Au Japon, le chômage est au plus bas, on y trouve même une pénurie de main d'oeuvre
Page 1 sur 1
Au Japon, le chômage est au plus bas, on y trouve même une pénurie de main d'oeuvre
Le taux de chomage au Japon est au plus bas depuis 22 ans. Il est tombé à 2,8 % le mois dernier. Il y a 143 offres d’emplois pour chaque centaine de personnes qui en recherchent un. Toute personne qui veut travailler peut trouver un emploi. Il y a pénurie de main d’oeuvre. Des chaines de restaurants comme Jonathan’s et Gusto qui offrent un service 24 heures sur 24 d’un bout à l’autre de l’archipel doivent fermer 80 % de leurs restaurants la nuit. Pendant au moins cinq heures. Car elles ne trouvent pas assez d’employés.
Les entreprises de transport et de logistique manquent de chauffeurs de camion, perturbant la livraison des colis de sociétés de commerce en ligne comme Amazon, en forçant les entreprises de transports à augmenter leurs prix pour livrer ces colis. Les maisons pour personnes agées, les crèches manquent d’employés et la reconstruction des régions dévastées, en 2011, par le tsunami géant dans le nord-est du Japon prend du retard faut de menuisiers, de maçons en nombres suffisants.
Le chomage si bas à cause du vieillissement accéléré de la population
Le Japon va perdre 40 millions d’habitants ces quarante prochaines années. Il en compte aujourd’hui 126 millions. Le premier ministre Shinzo Abe pensait pouvoir stabiliser cette diminution de la population à 100 millions d’habitants d’ici à 2050. Mais il n’y arrivera sans doute pas. Ce qui frappe, c’est la vitesse de la diminution de la population japonaise, les décès sont plus élevés que les naissances depuis 7 ou 8 ans maintenant.
Le gouvernement a plusieurs solutions
Les plus de 65 ans représentent aujourd’hui 28 % de la population japonaise. En France 19 %. La population en âge de travailler baisse chaque annee de 500 000 personnes. Le Japon refuse toujours de s’ouvrir à l’immigration. Même s’il commence à laisser entrer des "gastarbeiter", des travailleurs hôtes au bénéfice de visas d’une durée de cinq ans. Il fait revenir sur le marché du travail des femmes et des personnes agées. 68 % des Japonaises travaillent. De plus en plus de retraités travaillent aussi. Le Japon investit encore massivement dans la robotique pour compenser ce manque de chômeurs. Ses entreprises, elles, délocalisent toujours plus leur production à l’étranger.
Re: Au Japon, le chômage est au plus bas, on y trouve même une pénurie de main d'oeuvre
Un cinquième des Japonais actifs risquent la mort par surmenage au travail
De nombreuses morts liées à l'épuisement au travail sont enregistrées chaque année au Japon.
Un cinquième des Japonais qui travaillent risquent de mourir de "karoshi", c'est-à-dire de surmenage, selon un rapport gouvernemental sur ce phénomène caractéristique de la société au Japon. Le rapport fait partie du premier livre blanc sur ce phénomène, un document approuvé vendredi 7 octobre par le cabinet du Premier ministre, Shinzo Abe.
Des centaines de décès liés à l'épuisement au travail, par crise cardiaque, accident vasculaire cérébral ou suicide, sont enregistrés chaque année au Japon, ainsi que de nombreux problèmes de santé graves. Des cas qui entraînent des poursuites judiciaires et des appels à s'attaquer au problème.
Plus de 20% des Japonais travaillent au moins 49 heures par semaine
Même si l'image populaire du salarié japonais trimant de très longues heures pour son employeur avant de prendre le dernier train pour rentrer chez lui est en train de changer, beaucoup de Japonais continuent à passer au bureau beaucoup plus d'heures que leurs homologues dans les autres économies modernes.
Selon le rapport, 22,7% des firmes japonaises interrogées entre décembre 2015 et janvier 2016 ont déclaré que certains de leurs employés faisaient plus de 80 heures supplémentaires chaque mois - 80 étant officiellement le seuil à partir duquel le risque de mourir de surmenage est considéré comme sérieux.
L'étude indique aussi que 21,3% des employés japonais travaillent 49 heures ou plus par semaine en moyenne, contre 16,4% des employés aux Etats-Unis, 12,5% en Grande-Bretagne et 10,4% en France. Le rapport rapporte aussi que les employés japonais ont fait état de niveaux élevés de stress liés à leur travail.
De nombreuses morts liées à l'épuisement au travail sont enregistrées chaque année au Japon.
Un cinquième des Japonais qui travaillent risquent de mourir de "karoshi", c'est-à-dire de surmenage, selon un rapport gouvernemental sur ce phénomène caractéristique de la société au Japon. Le rapport fait partie du premier livre blanc sur ce phénomène, un document approuvé vendredi 7 octobre par le cabinet du Premier ministre, Shinzo Abe.
Des centaines de décès liés à l'épuisement au travail, par crise cardiaque, accident vasculaire cérébral ou suicide, sont enregistrés chaque année au Japon, ainsi que de nombreux problèmes de santé graves. Des cas qui entraînent des poursuites judiciaires et des appels à s'attaquer au problème.
Plus de 20% des Japonais travaillent au moins 49 heures par semaine
Même si l'image populaire du salarié japonais trimant de très longues heures pour son employeur avant de prendre le dernier train pour rentrer chez lui est en train de changer, beaucoup de Japonais continuent à passer au bureau beaucoup plus d'heures que leurs homologues dans les autres économies modernes.
Selon le rapport, 22,7% des firmes japonaises interrogées entre décembre 2015 et janvier 2016 ont déclaré que certains de leurs employés faisaient plus de 80 heures supplémentaires chaque mois - 80 étant officiellement le seuil à partir duquel le risque de mourir de surmenage est considéré comme sérieux.
L'étude indique aussi que 21,3% des employés japonais travaillent 49 heures ou plus par semaine en moyenne, contre 16,4% des employés aux Etats-Unis, 12,5% en Grande-Bretagne et 10,4% en France. Le rapport rapporte aussi que les employés japonais ont fait état de niveaux élevés de stress liés à leur travail.
Sujets similaires
» Nos voisins allemands n’ont, pas plus que nous, trouvé la solution au chômage de longue durée
» Carburants : "pas de pénurie" en Bretagne
» Côtes-d'Armor. Eau potable : un risque de pénurie alarmant
» Au Japon, il faut la permission de son patron pour tomber enceinte
» Diwan Paris. C'est vraiment fini ...... Il y a pénurie d'enseignants de breton.
» Carburants : "pas de pénurie" en Bretagne
» Côtes-d'Armor. Eau potable : un risque de pénurie alarmant
» Au Japon, il faut la permission de son patron pour tomber enceinte
» Diwan Paris. C'est vraiment fini ...... Il y a pénurie d'enseignants de breton.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum