Saviez-vous que la vraie date de reddition de l'armée allemande n'est pas le 8 mai 1945 comme souvent annoncée, mais bien la veille, le 7 mai ? Le général Alfred Jodl signe, pour le haut commandement allemand, la reddition de toutes les forces allemandes sur les fronts est et ouest. C'est à Reims, au quartier-général allié, qu'est signé le 7 mai à 2h41 le document ... qui est immédiatement contesté par Staline, qui désire que la capitulation soit signée à Berlin, alors sous domination soviétique. Ce qui sera fait le lendemain soir, le 8 mai ... soit le 9 mai en URSS. Date finalement retenue jusqu'à aujourd'hui !
https://www.facebook.com/PassionMilitaria/photos/pcb.7508224692583899/7508223739250661/
La situation pour les forces armées allemandes est, fin avril 1945, dramatique : le 30 avril, Adolf Hitler s'est suicidé dans son Führerbunker, sous la Chancellerie du Reich. C'est le Großadmiral Karl Dönitz, le chef de la marine de guerre, qui lui succède comme chef de l'État. Le 2 mai, Berlin, la capitale allemande, est capturée par l'Armée Rouge. Les unités allemandes sont alors encerclées, affamées, avec des effectifs réduits. Certaines sont coincées en Allemagne, mais aussi en France, dans les poches de l'Atlantique, mais également en Grèce, en Autriche, en Courlande en Lettonie ou encore dans des poches à l'Est. L'issue du combat, la défaite totale, est inévitable.
Le nouveau gouvernement de Dönitz n'a plus le choix, il doit négocier la paix avec les Alliés et les Soviétiques. Des forces allemandes se sont déjà rendues : en Italie, les troupes du Generalfeldmarschall Albert Kesselring se rendent le 2 mai, tandis que le 4 mai 1945, la reddition est actée entre les forces britanniques/canadiennes et les forces allemandes dans le nord de l'Allemagne. Enfin, le 5 mai, toutes les forces allemandes de Bavière et du sud-ouest de l'Allemagne cessent les combats, un acte de reddition venant d'être signé. Le commandement central allemand n'a plus le choix : il doit officiellement stopper la guerre et accepter la défaite.
Le Generaladmiral Hans-Georg von Friedeburg, nouveau chef de la marine allemande en remplacement de Karl Dönitz, informe le nouveau gouvernement que Dwight D. Eisenhower, Supreme Commander of the Allied Expeditionary Force, n'acceptera qu'une reddition immédiate, simultanée et inconditionnelle sur tous les fronts. Dönitz envoie alors le 6 mai en fin d'après-midi le Generaloberst Alfred Jodl, chef d'état-major du Oberkommando der Wehrmacht, afin qu'il s'entretienne avec le haut commandement allié. Mais devant la persistance d'Eisenhower, Jodl ne peut rien faire. Et le 6 mai 1945 à 21h, le chef allié refuse toute négociation. Dönitz autorise Jodl a signer une reddition inconditionnelle, sous réserve d'un délai de 48 heures sans combat, nécessaire à la diffusion de l'ordre de reddition aux unités militaires allemandes éloignées.
L'acte de reddition est signé à Reims, au Quartier général du Corps expéditionnaire allié en Europe, dans les locaux du collège moderne et technique de la rue Jolicœur : il est 2h41, le 7 mai. Il doit entrer en vigueur à 23h01, le 8 mai, la période de grâce de 48 heures ayant été datée du début des négociations finales. Le Generaloberst Alfred Jodl signe pour les forces allemandes. Il a, à ses côtés, son officier d'ordonnance, le Major Wilhelm Oxenius, et le Generaladmiral Hans-Georg von Friedeburg.
Pour les Alliés, le Lieutenant general Walter Bedell Smith, chef d'État-major d'Eisenhower, est le signataire désigné. Pour les Soviétiques, c'est le général Ivan Susloparov qui signe. Enfin, le major-général français François Sevez signe en tant que témoin officiel.
Pourtant, une controverse éclate rapidement : Eisenhower a voulu associer l'allié russe à cette signature. C'est à sa demande que le général Aleksei Antonov, du haut commandement de l'Armée Rouge, envoie le général Ivan Susloparov au Quartier général du Corps expéditionnaire allié pour représenter le haut commandement soviétique dans les négociations. Antonov reçoit le texte définitif avant la signature par Jodl de la capitulation. Mais ne confirme pas l'accord soviétique dans les termes décrits dans les deux pages. Apprenant la signature malgré tout, Staline, furieux, désavoue le général Susloparov, estimant qu'il n'était en aucun cas habilité à signer comme représentant du haut commandement soviétique. Et que par conséquence, il est nécessaire de signer une seconde fois la capitulation allemande !
Eisenhower est d'accord avec Susloparov pour qu'un texte séparé soit signé par les émissaires allemands. Les Alliés acceptent les demandes soviétiques : un second document est alors signé à Karlshorst, à Berlin, dans la nuit du 8 au 9 mai 1945. À 23h01, heure de Berlin, mais à 1h01 le 9 mai, à l'heure de Moscou, la guerre est finalement terminée !
Dès lors, trois dates de commémorations sont admises : le 7 mai 1945, signature de la première reddition, le 8 mai, qui devient Journée de la Victoire, et le 9 mai, jour de la victoire pour la Russie et les pays soviétiques !
https://www.facebook.com/PassionMilitaria/photos/pcb.7508224692583899/7508223929250642
Source: History
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La situation pour les forces armées allemandes est, fin avril 1945, dramatique : le 30 avril, Adolf Hitler s'est suicidé dans son Führerbunker, sous la Chancellerie du Reich. C'est le Großadmiral Karl Dönitz, le chef de la marine de guerre, qui lui succède comme chef de l'État. Le 2 mai, Berlin, la capitale allemande, est capturée par l'Armée Rouge. Les unités allemandes sont alors encerclées, affamées, avec des effectifs réduits. Certaines sont coincées en Allemagne, mais aussi en France, dans les poches de l'Atlantique, mais également en Grèce, en Autriche, en Courlande en Lettonie ou encore dans des poches à l'Est. L'issue du combat, la défaite totale, est inévitable.
Le nouveau gouvernement de Dönitz n'a plus le choix, il doit négocier la paix avec les Alliés et les Soviétiques. Des forces allemandes se sont déjà rendues : en Italie, les troupes du Generalfeldmarschall Albert Kesselring se rendent le 2 mai, tandis que le 4 mai 1945, la reddition est actée entre les forces britanniques/canadiennes et les forces allemandes dans le nord de l'Allemagne. Enfin, le 5 mai, toutes les forces allemandes de Bavière et du sud-ouest de l'Allemagne cessent les combats, un acte de reddition venant d'être signé. Le commandement central allemand n'a plus le choix : il doit officiellement stopper la guerre et accepter la défaite.
Le Generaladmiral Hans-Georg von Friedeburg, nouveau chef de la marine allemande en remplacement de Karl Dönitz, informe le nouveau gouvernement que Dwight D. Eisenhower, Supreme Commander of the Allied Expeditionary Force, n'acceptera qu'une reddition immédiate, simultanée et inconditionnelle sur tous les fronts. Dönitz envoie alors le 6 mai en fin d'après-midi le Generaloberst Alfred Jodl, chef d'état-major du Oberkommando der Wehrmacht, afin qu'il s'entretienne avec le haut commandement allié. Mais devant la persistance d'Eisenhower, Jodl ne peut rien faire. Et le 6 mai 1945 à 21h, le chef allié refuse toute négociation. Dönitz autorise Jodl a signer une reddition inconditionnelle, sous réserve d'un délai de 48 heures sans combat, nécessaire à la diffusion de l'ordre de reddition aux unités militaires allemandes éloignées.
L'acte de reddition est signé à Reims, au Quartier général du Corps expéditionnaire allié en Europe, dans les locaux du collège moderne et technique de la rue Jolicœur : il est 2h41, le 7 mai. Il doit entrer en vigueur à 23h01, le 8 mai, la période de grâce de 48 heures ayant été datée du début des négociations finales. Le Generaloberst Alfred Jodl signe pour les forces allemandes. Il a, à ses côtés, son officier d'ordonnance, le Major Wilhelm Oxenius, et le Generaladmiral Hans-Georg von Friedeburg.
Pour les Alliés, le Lieutenant general Walter Bedell Smith, chef d'État-major d'Eisenhower, est le signataire désigné. Pour les Soviétiques, c'est le général Ivan Susloparov qui signe. Enfin, le major-général français François Sevez signe en tant que témoin officiel.
Pourtant, une controverse éclate rapidement : Eisenhower a voulu associer l'allié russe à cette signature. C'est à sa demande que le général Aleksei Antonov, du haut commandement de l'Armée Rouge, envoie le général Ivan Susloparov au Quartier général du Corps expéditionnaire allié pour représenter le haut commandement soviétique dans les négociations. Antonov reçoit le texte définitif avant la signature par Jodl de la capitulation. Mais ne confirme pas l'accord soviétique dans les termes décrits dans les deux pages. Apprenant la signature malgré tout, Staline, furieux, désavoue le général Susloparov, estimant qu'il n'était en aucun cas habilité à signer comme représentant du haut commandement soviétique. Et que par conséquence, il est nécessaire de signer une seconde fois la capitulation allemande !
Eisenhower est d'accord avec Susloparov pour qu'un texte séparé soit signé par les émissaires allemands. Les Alliés acceptent les demandes soviétiques : un second document est alors signé à Karlshorst, à Berlin, dans la nuit du 8 au 9 mai 1945. À 23h01, heure de Berlin, mais à 1h01 le 9 mai, à l'heure de Moscou, la guerre est finalement terminée !
Dès lors, trois dates de commémorations sont admises : le 7 mai 1945, signature de la première reddition, le 8 mai, qui devient Journée de la Victoire, et le 9 mai, jour de la victoire pour la Russie et les pays soviétiques !
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Source: History
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