du petit commerce en général et de sa mort annoncée !
Page 1 sur 1
du petit commerce en général et de sa mort annoncée !
le texte dessous ,reste mon ressenti et ne regarde que moi .
J’ai abordé sur ce forum de la désertification de plouha, des fermetures des petits commerces, il vous suffit de faire quelques petites recherches, que ce soit au sujet de la fermeture des dernières boutiques.
Après avoir fait un tour ce matin au marché ,et discuté avec l'un ou l'autre ,J’en remets une "couche" aujourd’hui, parce que le temps passe ,que les petits commerçants vont « mourir », et qu’il serait temps d’arrêter de râler pour enfin exiger une prise de conscience ! Il y a, on le sait, un gouffre entre les paroles et les actes, Ecoutez les discours, vous saurez que l’emploi est sauvé, que tout est fait pour sauvegarder nos administrations et nos commerces ; mais si vous vivez au quotidien les tracas de vivre en milieu rural, vous vous ferez une autre opinion !
Ils se réunissent en commissions, en groupes de travail, commettent des rapports, prêchent la sauvegarde des services publics, des petits commerces ; pendant ce temps, les lignes SNCF ferment, les perceptions disparaissent, les gendarmeries sont regroupées. Avant, quand on avait une coupure de courant, on appelait EDF et les dépanneurs arrivaient une demi-heure après .
Les petits commerçants se plaignent. A qui la faute : à la morosité ambiante ? A la crise ? Au manque de concertation avec les municipalités ? Aux changements des modes de vie ? A Voltaire ? A Rousseau ?
Dans les villages, le petit commerce se meurt. Quelle solution ? Se regrouper ? Attendre des aides pour restaurer sa devanture ? Ou des allègements de charges ? Mais ne faudrait-il pas plutôt chercher les causes plutôt que d’attendre les bras croisés pour en analyser les effets ?
Les villages se meurent, mais n’y est-on pas tous un peu pour quelque chose ? Les mairies, qui ont entrepris des travaux, des rénovations de quartiers, sans toujours demander des avis, croient détenir la solution, oubliant le mot de « démocratie participative » dans la bouche de tous mais préférant celui de la « politique du fait accompli »... Les personnes âgées, en qui les petits commerçants croyaient encore, se regroupent pour aller faire leurs courses à la ville ou se font apporter leurs courses « parce que c’est moins cher » ( l'idéal étant internet ,mais les personnes âgées n'ont pas souvent internet.).. Et les actifs, qui partent travailler le matin et reviennent le soir avec leur baguette de pain sans passer par la case « petit commerçant »... Eh oui, qui ne l’a pas fait ?...
La faute à qui ? Un peu à nous, un peu aux autres. Voyez ces grandes surfaces, qu’on a laissé faire, laissé s’agrandir, toujours davantage, proposer le pain, puis le journal, puis le cachet de vitamine C... Avant, on allait chercher son pain chez le boulanger, le journal chez son dépositaire de presse, le carburant chez son pompiste. Aller faire ses courses, c’était, en somme, un peu de plaisir, presque un moment agréable ! On allait raconter ses malheurs, se confier à l’épicière, demander un conseil à sa pharmacienne, « blaguer un moment »... Et, c’est sûr, on payait plus cher. La crise, la crise... Est venu le moment où l’on a regardé davantage l’état de son portefeuille que la qualité du service rendu, le sourire et l’accueil. Alors on a foncé vers le supermarché. Pour économiser quatre sous, on a rejoint la file d’attente à la pompe, on s’est fait avoir avec une boite d’allumettes qui n’allume rien, on a été obligé de revenir échanger son pull effiloché ; pour faire bonne mesure, on s’est faché avec le responsable du magasin qui ne voulait rien savoir, on a perdu du temps, à l’aller et au retour, sur la route encombrée à cause d’un accident... En plus, on n’a pas vu le radar - mais si, ce sont des choses qui arrivent... Et le soir, quand on s’est écrié « flute ! Plus de gaz ! », on s’est précipité chez le dernier commerçant du village qui venait de fermer ses portes « cause à plus de clients ».
Les commerces se meurent, mais ça, on le sait depuis longtemps. Sans compter les projets morts nés au village ! Des projets de gens qui auraient souhaité un peu plus de compréhension.
Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais : on encouragera toujours les gens à ouvrir un petit commerce, mais personne ne lèvera le petit doigt pour ne pas les laisser crever.
J’ai abordé sur ce forum de la désertification de plouha, des fermetures des petits commerces, il vous suffit de faire quelques petites recherches, que ce soit au sujet de la fermeture des dernières boutiques.
Après avoir fait un tour ce matin au marché ,et discuté avec l'un ou l'autre ,J’en remets une "couche" aujourd’hui, parce que le temps passe ,que les petits commerçants vont « mourir », et qu’il serait temps d’arrêter de râler pour enfin exiger une prise de conscience ! Il y a, on le sait, un gouffre entre les paroles et les actes, Ecoutez les discours, vous saurez que l’emploi est sauvé, que tout est fait pour sauvegarder nos administrations et nos commerces ; mais si vous vivez au quotidien les tracas de vivre en milieu rural, vous vous ferez une autre opinion !
Ils se réunissent en commissions, en groupes de travail, commettent des rapports, prêchent la sauvegarde des services publics, des petits commerces ; pendant ce temps, les lignes SNCF ferment, les perceptions disparaissent, les gendarmeries sont regroupées. Avant, quand on avait une coupure de courant, on appelait EDF et les dépanneurs arrivaient une demi-heure après .
Les petits commerçants se plaignent. A qui la faute : à la morosité ambiante ? A la crise ? Au manque de concertation avec les municipalités ? Aux changements des modes de vie ? A Voltaire ? A Rousseau ?
Dans les villages, le petit commerce se meurt. Quelle solution ? Se regrouper ? Attendre des aides pour restaurer sa devanture ? Ou des allègements de charges ? Mais ne faudrait-il pas plutôt chercher les causes plutôt que d’attendre les bras croisés pour en analyser les effets ?
Les villages se meurent, mais n’y est-on pas tous un peu pour quelque chose ? Les mairies, qui ont entrepris des travaux, des rénovations de quartiers, sans toujours demander des avis, croient détenir la solution, oubliant le mot de « démocratie participative » dans la bouche de tous mais préférant celui de la « politique du fait accompli »... Les personnes âgées, en qui les petits commerçants croyaient encore, se regroupent pour aller faire leurs courses à la ville ou se font apporter leurs courses « parce que c’est moins cher » ( l'idéal étant internet ,mais les personnes âgées n'ont pas souvent internet.).. Et les actifs, qui partent travailler le matin et reviennent le soir avec leur baguette de pain sans passer par la case « petit commerçant »... Eh oui, qui ne l’a pas fait ?...
La faute à qui ? Un peu à nous, un peu aux autres. Voyez ces grandes surfaces, qu’on a laissé faire, laissé s’agrandir, toujours davantage, proposer le pain, puis le journal, puis le cachet de vitamine C... Avant, on allait chercher son pain chez le boulanger, le journal chez son dépositaire de presse, le carburant chez son pompiste. Aller faire ses courses, c’était, en somme, un peu de plaisir, presque un moment agréable ! On allait raconter ses malheurs, se confier à l’épicière, demander un conseil à sa pharmacienne, « blaguer un moment »... Et, c’est sûr, on payait plus cher. La crise, la crise... Est venu le moment où l’on a regardé davantage l’état de son portefeuille que la qualité du service rendu, le sourire et l’accueil. Alors on a foncé vers le supermarché. Pour économiser quatre sous, on a rejoint la file d’attente à la pompe, on s’est fait avoir avec une boite d’allumettes qui n’allume rien, on a été obligé de revenir échanger son pull effiloché ; pour faire bonne mesure, on s’est faché avec le responsable du magasin qui ne voulait rien savoir, on a perdu du temps, à l’aller et au retour, sur la route encombrée à cause d’un accident... En plus, on n’a pas vu le radar - mais si, ce sont des choses qui arrivent... Et le soir, quand on s’est écrié « flute ! Plus de gaz ! », on s’est précipité chez le dernier commerçant du village qui venait de fermer ses portes « cause à plus de clients ».
Les commerces se meurent, mais ça, on le sait depuis longtemps. Sans compter les projets morts nés au village ! Des projets de gens qui auraient souhaité un peu plus de compréhension.
Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais : on encouragera toujours les gens à ouvrir un petit commerce, mais personne ne lèvera le petit doigt pour ne pas les laisser crever.
Re: du petit commerce en général et de sa mort annoncée !
IWAN
Alors non, le commerce traditionnel de Plouha n'est pas condamné. Il est déjà mort. Par contre, il pourrait très bien y avoir une augmentation du marché de consommateurs (par le biais d'équipements / commerces attractifs) permettant l'implantation de nouveaux services, commerces. Sauf que Plouha n'a rien d'attractif ^^ si ce n'est ... son marché Wink
Tu parlais de la SNCF, c'est aussi un choix de société Wink
Nous avons fait le choix du train commercial (TGV), il est logique que le non rentable ne soit pas exploité par l'entreprise. Nous avons fait le choix des investissements routiers forts (au détriment du développement durable, merci les départements ...). Nous avons fait le choix de la rigueur budgétaire pour les régions qui ne peuvent pas financer une myriade de trains de ce fait ...
Alors non, le commerce traditionnel de Plouha n'est pas condamné. Il est déjà mort. Par contre, il pourrait très bien y avoir une augmentation du marché de consommateurs (par le biais d'équipements / commerces attractifs) permettant l'implantation de nouveaux services, commerces. Sauf que Plouha n'a rien d'attractif ^^ si ce n'est ... son marché Wink
Tu parlais de la SNCF, c'est aussi un choix de société Wink
Nous avons fait le choix du train commercial (TGV), il est logique que le non rentable ne soit pas exploité par l'entreprise. Nous avons fait le choix des investissements routiers forts (au détriment du développement durable, merci les départements ...). Nous avons fait le choix de la rigueur budgétaire pour les régions qui ne peuvent pas financer une myriade de trains de ce fait ...
Sujets similaires
» Malaise dans le petit commerce, 4 aoùt 2016 ( BLOG DE MICHEL )
» La tombe d'un officier britannique, héros de guerre mort fin mai 1940 à Dunkerque, localisée 81 ans après sa mort
» Côtes d’Armor. L’immigration modifie petit à petit le visage du département
» PLOUHA Véronique Antunes au Café du Commerce
» Commerce à Saint-Brieuc. « Des erreurs que l'on ne referait plus aujourd'hui »
» La tombe d'un officier britannique, héros de guerre mort fin mai 1940 à Dunkerque, localisée 81 ans après sa mort
» Côtes d’Armor. L’immigration modifie petit à petit le visage du département
» PLOUHA Véronique Antunes au Café du Commerce
» Commerce à Saint-Brieuc. « Des erreurs que l'on ne referait plus aujourd'hui »
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum