D'une famille à deux hommes enlacés...
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D'une famille à deux hommes enlacés...
D'une famille à deux hommes enlacés... Comment l'ADN a réécrit la mystérieuse histoire des "amants" de Pompéi
Deux membres d'une maisonnée, une mère et sa fille, un couple homosexuel... Le moulage des corps enlacés saisis par la lave du Vésuve en 79 après Jésus-Christ a donné lieu aux plus folles hypothèses depuis un siècle. Sans qu'elles soient toujours validées scientifiquement. France info fait le point sur ce qui a été dit et ce que l'on sait vraiment.
Le moulage tel qu'il a été découvert par Vittorio Spinazzola en 1914. (Soprintendenza Pompei)
Deux corps de plâtre enchevêtrés, qu'on croirait paisiblement endormis. A Pompéi, en Italie, deux héros anonymes ont reposé près de 2 000 ans dans le jardin d'une résidence, la maison du Cryptoportique, au long couloir souterrain. Découvert en 1914, le moulage est ressorti de l'oubli en ce début du mois d'avril. Des tests ADN http://www.francetvinfo.fr/sciences/histoire/les-amants-de-pompei-etaient-deux-hommes-revele-leur-adn_2136111.html
révèlent que ces corps enlacés – surnommés dans la presse "les amants de Pompéi" – étaient ceux de deux jeunes hommes, sans lien de parenté, conduisant certains observateurs à y voir l'ultime étreinte d'un couple homosexuel. Pourtant, ce n'est pas la première hypothèse avancée à propos de ces personnages, dont l'histoire rythme les travaux des scientifiques.
Les deux victimes doivent leur soudaine célébrité au travail d'un homme, Giuseppe Fiorelli. https://fr.wikipedia.org/wiki/Giuseppe_Fiorelli
A la fin du XIXe siècle, l'archéologue est chargé de diriger les fouilles de Pompéi. Pour conserver le maximum d'informations sur la vie avant l'éruption, "il applique aux restes humains la technique du moulage,https://nda.revues.org/2652
qu'on utilisait pour le mobilier ou l'architecture", explique à franceinfo Claude Pouzadoux, archéologue et directrice du centre Jean Bérard à Naples. Du plâtre est coulé dans les cavités laissées par les corps des Pompéiens disparus, ce qui permet d'obtenir un moulage de leur position et de leurs vêtements au moment de leur mort. Et ce qui préserve aussi certains résidus génétiques, agrégés dans le plâtre.
Une "famille" de 10 victimes retrouvées dans le même jardin
En 1914, un autre archéologue, l'Italien Vittorio Spinazzola, découvre dans le jardin de la maison du Cryptoportique le fameux moulage des deux corps, l'un allongé sur l'abdomen de l'autre. "Ce qu'on oublie de dire, c'est qu'il n'est pas le seul à être retrouvé à cet endroit", rappelle Nicolas Monteix, archéologue, chercheur au centre Jean Bérard. Les dépouilles appartiennent en effet à un ensemble de dix victimes, pour la plupart des squelettes (certains sont visibles à gauche, sur la photo ci-dessus). En étudiant les couches du sol, Vittorio Spinazzola retrace leurs dernières heures. En ce 24 août 79, les dix individus survivent initalement à la première vague de l'éruption du Vésuve, en se cachant dans une cave. Avant de sortir dans le jardin et d'être asphyxiés par les cendres des nuées ardentes.
Dans le premier volume de Notizie degli scavi ("Nouvelles des fouilles", PDF en italien), une revue dans laquelle Vittorio Spinazzola consigne ses découvertes, il se réjouit de l'état de conservation des deux "malheureux fugitifs" : "Les moulages donnent une bonne image de leur fin et de leur attitude extrêmement tendre." Il évoque aussi "les jambes aux contours féminins" du personnage de droite, étendu sur celui de gauche. En comparant la scène à une autre, également découverte à Pompéi, l'archéologue émet une hypothèse.
