SAINT BRIEUC Restauration. L'insatiable Thierry Martin

Publié le 08 juin 2017 Julien Molla

Après le restaurant asiatique Le Zen et la brasserie Breiz, Thierry Martin s'apprête à ouvrir une nouvelle adresse au centre commercial des Champs. Au programme : un food-truck et un restaurant à viande qui devraient ouvrir mi-octobre et permettre sept embauches.


Il aurait pu se contenter du succès du Zen, son restaurant asiatique ouvert depuis bientôt quatre ans, ou de celui de la brasserie Breiz, qui fête ses deux ans et demi. Mais le restaurateur Thierry Martin est un homme de défis, « allergique à la routine ». Son nouveau challenge : ouvrir un food-truck à destination des jeunes et un restaurant à viande dans les deux cellules commerciales situées à côté du Breiz, au centre commercial des Champs. « Ce double projet, ce n'est pas celui d'un homme d'affaire mais de quelqu'un de passionné », explique celui qui travaille depuis un an et demi à cette nouvelle adresse. « Le Zen et le Breiz tournent bien. Je voulais apporter autre chose de différent avec une offre originale. »



Sandwichs façon Vietnam

Ce double concept, Thierry Martin l'a déjà en tête. Si la nouvelle terrasse de 150 m² viendra compléter celle du Breiz, la cellule globale, de 250 m², proposera deux ambiances totalement différentes. Dans un tiers de la cellule, il sera question « de burgers des cinq continents et de sandwichs dans l'esprit du Vietnam, servis chauds avec des saveurs parfumées », détaille le restaurateur. Le reste, deux tiers des 250 m², sera réservé aux « viandards ». « J'aimerais une ambiance espagnole avec des gens qui vont et viennent, poursuit Thierry Martin. Mais surtout, je veux proposer des viandes à maturation. C'est quelque chose qui se fait beaucoup dans les grandes villes et que je voudrais faire découvrir aux Briochins. »



Sept nouvelles embauches


L'ensemble devrait ouvrir mi-octobre.



« Le Breiz a été choisi pour s'occuper des repas du salon du tatouage qui a lieu début novembre, se félicite Thierry Martin. Pour être tranquille, nous devons être prêts avant. Sinon, il faudra reporter l'ouverture à début janvier. » Pour faire fonctionner l'ensemble, le restaurateur va s'appuyer sur les responsables de salle et de cuisine du Breiz. Et va embaucher sept personnes qui rejoindront les 25 salariés du Zen et du Breiz. C'est d'ailleurs un des aspects dont est le plus fier le sexagénaire, qui a passé dix ans de sa vie au Vietnam. « Si je peux avoir donné du travail à 32 personnes cinq ans après mon retour en France, ça me comble. » Car son nouveau projet, Thierry Martin le voit comme une vitrine de la ville. « Avec cette aventure, je veux prouver que le dynamisme individuel peut aussi profiter aux habitants et à Saint-Brieuc. »



Des cellules vides depuis plus de trois ans

« Cette ouverture s'inscrit dans un ensemble plus vaste d'évolution de la ville, poursuit-il. La gare, le port du Légué, la future Fnac. Tout ça porte à l'optimiste ! » Cette figure de la restauration briochine sait de quoi il parle puisqu'avec ce projet, il va investir des cellules commerciales restées vides depuis trois ans et demi. « Je lorgnais dessus depuis longtemps », s'amuse-t-il. Un optimisme qui ne lui fait même pas envisager l'échec. « Si l'un des concepts ne fonctionne pas, on donnera plus d'importance à l'autre. » Et si le succès est au rendez-vous, a-t-il d'autres projets en tête ? « Ces trois adresses, ce sont des aventures qu'on a construit en famille, avec ma femme. L'avenir, je lui laisse ainsi qu'à mes enfants. » Lui pourra toujours poursuivre la promotion de Saint-Brieuc à travers son nouveau rôle à la Chambre de commerce et d'industrie. Tout en continuant à venir saluer ses clients.


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