ces grandes dames partient pour AUSCHWITZ
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ces grandes dames partient pour AUSCHWITZ
Elles s’appellent Madeleine, Jacqueline, Danielle, Marie-Thérèse, Charlotte, Jeanne, Lucienne, Marie-Claude, Rosa… Elles sont citoyennes, mères, épouses, veuves aussi. Jeunes ou moins jeunes, elles sont intellectuelles, libérales, ouvrières ou commerçantes encore. Elles sont engagées ou indignées, qu’importe. Leurs vies sont différentes à bien des égards. Probablement que rien n’avait prévu de les rassembler un jour ou de provoquer la chance d’une simple rencontre, d’un échange bref… sauf l’Histoire.
Aux yeux de Vichy et du Reich, elles sont des ennemies. Ennemies pour n’avoir jamais accepté la honteuse défaite, pour n’avoir jamais cessé de croire en cette victoire pourtant si lointaine. Ennemies pour avoir essayé de changer le sort d’une guerre qui pour bien des Français, est incontestablement et définitivement perdue. Elles s’appellent Lucie, Hélène, Yvette, Gabrielle, Suzanne, Sophie, Andrée ou Noémie. Elles sont de ces femmes françaises, déportées le dimanche 24 JANVIER 1943 au petit matin.
Elles sont des 31 000.
Trois jours de voyage, pour finalement arriver avec un bout de pain et de saucisson dans le ventre, sous les aboiements des chiens et des cris des SS : «SNNELL !SNNELL ! » Se rendent-elles compte de ce qu’est cet endroit ? De ce que l’on y fait ? Pourtant et rapidement, l’endroit se décrit de lui-même. Le froid, la glace, cette odeur nauséabonde qui flotte sur l’immense complexe et ce Kommando de femmes, croisé dès leur arrivée, considérablement amaigries et épuisées.
Rapidement examinées et considérées comme « aptes au travail », évitant alors les chambres à gaz, les françaises prennent la direction du camp. Alors se rendent-elles vraiment compte de ce qu’est Auschwitz ? Malgré ce qu’elles voient, malgré ce qu’elles sentent ? Se rendent-elles compte de ce que les nazis font ici au moment même où elles entonnent fièrement LA MARSEILLAISE ? Fait probablement unique, les SS ne réagissent pourtant pas. Pour moins que ça par le passé ou dans le futur, déjà avaient-ils certainement ouvert le feu.
Leur plus grande crainte était de mourir dans l'ignorance, sans que personne ne sache ce qu'on leur avait fait. En ce samedi matin, je vous propose une nouvelle lecture aussi passionnante que touchante et encore assez méconnue.
https://fortitude-ww2.fr/convoi-31000?fbclid=IwAR230YrUW2Bi88ZEFBfH8fmmXsIkds7a4p6ncYJm9oc39ylKV2-zPFk0PXk#suite
Aux yeux de Vichy et du Reich, elles sont des ennemies. Ennemies pour n’avoir jamais accepté la honteuse défaite, pour n’avoir jamais cessé de croire en cette victoire pourtant si lointaine. Ennemies pour avoir essayé de changer le sort d’une guerre qui pour bien des Français, est incontestablement et définitivement perdue. Elles s’appellent Lucie, Hélène, Yvette, Gabrielle, Suzanne, Sophie, Andrée ou Noémie. Elles sont de ces femmes françaises, déportées le dimanche 24 JANVIER 1943 au petit matin.
Elles sont des 31 000.
Trois jours de voyage, pour finalement arriver avec un bout de pain et de saucisson dans le ventre, sous les aboiements des chiens et des cris des SS : «SNNELL !SNNELL ! » Se rendent-elles compte de ce qu’est cet endroit ? De ce que l’on y fait ? Pourtant et rapidement, l’endroit se décrit de lui-même. Le froid, la glace, cette odeur nauséabonde qui flotte sur l’immense complexe et ce Kommando de femmes, croisé dès leur arrivée, considérablement amaigries et épuisées.
Rapidement examinées et considérées comme « aptes au travail », évitant alors les chambres à gaz, les françaises prennent la direction du camp. Alors se rendent-elles vraiment compte de ce qu’est Auschwitz ? Malgré ce qu’elles voient, malgré ce qu’elles sentent ? Se rendent-elles compte de ce que les nazis font ici au moment même où elles entonnent fièrement LA MARSEILLAISE ? Fait probablement unique, les SS ne réagissent pourtant pas. Pour moins que ça par le passé ou dans le futur, déjà avaient-ils certainement ouvert le feu.
Leur plus grande crainte était de mourir dans l'ignorance, sans que personne ne sache ce qu'on leur avait fait. En ce samedi matin, je vous propose une nouvelle lecture aussi passionnante que touchante et encore assez méconnue.
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