Jean et René Jarlot ont respectivement 17 et 20 ans
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Jean et René Jarlot ont respectivement 17 et 20 ans
Ensemble, ils ont fait dérailler des trains. Ensemble, ils ont vécu la torture et l’enfer de la déportation. C’est l’histoire de deux frangins qui, ensemble, ont décidé de résister à l’occupant et à la mort.
Jean et René Jarlot ont respectivement 17 et 20 ans lorsque les deux frères décident de s’engager dans la Résistance. Originaires de Montchanin, ils prennent part à de multiples actions de sabotage avant d’être arrêtés le 7 mars 1944. Internés à la prison de Chalon 72 jours durant, ils sont ensuite torturés pendant près de deux semaines au siège de la Gestapo chalonnaise avant de transiter par Compiègne.
Déportés en Allemagne au camp de Neuengamme, Jean et René s’affaiblissent déjà de par les conditions de vie épouvantables. Entassés à 700 dans un bloc prévu pour 400 personnes, ils sont obligés de dormir à même le sol.
Inséparables, ils parviennent à s’arranger pour rester ensemble, dans le même bloc, lorsqu’ils sont cette fois-ci transférés au camp de Sachsenhausen. Cependant et pour la première fois depuis leur arrestation, ils sont séparés par le travail. L’un travail de nuit et l’autre de jour dans une usine chars d’assaut. Désormais, ils ne parviennent à se voir que le dimanche.
Rongé par le travail, la faim et le froid, René commence à se sentir très fatigué au début de l’année 1945. Alors que le camp est évacué une première fois par les Allemands, en pleine déroute, René souffre d’une grave dysenterie. Il ne doit son salut qu’au courage de son frère Jean qui, pour le sauver, prend le risque de sortir du camp provisoirement délaissé par ses gardes, afin de rapporter un sac rempli de sucre trouvé dans une maison déjà préalablement pillée par les SS.
Lorsque ces derniers reviennent au camp pour évacuer les prisonniers, les deux frangins font le choix de se cacher pour attendre l’arrivée de l’armée soviétique. Alors que Jean est à son tour très mal en point, dénutri et rongé par la gale, les deux jeunes hommes sont finalement libérés le 26 avril 1945 et retrouveront leur famille le 6 juin suivant.
« Pour survivre, il fallait rester fort physiquement, psychologiquement, et surtout rester soudés. » Jean
De gauche à droite, Jean et René Jarlot.
Sources : Hors série Le Bien Public 39-45 La Seconde Guerre mondiale
#SecondeGuerremondiale #WWII
https://www.facebook.com/fortitudeww2/photos/a.108771607337621/563065085241602/
Jean et René Jarlot ont respectivement 17 et 20 ans lorsque les deux frères décident de s’engager dans la Résistance. Originaires de Montchanin, ils prennent part à de multiples actions de sabotage avant d’être arrêtés le 7 mars 1944. Internés à la prison de Chalon 72 jours durant, ils sont ensuite torturés pendant près de deux semaines au siège de la Gestapo chalonnaise avant de transiter par Compiègne.
Déportés en Allemagne au camp de Neuengamme, Jean et René s’affaiblissent déjà de par les conditions de vie épouvantables. Entassés à 700 dans un bloc prévu pour 400 personnes, ils sont obligés de dormir à même le sol.
Inséparables, ils parviennent à s’arranger pour rester ensemble, dans le même bloc, lorsqu’ils sont cette fois-ci transférés au camp de Sachsenhausen. Cependant et pour la première fois depuis leur arrestation, ils sont séparés par le travail. L’un travail de nuit et l’autre de jour dans une usine chars d’assaut. Désormais, ils ne parviennent à se voir que le dimanche.
Rongé par le travail, la faim et le froid, René commence à se sentir très fatigué au début de l’année 1945. Alors que le camp est évacué une première fois par les Allemands, en pleine déroute, René souffre d’une grave dysenterie. Il ne doit son salut qu’au courage de son frère Jean qui, pour le sauver, prend le risque de sortir du camp provisoirement délaissé par ses gardes, afin de rapporter un sac rempli de sucre trouvé dans une maison déjà préalablement pillée par les SS.
Lorsque ces derniers reviennent au camp pour évacuer les prisonniers, les deux frangins font le choix de se cacher pour attendre l’arrivée de l’armée soviétique. Alors que Jean est à son tour très mal en point, dénutri et rongé par la gale, les deux jeunes hommes sont finalement libérés le 26 avril 1945 et retrouveront leur famille le 6 juin suivant.
« Pour survivre, il fallait rester fort physiquement, psychologiquement, et surtout rester soudés. » Jean
De gauche à droite, Jean et René Jarlot.
Sources : Hors série Le Bien Public 39-45 La Seconde Guerre mondiale
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