”[Il s'agit] de manière hautement probable et plausible, [de] l'ultime tableau de la famille qui vivait dans cette maison et ses dépendances.”
— Vittorio Spinazzola
S'agissait-il donc de parents ? Dans le texte, le mot "famille" est écrit en latin et non en italien, signale Nicolas Monteix. "La famille latine ne désigne pas simplement des gens qui ont un lien de sang, mais aussi un lien social. Elle inclut donc aussi les esclaves et potentiellement les affranchis qui habitaient ici." En 1914, Vittorio Spinazzola imagine donc être face à deux individus ayant vécu dans la même habitation, sans être forcément être biologiquement liés. L'analyse n'est pas scientifique. Il s'agit seulement d'une déduction réalisée à partir de la forme du moulage et de son environnement.
L'étreinte "émouvante" d'une "mère et sa petite fille" ?
Mais Vittorio Spinazzolla ne peut poursuivre ses travaux bien longtemps. Dès 1923, "son positionnement libéral gêne le régime mussolinien et lui vaut d'être renvoyé", explique Nicolas Monteix. Son successeur, Amedeo Maiuri, resté à la tête des fouilles jusqu'en 1961, entretient un lien "particulièrement ambigu" avec le fascisme (PDF https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00682311/document ), rappelle-t-il.
En se plongeant dans la douzième version de Pompéi, parue en 1970, un célèbre guide touristique rédigé sous la direction d'Amadeo Maiuri, Nicolas Monteix retrouve la trace d'un scénario légèrement différent de celui de Vittorio Spinazzolla. Dans un passage sur la maison du Cryptoportique, l'ouvrage évoque une relation filiale entre les deux personnages. "Le groupe de la mère avec sa petite fille qu'elle serre dans ses bras est particulièrement émouvant", peut-on lire. Impossible de savoir si cette phrase est écrite par Amadeo Maiuri ou l'un de ses confrères. Surtout qu'à la date de publication, le célèbre archéologue est mort depuis sept ans.
A-t-il voulu réécrire les dernières heures de Pompéi ? Plusieurs archéologues accusent aujourd'hui leur prédécesseur d'avoir déformé la vérité scientifique.
”Beaucoup de fantasmes sur les moulages sont nés avec Amedeo Maiuri. Il a voulu raconter des histoires, faire revivre le passé. Ce n'était pas un mauvais archéologue, mais il a beaucoup romancé ses découvertes.”
— Claude Pouzadoux
à franceinfo
L'hypothèse de l'étreinte entre une mère et sa fille reste tout de même dans les esprits, relayée encore en 2003 par l'archéologue Ernesto de Carolis dans un article sur la maison de Cryptoportique. Celui-ci écrit : "Parmi les victimes (...), la présence de deux corps enlacés – peut-être une mère et sa fille".
Des "amants" dont il est difficile de retrouver la trace
Comment les deux personnages sont-ils finalement devenus des "amants" ? A l'occasion de la publication des tests ADN du moulage début avril, Corriere del Mezzogiorno (en italien) affirme qu'après sa découverte par Vittorio Spinazzolla, "quelqu'un les baptise 'les amoureux'". "C'était en 1922, à l'aube de l'Italie fasciste, machiste et viriliste". Mais ni Claude Pouzadoux ni Nicolas Monteix ne retrouvent la trace de l'hypothèse d'un couple hétérosexuel dans les écrits des archéologues.
Le scénario n'est pourtant pas inenvisageable. Claude Pouzadoux rappelle que sous Mussolini, certaines trouvailles archéologiques "sont transformées pour dire la morale, pour montrer des exemples". "Ça arrive dans tous les pays et à toutes les époques. Hier comme aujourd'hui, on fait dire aux moulages ce qu'on veut." "Quand ils découvraient des squelettes dans de telles positions, Spinazzolla et d'autres archéologues après lui brodaient sur ce qu'aurait été leur dernière attitude avant la mort", estime Nicolas Monteix.
