Les patients atteints d'Alzheimer interdits de conduire à "l'apparition d'un déclin cognitif"
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Les patients atteints d'Alzheimer interdits de conduire à "l'apparition d'un déclin cognitif"
Les règles ont changé pour les malades Alzheimer. Depuis le 29 mars dernier, les personnes atteintes de cette maladie et présentant un "déficit cognitif" léger ont l'interdiction d'utiliser leurs véhicules et leur permis de conduire. Depuis 2005, la liste des pathologies et affections présentant une contre-indication avec la conduite n'avait plus été mise à jour. Cette nouvelle règle pourrait concerner jusqu'à un million de personnes en France.
Les "troubles cognitifs des pathologies neuroévolutives du type maladie d'Alzheimer et apparentées (MAMA)" présentent une "incompatibilité" avec le fait de conduire une voiture désormais, aux yeux de l'État. Dans le détail, l'incompatibilité est déclarée dès lors qu'un "doute subsiste sur la nature du trouble", précise l'arrêté gouvernemental. Cette contre-indication devient définitive dès que le malade franchit le stade 3 de la maladie sur l'échelle de Reisberg.
Les règles s'assouplissent pour d'autres malades
Celle-ci correspond à l'apparition de "déficits cognitifs légers", sept étapes existent sur cette échelle de détérioration. Selon la littérature scientifique, à ce troisième stade, le malade peut avoir du mal à se repérer lorsqu'il (ou elle) se déplace dans un endroit inconnu et peut présenter des difficultés de concentration.
Si les règles deviennent plus strictes pour les malades atteint de pathologies neurodégénératives, elles s'assouplissent pour d'autres maladies. En effet, le ministère de l'Intérieur assure que le nouvel arrêt "permet la prise en compte d'innovations scientifiques et technologiques". Celles-ci intègrent les nouveaux dispositifs dont peuvent bénéficier les personnes diabétiques. "Seuls les conducteurs sous traitement avec un risque d'hypoglycémie devront se soumettre à un contrôle médical périodique."
Très concrètement, dans le cas où une personne est concernée par une affection contre-indiquée, le permis de conduire ne pourra ni lui être "délivré", ni lui être "renouvelé". Pour les personnes ayant déjà leurs permis et qui continueraient à conduire, le risque est surtout de ne plus être couvert par son assurance en cas d'accident. Ce qui revient, indirectement, à rouler sans assurance. Un délit puni de 3750 euros d'amende.
https://www.tf1info.fr/societe/securite-routiere-les-malades-patients-atteints-d-alzheimer-interdits-de-conduire-a-l-apparition-d-un-declin-cognitif-2215565.html?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&Echobox=1649048202&fbclid=IwAR3JIn_H44z6tUz2Ngq5tLhfQ1Dmpkp_hbyCkZwjqrercMk8aqv63lVt3vw#xtor=CS5-111
Les "troubles cognitifs des pathologies neuroévolutives du type maladie d'Alzheimer et apparentées (MAMA)" présentent une "incompatibilité" avec le fait de conduire une voiture désormais, aux yeux de l'État. Dans le détail, l'incompatibilité est déclarée dès lors qu'un "doute subsiste sur la nature du trouble", précise l'arrêté gouvernemental. Cette contre-indication devient définitive dès que le malade franchit le stade 3 de la maladie sur l'échelle de Reisberg.
Les règles s'assouplissent pour d'autres malades
Celle-ci correspond à l'apparition de "déficits cognitifs légers", sept étapes existent sur cette échelle de détérioration. Selon la littérature scientifique, à ce troisième stade, le malade peut avoir du mal à se repérer lorsqu'il (ou elle) se déplace dans un endroit inconnu et peut présenter des difficultés de concentration.
Si les règles deviennent plus strictes pour les malades atteint de pathologies neurodégénératives, elles s'assouplissent pour d'autres maladies. En effet, le ministère de l'Intérieur assure que le nouvel arrêt "permet la prise en compte d'innovations scientifiques et technologiques". Celles-ci intègrent les nouveaux dispositifs dont peuvent bénéficier les personnes diabétiques. "Seuls les conducteurs sous traitement avec un risque d'hypoglycémie devront se soumettre à un contrôle médical périodique."
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