Les blockhaus et corps de garde sur la commune de Plouha
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Les blockhaus et corps de garde sur la commune de Plouha
Dénomination : blockhaus ; corps de garde
Décompte des oeuvres recensées : 8 repérés ; 2 étudiés
Aire d'étude : Communes littorales des Côtes-d'Armor
Datation(s) principale(s) : 2e quart 20e siècle
Commentaire historique : Pendant la seconde guerre mondiale, le littoral de Plouha a été fortifié par les troupes allemandes (organisation Todt), en particulier le site de la pointe de la Tour, dont nous avons étudié le système de défense (blockhaus et galeries souterraines). Un autre bunker (non étudié) se trouvait à Gwin-Zégal, Nous avons encore recensé un blockhaus isolé sous la falaise ouest du Palus, trois autres blockhaus dans l'anse de Palus, sous les vestiges d'un corps de garde (non étudiés) et une réserve à munitions au milieu du marais du Palus (non étudiée) ; des pièces d'artillerie, d'un calibre beaucoup plus important, groupées par trois, étaient disposées en retrait de la côte, et pouvaient tirer plus loin en direction de la mer.
Matériau(x) du gros-oeuvre et mise en oeuvre : béton armé
http://patrimoine.region-bretagne.fr/sdx/sribzh/main.xsp?execute=show_document&id=MERIMEEIA22005659
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Blockhaus de la pointe de la Tour
Eléments de description
Matériau(x) du gros-oeuvre et mise en oeuvre : béton armé
Commentaire descriptif : Situé sur un site départemental, long promontoire rocheux et boisé, la Pointe de la tour est parsemée de ces blockhaus, reliés par des galeries en partie souterraine, à l'exception d'un blockhaus-batterie, de plan carré massé (3, 50 m x 3, 50 m), situé en aval de la pointe rocheuse, à découvert. Il présente 3 ouvertures et disposait d'une mitrailleuse lourde pour balayer l'horizon. Un canon autrichien de 76 mm monté sur pneumatiques était abrité dans un tunnel rocheux. Nous n'avons pas trouvé de traces des rails supportant le canon mobile.
Dimension(s) : 350 l ; 350 la
Etat de conservation : vestiges
Eléments d'historique
Datation(s) principale(s) : 2e quart 20e siècle
Commentaire historique : Pendant la seconde guerre mondiale, le site de la Pointe de la Tour (site stratégique depuis l'Ancien Régime), entre l'anse de Bréhec et l'anse Cochat, a été fortifié par les troupes allemandes (organisation Todt) : batterie abritée dans un blockhaus, pointée sur le large avec un canon monté sur rail ; en travers de cette avancée rocheuse, 3 mitrailleuses lourdes et de puissants projecteurs, pour surveiller ces deux parties de la côte vers l'ouest et l'est. Des galeries souterraines, installées sur ce cap, permettaient aux soldats allemands de disposer de blockhaus-abris (casemates), qui communiquaient les uns avec les autres. Cependant, ce dispositif ne sut pas empêcher les débarquements du réseau Shelburn sur la plage Bonaparte, à l'est de ces défenses, et l'approche de nuit de la corvette anglaise à quelques encablures de la pointe de la Tour (1800 m), sous la tourelle du Taureau. En fait, les soldats en faction à la pointe de la Tour, n'étaient pas des "marins" et de bons observateurs : ils servaient dans l'armée allemande en tant que "Russes blancs". Une grande partie de la côte était minée et les Allemands patrouillaient régulièrement sur le chemin douanier avec des chiens dressés, ce qui obligeaient les membres du réseau Shelburn à marquer d'un chiffon blanc l'emplacement des mines avant chaque opération (témoignage oral). Le point de débarquement était situé à 1200 m à vol d'oiseau de la pointe de la Tour, mais à l'abri des regards des sentinelles. Le navire MGB mouillait son ancre dés qu'il apercevait le signal optique "B" en morse pour la plage "Bonaparte" et envoyait ses "surf boats" pour récupérer les nouveaux équipages.
Statut juridique
Statut de la propriété : propriété privée
Intérêt et protection
Intérêt de l'oeuvre : à étudier
Nature de la protection MH : édifice non protégé MH
Observations : Les blockhaus du site de la Pointe de la Tour, situés sur un espace littoral remarquable du Département, mériteraient une étude et une forme d'interprétation.
La pointe de la Tour
La pointe de la tour, pointe avancée dans la mer, était un poste de surveillance à partir duquel les soldats allemands dominaient un vaste point de vue entre Bréhec à l'ouest et l'anse Cochat à l'est. La balise du Taureau, danger isolé, derrière laquelle se cachait la corvette anglaise, missionnée pour récupérer les aviateurs. Le poste de guet de la pointe de la Tour était équipée d'une mitrailleuse lourde, d'un canon autrichien de 77 mm, monté sur rails et d'un projecteur.
des photos ici
http://patrimoine.region-bretagne.fr/sdx/sribzh/main.xsp?execute=show_document&id=MERIMEEIA22005665
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Décompte des oeuvres recensées : 8 repérés ; 2 étudiés
Aire d'étude : Communes littorales des Côtes-d'Armor
Datation(s) principale(s) : 2e quart 20e siècle
Commentaire historique : Pendant la seconde guerre mondiale, le littoral de Plouha a été fortifié par les troupes allemandes (organisation Todt), en particulier le site de la pointe de la Tour, dont nous avons étudié le système de défense (blockhaus et galeries souterraines). Un autre bunker (non étudié) se trouvait à Gwin-Zégal, Nous avons encore recensé un blockhaus isolé sous la falaise ouest du Palus, trois autres blockhaus dans l'anse de Palus, sous les vestiges d'un corps de garde (non étudiés) et une réserve à munitions au milieu du marais du Palus (non étudiée) ; des pièces d'artillerie, d'un calibre beaucoup plus important, groupées par trois, étaient disposées en retrait de la côte, et pouvaient tirer plus loin en direction de la mer.