Deux hommes, âgés de 18 et 20 ans, à en croire l'ADN
Si toutes ces hypothèses ont pu émerger, c'est que pendant les décennies qui suivent la découverte du moulage et "faute de financements", "aucune étude scientifique n'est menée pour en savoir plus", se désole Claude Pouzadoux. En 2015, 130 millions d'euros de financements européens et italiens permettent finalement de lancer un chantier de restauration et d'études sophistiquées sur 86 moulages de Pompéi. Des études anthropologiques et des tests ADN à partir des os et de dents apportent un nouvel éclairage.
http://www.francetvinfo.fr/decouverte/vacances/de-pompei-a-petra-ces-joyaux-qui-tombent-en-ruines_360114.html
http://culturebox.francetvinfo.fr/patrimoine/pompei-2000-ans-apres-l-eruption-les-corps-petrifies-livrent-leurs-secrets-235595
Le directeur des fouilles de Pompéi, Massimo Osanna, révèle jeudi 6 avril que les corps sont ceux de deux hommes âgés de 18 et 20 ans, n'appartenant pas à la même famille. Mais il se montre prudent à deux égards. D'une part, ces résultats ne sont pas certains, l'ADN du plus jeune étant "fortement dégradé". Surtout, il reste impossible de déterminer la relation affective qui les unissait. "On ne peut pas conclure scientifiquement quel genre de lien affectif unissait les deux victimes", prévient-il dans un communiqué.
Mais l'histoire est belle et la presse internationale s'emballe, en relayant parfois sans beaucoup de précautions l'hypothèse d'une relation charnelle entre les deux hommes : "Les 'amants de Pompéi' étaient-ils homosexuels ?"http://www.lepoint.fr/science/les-amants-de-pompei-etaient-ils-homosexuels-08-04-2017-2118278_25.php
Ce qui provoque la colère de Massimo Osanna.
”On ne répond plus aux journalistes, qui ont relayé à tort le fait que les victimes étaient un couple homosexuel. Il s'agit d'une déduction inexacte, merci de vous en tenir strictement à notre communiqué.”
— Le service de presse des fouilles de Pompéi
à franceinfo
Amants ou non, il est probable que personne, sauf eux, ne connaissent un jour l'entière vérité
Mathilde Goupil
franceinfo
France Télévisions
Deux membres d'une maisonnée, une mère et sa fille, un couple homosexuel... Le moulage des corps enlacés saisis par la lave du Vésuve en 79 après Jésus-Christ a donné lieu aux plus folles hypothèses depuis un siècle. Sans qu'elles soient toujours validées scientifiquement. France info fait le point sur ce qui a été dit et ce que l'on sait vraiment.
Le moulage tel qu'il a été découvert par Vittorio Spinazzola en 1914. (Soprintendenza Pompei)
Deux corps de plâtre enchevêtrés, qu'on croirait paisiblement endormis. A Pompéi, en Italie, deux héros anonymes ont reposé près de 2 000 ans dans le jardin d'une résidence, la maison du Cryptoportique, au long couloir souterrain. Découvert en 1914, le moulage est ressorti de l'oubli en ce début du mois d'avril. Des tests ADN http://www.francetvinfo.fr/sciences/histoire/les-amants-de-pompei-etaient-deux-hommes-revele-leur-adn_2136111.html
révèlent que ces corps enlacés – surnommés dans la presse "les amants de Pompéi" – étaient ceux de deux jeunes hommes, sans lien de parenté, conduisant certains observateurs à y voir l'ultime étreinte d'un couple homosexuel. Pourtant, ce n'est pas la première hypothèse avancée à propos de ces personnages, dont l'histoire rythme les travaux des scientifiques.
Les deux victimes doivent leur soudaine célébrité au travail d'un homme, Giuseppe Fiorelli. https://fr.wikipedia.org/wiki/Giuseppe_Fiorelli
A la fin du XIXe siècle, l'archéologue est chargé de diriger les fouilles de Pompéi. Pour conserver le maximum d'informations sur la vie avant l'éruption, "il applique aux restes humains la technique du moulage,https://nda.revues.org/2652
qu'on utilisait pour le mobilier ou l'architecture", explique à franceinfo Claude Pouzadoux, archéologue et directrice du centre Jean Bérard à Naples. Du plâtre est coulé dans les cavités laissées par les corps des Pompéiens disparus, ce qui permet d'obtenir un moulage de leur position et de leurs vêtements au moment de leur mort. Et ce qui préserve aussi certains résidus génétiques, agrégés dans le plâtre.
Une "famille" de 10 victimes retrouvées dans le même jardin
En 1914, un autre archéologue, l'Italien Vittorio Spinazzola, découvre dans le jardin de la maison du Cryptoportique le fameux moulage des deux corps, l'un allongé sur l'abdomen de l'autre. "Ce qu'on oublie de dire, c'est qu'il n'est pas le seul à être retrouvé à cet endroit", rappelle Nicolas Monteix, archéologue, chercheur au centre Jean Bérard. Les dépouilles appartiennent en effet à un ensemble de dix victimes, pour la plupart des squelettes (certains sont visibles à gauche, sur la photo ci-dessus). En étudiant les couches du sol, Vittorio Spinazzola retrace leurs dernières heures. En ce 24 août 79, les dix individus survivent initalement à la première vague de l'éruption du Vésuve, en se cachant dans une cave. Avant de sortir dans le jardin et d'être asphyxiés par les cendres des nuées ardentes.
Dans le premier volume de Notizie degli scavi ("Nouvelles des fouilles", PDF en italien), une revue dans laquelle Vittorio Spinazzola consigne ses découvertes, il se réjouit de l'état de conservation des deux "malheureux fugitifs" : "Les moulages donnent une bonne image de leur fin et de leur attitude extrêmement tendre." Il évoque aussi "les jambes aux contours féminins" du personnage de droite, étendu sur celui de gauche. En comparant la scène à une autre, également découverte à Pompéi, l'archéologue émet une hypothèse.
”[Il s'agit] de manière hautement probable et plausible, [de] l'ultime tableau de la famille qui vivait dans cette maison et ses dépendances.”
— Vittorio Spinazzola
S'agissait-il donc de parents ? Dans le texte, le mot "famille" est écrit en latin et non en italien, signale Nicolas Monteix. "La famille latine ne désigne pas simplement des gens qui ont un lien de sang, mais aussi un lien social. Elle inclut donc aussi les esclaves et potentiellement les affranchis qui habitaient ici." En 1914, Vittorio Spinazzola imagine donc être face à deux individus ayant vécu dans la même habitation, sans être forcément être biologiquement liés. L'analyse n'est pas scientifique. Il s'agit seulement d'une déduction réalisée à partir de la forme du moulage et de son environnement.
L'étreinte "émouvante" d'une "mère et sa petite fille" ?
Mais Vittorio Spinazzolla ne peut poursuivre ses travaux bien longtemps. Dès 1923, "son positionnement libéral gêne le régime mussolinien et lui vaut d'être renvoyé", explique Nicolas Monteix. Son successeur, Amedeo Maiuri, resté à la tête des fouilles jusqu'en 1961, entretient un lien "particulièrement ambigu" avec le fascisme (PDF https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00682311/document ), rappelle-t-il.
En se plongeant dans la douzième version de Pompéi, parue en 1970, un célèbre guide touristique rédigé sous la direction d'Amadeo Maiuri, Nicolas Monteix retrouve la trace d'un scénario légèrement différent de celui de Vittorio Spinazzolla. Dans un passage sur la maison du Cryptoportique, l'ouvrage évoque une relation filiale entre les deux personnages. "Le groupe de la mère avec sa petite fille qu'elle serre dans ses bras est particulièrement émouvant", peut-on lire. Impossible de savoir si cette phrase est écrite par Amadeo Maiuri ou l'un de ses confrères. Surtout qu'à la date de publication, le célèbre archéologue est mort depuis sept ans.
A-t-il voulu réécrire les dernières heures de Pompéi ? Plusieurs archéologues accusent aujourd'hui leur prédécesseur d'avoir déformé la vérité scientifique.
”Beaucoup de fantasmes sur les moulages sont nés avec Amedeo Maiuri. Il a voulu raconter des histoires, faire revivre le passé. Ce n'était pas un mauvais archéologue, mais il a beaucoup romancé ses découvertes.”
— Claude Pouzadoux
à franceinfo
L'hypothèse de l'étreinte entre une mère et sa fille reste tout de même dans les esprits, relayée encore en 2003 par l'archéologue Ernesto de Carolis dans un article sur la maison de Cryptoportique. Celui-ci écrit : "Parmi les victimes (...), la présence de deux corps enlacés – peut-être une mère et sa fille".
Des "amants" dont il est difficile de retrouver la trace
Comment les deux personnages sont-ils finalement devenus des "amants" ? A l'occasion de la publication des tests ADN du moulage début avril, Corriere del Mezzogiorno (en italien) affirme qu'après sa découverte par Vittorio Spinazzolla, "quelqu'un les baptise 'les amoureux'". "C'était en 1922, à l'aube de l'Italie fasciste, machiste et viriliste". Mais ni Claude Pouzadoux ni Nicolas Monteix ne retrouvent la trace de l'hypothèse d'un couple hétérosexuel dans les écrits des archéologues.
Le scénario n'est pourtant pas inenvisageable. Claude Pouzadoux rappelle que sous Mussolini, certaines trouvailles archéologiques "sont transformées pour dire la morale, pour montrer des exemples". "Ça arrive dans tous les pays et à toutes les époques. Hier comme aujourd'hui, on fait dire aux moulages ce qu'on veut." "Quand ils découvraient des squelettes dans de telles positions, Spinazzolla et d'autres archéologues après lui brodaient sur ce qu'aurait été leur dernière attitude avant la mort", estime Nicolas Monteix.
Deux hommes, âgés de 18 et 20 ans, à en croire l'ADN
Si toutes ces hypothèses ont pu émerger, c'est que pendant les décennies qui suivent la découverte du moulage et "faute de financements", "aucune étude scientifique n'est menée pour en savoir plus", se désole Claude Pouzadoux. En 2015, 130 millions d'euros de financements européens et italiens permettent finalement de lancer un chantier de restauration et d'études sophistiquées sur 86 moulages de Pompéi. Des études anthropologiques et des tests ADN à partir des os et de dents apportent un nouvel éclairage.
http://www.francetvinfo.fr/decouverte/vacances/de-pompei-a-petra-ces-joyaux-qui-tombent-en-ruines_360114.html
http://culturebox.francetvinfo.fr/patrimoine/pompei-2000-ans-apres-l-eruption-les-corps-petrifies-livrent-leurs-secrets-235595
Le directeur des fouilles de Pompéi, Massimo Osanna, révèle jeudi 6 avril que les corps sont ceux de deux hommes âgés de 18 et 20 ans, n'appartenant pas à la même famille. Mais il se montre prudent à deux égards. D'une part, ces résultats ne sont pas certains, l'ADN du plus jeune étant "fortement dégradé". Surtout, il reste impossible de déterminer la relation affective qui les unissait. "On ne peut pas conclure scientifiquement quel genre de lien affectif unissait les deux victimes", prévient-il dans un communiqué.
Mais l'histoire est belle et la presse internationale s'emballe, en relayant parfois sans beaucoup de précautions l'hypothèse d'une relation charnelle entre les deux hommes : "Les 'amants de Pompéi' étaient-ils homosexuels ?"http://www.lepoint.fr/science/les-amants-de-pompei-etaient-ils-homosexuels-08-04-2017-2118278_25.php
Ce qui provoque la colère de Massimo Osanna.
”On ne répond plus aux journalistes, qui ont relayé à tort le fait que les victimes étaient un couple homosexuel. Il s'agit d'une déduction inexacte, merci de vous en tenir strictement à notre communiqué.”
— Le service de presse des fouilles de Pompéi
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Mathilde Goupil
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