A Saint-Brieuc, des « signaux positifs » pour le commerce de centre-ville
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A Saint-Brieuc, des « signaux positifs » pour le commerce de centre-ville
La situation commence doucement à s’améliorer dans la préfecture des Côtes-d’Armor qui, comme bon nombre de villes moyennes, souffre de la croissance exponentielle des surfaces commerciales en périphérie, du coût parfois prohibitif des loyers et de la concurrence du e-commerce
LE MONDE | 08.12.2017 à 12h19 • Mis à jour le 08.12.2017 à 14h52 | Par Nicolas Legendre (Rennes, correspondance)
Plus qu’une « banale » inauguration, c’est un symbole fort. Fin novembre 2017, un magasin Fnac a ouvert dans le centre-ville de Saint-Brieuc. L’installation de cette enseigne nationale, évoquée de longue date, constitue un événement pour la préfecture des Côtes-d’Armor, dont le taux de vacance des locaux commerciaux est le plus élevé parmi les villes bretonnes de plus de 10 000 habitants et l’un des plus importants en France dans cette même catégorie. Elle s’ajoute à d’autres signaux jugés « positifs » pour l’attractivité d’un cœur de ville régulièrement présenté, ces dernières années, comme « moribond ».
L’offre commerciale briochine a souffert – et continue de souffrir – de maux désormais bien connus : croissance exponentielle de la surface commerciale en périphérie, coût parfois prohibitif des loyers, difficultés de stationnement, concurrence du commerce en ligne… A cela s’ajoutent un aménagement urbain confus, un manque de mise en valeur du patrimoine, ainsi qu’une démographie atone. En 2016, selon les chiffres de l’étude Procos, le taux de vacance des locaux commerciaux atteignait 19,6 % dans le centre de la cité, soit plus que les 11,3% de la moyenne nationale. Il semble cependant que la situation soit en train d’évoluer.
« Depuis environ dix-huit mois, on recommence à avoir des demandes d’occupation de locaux, affirme Benoit Le Rest, vice-président de l’association de commerçants Boutik’n’co. Des espaces entre 80 et 150 m² trouvent assez facilement preneur. Nous n’avions pas connu ça depuis des années. La semaine de l’ouverture de la Fnac, nous avons eu cinq inaugurations. » M. Le Rest évoque un regain d’« imagination », de la part des porteurs de projets commerciaux, qui correspondrait à de nouvelles attentes : « Un bar à céréales vient d’ouvrir. C’était inimaginable il y a quelques années. On a aussi, par exemple, un nouveau restaurant à burgers façon scandinave
article incomplet http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/12/08/a-saint-brieuc-des-signaux-positifs-pour-le-commerce-de-centre-ville_5226714_3234.html
LE MONDE | 08.12.2017 à 12h19 • Mis à jour le 08.12.2017 à 14h52 | Par Nicolas Legendre (Rennes, correspondance)
Plus qu’une « banale » inauguration, c’est un symbole fort. Fin novembre 2017, un magasin Fnac a ouvert dans le centre-ville de Saint-Brieuc. L’installation de cette enseigne nationale, évoquée de longue date, constitue un événement pour la préfecture des Côtes-d’Armor, dont le taux de vacance des locaux commerciaux est le plus élevé parmi les villes bretonnes de plus de 10 000 habitants et l’un des plus importants en France dans cette même catégorie. Elle s’ajoute à d’autres signaux jugés « positifs » pour l’attractivité d’un cœur de ville régulièrement présenté, ces dernières années, comme « moribond ».
L’offre commerciale briochine a souffert – et continue de souffrir – de maux désormais bien connus : croissance exponentielle de la surface commerciale en périphérie, coût parfois prohibitif des loyers, difficultés de stationnement, concurrence du commerce en ligne… A cela s’ajoutent un aménagement urbain confus, un manque de mise en valeur du patrimoine, ainsi qu’une démographie atone. En 2016, selon les chiffres de l’étude Procos, le taux de vacance des locaux commerciaux atteignait 19,6 % dans le centre de la cité, soit plus que les 11,3% de la moyenne nationale. Il semble cependant que la situation soit en train d’évoluer.
« Depuis environ dix-huit mois, on recommence à avoir des demandes d’occupation de locaux, affirme Benoit Le Rest, vice-président de l’association de commerçants Boutik’n’co. Des espaces entre 80 et 150 m² trouvent assez facilement preneur. Nous n’avions pas connu ça depuis des années. La semaine de l’ouverture de la Fnac, nous avons eu cinq inaugurations. » M. Le Rest évoque un regain d’« imagination », de la part des porteurs de projets commerciaux, qui correspondrait à de nouvelles attentes : « Un bar à céréales vient d’ouvrir. C’était inimaginable il y a quelques années. On a aussi, par exemple, un nouveau restaurant à burgers façon scandinave
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