Elle est là, elle attend....
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Elle est là, elle attend....
Elle est là, elle attend....
Magnifique texte, très émouvant....
Elle est là, elle attend
Que passe la vie, que passe le temps
Assise dans ce fauteuil, face à la fenêtre.
D’où l’on voit un coin de ciel bleu apparaître
Avec pour ligne d’horizon les toits de tuiles, de mousses parsemées
Elle caresse un petit chat blanc entrain de ronronner
Posé sur ses genoux, se prélassant, bienheureux
Aimant sentir cette main courir sur son poil soyeux
L’on entend, presque effacé, le tic-tac de la grande comtoise
Égrenant les secondes de son cadran qui la toise,
Et de son balancier faisant son pas de deux,
Claquant de façon régulière les moments fastidieux
Elle est là, elle attend
Vivant son ennui, vivant dans l’instant
Attendant qu’à la porte, l’on frappe peut être
Pour appeler la solitude à disparaître
Mais rien ne bouge et rien ne change dans la continuité
À attendre du matin qu’elle se lève jusqu’au soir du coucher,
Que passe la vie, que passe l’isolement
Elle est là, elle attend
Revivant avec mélancolie sa jeunesse
Attendant avec sursis que finisse sa vieillesse
Regardant passer à sa fenêtre
Les saisons d’une nature qui se plaît à mourir et à renaître
Marquant au coin de ses yeux, les sillons des ans passés
Frédéric Frampier
Magnifique texte, très émouvant....
Elle est là, elle attend
Que passe la vie, que passe le temps
Assise dans ce fauteuil, face à la fenêtre.
D’où l’on voit un coin de ciel bleu apparaître
Avec pour ligne d’horizon les toits de tuiles, de mousses parsemées
Elle caresse un petit chat blanc entrain de ronronner
Posé sur ses genoux, se prélassant, bienheureux
Aimant sentir cette main courir sur son poil soyeux
L’on entend, presque effacé, le tic-tac de la grande comtoise
Égrenant les secondes de son cadran qui la toise,
Et de son balancier faisant son pas de deux,
Claquant de façon régulière les moments fastidieux
Elle est là, elle attend
Vivant son ennui, vivant dans l’instant
Attendant qu’à la porte, l’on frappe peut être
Pour appeler la solitude à disparaître
Mais rien ne bouge et rien ne change dans la continuité
À attendre du matin qu’elle se lève jusqu’au soir du coucher,
Que passe la vie, que passe l’isolement
Elle est là, elle attend
Revivant avec mélancolie sa jeunesse
Attendant avec sursis que finisse sa vieillesse
Regardant passer à sa fenêtre
Les saisons d’une nature qui se plaît à mourir et à renaître
Marquant au coin de ses yeux, les sillons des ans passés
Frédéric Frampier
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