Saint-Brieuc. Réaménagement du centre-ville : le planning des travaux dévoilé

Le réaménagement des rues du centre-ville de Saint-Brieuc débutera en mai par le pont d’Armor et la rue de la gare dans le cadre du projet Transport Est-Ouest (TEO). Deux équipes de chantier avanceront d’est en ouest jusqu’à l’été 2019. Les deux prochaines années s’annoncent compliquées pour les automobilistes et les commerçants.

L’année 2017 a été compliquée pour les automobilistes et les commerçants, dans le centre-ville. Cela ne va pas s’arranger en 2018. Après une année de travaux sur les canalisations et les autres réseaux souterrains (électricité, télécom), on entre dans le vif du sujet. En construisant une voie de bus en site propre, le fameux projet Transport Est-Ouest (TEO), l’Agglomération et la Ville en profitent pour remodeler les principaux axes du centre-ville.


Deux équipes pour un chantier énorme




À partir du mois de mai 2018, deux équipes de chantier (bleue et rouge sur la carte) vont attaquer les travaux par le pont d’Armor et la rue de la gare. Elles vont tout doucement glisser vers l’ouest au fil des mois. Ce planning prévisionnel a été présenté, hier soir, à l’occasion d’une réunion publique à la mairie.

Une soixantaine de Briochins étaient présents. Ils n’ont pas vraiment interpellé les élus sur les travaux. Ils savent qu’ils ne pourront pas y couper. Ni sur le projet TEO en lui-même. « Ce qui intéresse le plus les gens, ce sont les aménagements qui seront faits autour », commente un observateur attentif dans le public : accessibilité, emplacements pour les livraisons, etc.

« Rendre le centre-ville plus agréable »

Le projet TEO, c’est aussi « une requalification urbaine du centre-ville pour le rendre plus agréable à vivre », dixit Ronan Kerdraon, vice-président à l’Agglo en charge des transports.

Le restaurateur Alain Hion a pris la parole pour questionner les techniciens sur les aménagements de la place du Guesclin : bancs, espaces de verdure… « C’est une place intime aujourd’hui. Demain, avec la démolition du chapeau de gendarme, elle sera à plat, de façade à façade », répond l’urbaniste en charge du projet. La réponse ne convient pas au restaurateur qui affirme : « On ne veut pas de la population que l’on a aujourd’hui sur cette place. »


« On peut faire le plus beau projet du monde, si les gens ne se sentent pas en sécurité, ils ne viendront pas », renchérit Ronan Kerdraon. Ce à quoi le chargé de projet Maël Caillebot répond : « Nous travaillons aussi avec la police pour prendre en considération cet aspect. »


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