Chaffoteaux : « Les négociations patinent pour le rachat »
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Chaffoteaux : « Les négociations patinent pour le rachat »
jean-Yves HINAULT
L’investisseur briochin Alain Nicol avait un candidat pour le rachat du site industriel de Chaffoteaux. Seulement, ce racheteur potentiel ne se manifeste pas. La vente apparaît compromise.
L'investisseur briochin Alain Nicol avait un candidat pour le rachat du site industriel. Seulement, ce racheteur potentiel ne se manifeste pas. La vente apparaît compromise.En octobre dernier, le site industriel de Chaffoteaux semblait promis à une renaissance. Trois ans après la fermeture de l'usine, Alain Nicol annonçait avoir signé une promesse de vente pour acquérir les 67 000 m2 de surfaces industrielles, implantés sur 20 ha, dans la zone des Châtelets.En négociations depuis plusieurs mois avec le groupe italien Ariston, propriétaire du site, l'homme d'affaires briochin avait signé un compromis d'achat pour un montant de six millions d'euros. Et pour sceller le compromis, il avait versé un acompte aux Italiens. « Un délai de rétractation court jusqu'au 23 décembre. J'ai trois mois pour avoir suffisamment de pistes garantissant la viabilité du projet », expliquait alors l'investisseur.
« Des embauches étaient prévues »
Faute d'avoir trouvé un ou des acquéreurs avant cette date limite, le délai a été prorogé jusqu'au 31 janvier. « Le compteur est arrêté. Ariston peut commencer à chercher quelqu'un d'autre. » Mardi, les responsables du groupe italien se sont réunis pour envisager la suite à donner à leur relation avec Alain Nicol.En signant cette promesse d'achat, l'homme d'affaires briochin envisageait de revendre l'usine par lots à des entreprises. Seulement, très rapidement, un investisseur originaire de Montpellier, qui habite aujourd'hui à Plérin, s'est dit intéressé par l'acquisition de l'ensemble. « Il prévoyait de créer une affaire touchant à l'environnement. C'était crédible. Des embauches étaient prévues... »Mais à ce jour, l'acquéreur potentiel n'a pas versé le moindre euro d'acompte à Alain Nicol. « Il m'a juste adressé une lettre d'intention. C'est un engagement sans valeur, que peut prendre n'importe qui. »
http://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-brieuc-22000/chaffoteaux-saint-brieuc-les-negociations-patinent-4814037
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