Lycéens martyrs. Un hommage demain
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Lycéens martyrs. Un hommage demain
Publié le 10 décembre 2017
Jean Geffroy, avec le nécessaire à raser de son camarade et homonyme Georges qu'il a gardé en souvenir.
Jean Geffroy réside à Ploufragan. Il est le dernier survivant de la tragédie du 10 décembre 1943, jour où 21 lycéens et élèves-maîtres du lycée Anatole-Le Braz furent arrêtés par les feldgendarmes (policiers militaires allemands) cernant l'établissement. L'ancien élève-maître, aujourd'hui âgé de 92 ans, de la promotion Latude (1941-1944) est emprisonné avec ses camarades et voué aux pires sévices nazis. Un mois d'attente partagée entre l'espoir et l'angoisse sous les coups des interrogatoires.
Puis la liberté retrouvée à la mi-janvier 1944 pour une raison très précise, à un détail près.
« À cause de mon prénom »
« Je dois ma libération de la prison de Saint-Brieuc à cause de mon prénom. Les nazis recherchaient Georges Geffroy, suite à une dénonciation », se souvient Jean. Il a conservé le nécessaire à raser appartenant à son compagnon d'infortune, en mémoire de Georges avec lequel il partageait la même cellule. Après le décès de son camarade de classe, Joseph Morfoisse, survenu en mars dernier, puis en septembre de celui d'André Monfort, Jean Geffroy est désormais le seul témoin de cette promotion et de la tragique arrestation. Il y a 74 ans.
http://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/saint-brieuc/lyceens-martyrs-un-hommage-demain-10-12-2017-11774044.php
Jean Geffroy, avec le nécessaire à raser de son camarade et homonyme Georges qu'il a gardé en souvenir.
Jean Geffroy réside à Ploufragan. Il est le dernier survivant de la tragédie du 10 décembre 1943, jour où 21 lycéens et élèves-maîtres du lycée Anatole-Le Braz furent arrêtés par les feldgendarmes (policiers militaires allemands) cernant l'établissement. L'ancien élève-maître, aujourd'hui âgé de 92 ans, de la promotion Latude (1941-1944) est emprisonné avec ses camarades et voué aux pires sévices nazis. Un mois d'attente partagée entre l'espoir et l'angoisse sous les coups des interrogatoires.
Puis la liberté retrouvée à la mi-janvier 1944 pour une raison très précise, à un détail près.
« À cause de mon prénom »
« Je dois ma libération de la prison de Saint-Brieuc à cause de mon prénom. Les nazis recherchaient Georges Geffroy, suite à une dénonciation », se souvient Jean. Il a conservé le nécessaire à raser appartenant à son compagnon d'infortune, en mémoire de Georges avec lequel il partageait la même cellule. Après le décès de son camarade de classe, Joseph Morfoisse, survenu en mars dernier, puis en septembre de celui d'André Monfort, Jean Geffroy est désormais le seul témoin de cette promotion et de la tragique arrestation. Il y a 74 ans.
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