Matériau(x) du gros-oeuvre et mise en oeuvre : béton armé
http://patrimoine.region-bretagne.fr/sdx/sribzh/main.xsp?execute=show_document&id=MERIMEEIA22005659
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Blockhaus de la pointe de la Tour
Eléments de description
Matériau(x) du gros-oeuvre et mise en oeuvre : béton armé
Commentaire descriptif : Situé sur un site départemental, long promontoire rocheux et boisé, la Pointe de la tour est parsemée de ces blockhaus, reliés par des galeries en partie souterraine, à l'exception d'un blockhaus-batterie, de plan carré massé (3, 50 m x 3, 50 m), situé en aval de la pointe rocheuse, à découvert. Il présente 3 ouvertures et disposait d'une mitrailleuse lourde pour balayer l'horizon. Un canon autrichien de 76 mm monté sur pneumatiques était abrité dans un tunnel rocheux. Nous n'avons pas trouvé de traces des rails supportant le canon mobile.
Dimension(s) : 350 l ; 350 la
Etat de conservation : vestiges
Eléments d'historique
Datation(s) principale(s) : 2e quart 20e siècle
Commentaire historique : Pendant la seconde guerre mondiale, le site de la Pointe de la Tour (site stratégique depuis l'Ancien Régime), entre l'anse de Bréhec et l'anse Cochat, a été fortifié par les troupes allemandes (organisation Todt) : batterie abritée dans un blockhaus, pointée sur le large avec un canon monté sur rail ; en travers de cette avancée rocheuse, 3 mitrailleuses lourdes et de puissants projecteurs, pour surveiller ces deux parties de la côte vers l'ouest et l'est. Des galeries souterraines, installées sur ce cap, permettaient aux soldats allemands de disposer de blockhaus-abris (casemates), qui communiquaient les uns avec les autres. Cependant, ce dispositif ne sut pas empêcher les débarquements du réseau Shelburn sur la plage Bonaparte, à l'est de ces défenses, et l'approche de nuit de la corvette anglaise à quelques encablures de la pointe de la Tour (1800 m), sous la tourelle du Taureau. En fait, les soldats en faction à la pointe de la Tour, n'étaient pas des "marins" et de bons observateurs : ils servaient dans l'armée allemande en tant que "Russes blancs". Une grande partie de la côte était minée et les Allemands patrouillaient régulièrement sur le chemin douanier avec des chiens dressés, ce qui obligeaient les membres du réseau Shelburn à marquer d'un chiffon blanc l'emplacement des mines avant chaque opération (témoignage oral). Le point de débarquement était situé à 1200 m à vol d'oiseau de la pointe de la Tour, mais à l'abri des regards des sentinelles. Le navire MGB mouillait son ancre dés qu'il apercevait le signal optique "B" en morse pour la plage "Bonaparte" et envoyait ses "surf boats" pour récupérer les nouveaux équipages.
Statut juridique
Statut de la propriété : propriété privée
Intérêt et protection
Intérêt de l'oeuvre : à étudier
Nature de la protection MH : édifice non protégé MH
Observations : Les blockhaus du site de la Pointe de la Tour, situés sur un espace littoral remarquable du Département, mériteraient une étude et une forme d'interprétation.
La pointe de la Tour
La pointe de la tour, pointe avancée dans la mer, était un poste de surveillance à partir duquel les soldats allemands dominaient un vaste point de vue entre Bréhec à l'ouest et l'anse Cochat à l'est. La balise du Taureau, danger isolé, derrière laquelle se cachait la corvette anglaise, missionnée pour récupérer les aviateurs. Le poste de guet de la pointe de la Tour était équipée d'une mitrailleuse lourde, d'un canon autrichien de 77 mm, monté sur rails et d'un projecteur.
des photos ici
http://patrimoine.region-bretagne.fr/sdx/sribzh/main.xsp?execute=show_document&id=MERIMEEIA22005665
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Re: Les blockhaus et corps de garde sur la commune de Plouha
Dénomination : blockhaus ; corps de garde
Décompte des oeuvres recensées : 8 repérés ; 2 étudiés
Aire d'étude : Communes littorales des Côtes-d'Armor
Datation(s) principale(s) : 2e quart 20e siècle
Commentaire historique : Pendant la seconde guerre mondiale, le littoral de Plouha a été fortifié par les troupes allemandes (organisation Todt), en particulier le site de la pointe de la Tour, dont nous avons étudié le système de défense (blockhaus et galeries souterraines). Un autre bunker (non étudié) se trouvait à Gwin-Zégal, Nous avons encore recensé un blockhaus isolé sous la falaise ouest du Palus, trois autres blockhaus dans l'anse de Palus, sous les vestiges d'un corps de garde (non étudiés) et une réserve à munitions au milieu du marais du Palus (non étudiée) ; des pièces d'artillerie, d'un calibre beaucoup plus important, groupées par trois, étaient disposées en retrait de la côte, et pouvaient tirer plus loin en direction de la mer.
Matériau(x) du gros-oeuvre et mise en oeuvre : béton armé
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