LA SANDALETTE DE PLOUHA
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment :
Smartphone Xiaomi 14 – 512 Go- 6,36″ 5G ...
Voir le deal
599 €

Il existerait 5 formes de diabète et non pas 2

Aller en bas

Il existerait 5 formes de diabète et non pas 2 Empty Il existerait 5 formes de diabète et non pas 2

Message par Admin Mer 7 Mar - 15:59

Cette classification plus précise devrait permettre d’affiner les traitements des patients diabétiques.

Il existerait 5 formes de diabète et non pas 2 Sans_965
©️ Mario Anzuoni/REUTERS Mesure du taux d’insuline en laboratoire. Dès l’enfance, les patients ne produisent pas ou peu d’insuline, hormone qui permet de réguler le taux de sucre dans le sang.

Jusqu’à présent le diabète était divisé en deux grandes familles: diabète de type 1 et de type 2. Pourtant, il pourrait exister jusqu’à cinq formes de cette maladie, dans laquelle les patients présentent un excès chronique de sucre dans le sang.

Selon la classification actuelle, le diabète de type 1 touche environ 10 % des diabétiques: dès l’enfance, les patients ne produisent pas ou peu d’insuline, hormone qui permet de réguler le taux de sucre dans le sang.

Dans le diabète de type 2, les cellules du corps deviennent plus résistantes à l’insuline, à cause de facteurs multiples dont un mauvais régime alimentaire et le manque d’activité physique. Mais n’est-ce pas une classification trop simpliste? Un malade atteint de diabète de type 2 est-il semblable à un autre? N’est-il pas possible de mettre en place une classification plus précise? C’est la question que s’est posée une équipe de chercheurs suédois. Selon leurs résultats publiés dans la revue Lancet Diabetes and Endocrinology, le 1er mars, il existerait en réalité cinq formes de diabète, et non deux.

«Médecine de précision»

Sur les 14 000 Suédois diabétiques, qui ont participé à l’étude, certains avaient un diabète de type 1 (sous-groupe 1), tel que défini actuellement: une maladie auto-immune, dans lesquelles les anticorps du patient s’attaquent à son propre pancréas, producteur d’insuline. Le patient, incapable de produire l’hormone, doit être traité par injections d’insuline (insulinothérapie).

Les autres malades, c’est-à-dire les diabétiques de type 2, ont été répartis par les médecins suédois en quatre nouvelles familles. Les patients déficients en insuline (sous-groupe 2) avaient les mêmes caractéristiques que les diabétiques de type 1, sans les anticorps spécifiques de la pathologie. Le sous-groupe 3 était constitué de patients résistants à l’insuline et qui étaient obèses. Dans les deux dernières catégories (4 et 5), les patients étaient aussi obèses mais sans résistance à l’insuline. Les patients étaient plus âgés dans le dernier sous-groupe.

Et à chaque forme, ses complications. Chez les patients déficients en insuline (sous-groupe 2), le risque d’avoir une rétinopathie (maladie de l’œil) liée au diabète était plus élevé que dans les autres sous-groupes. Ceux qui avaient un diabète résistant à l’insuline (sous-groupe 3) étaient également plus susceptibles de développer une atteinte rénale. «Attention, cela ne signifie pas que seuls les patients avec un diabète résistant à l’insuline risquent de développer des maladies rénales. On a l’impression, selon cette étude, qu’ils sont plus nombreux à souffrir de ces complications, et, surtout, qu’elles surviennent plus tôt», explique le Pr Fabrice Bonnet, endocrinologue au CHU de Rennes.

Les chercheurs suédois l’assurent: cette nouvelle classification va permettre de mettre en place des «traitements individualisés», ce qui représente «un premier pas vers la médecine de précision». Même si, pour le moment, ils ne donnent pas d’indications sur les traitements adaptés à chaque sous-groupe.


L’arsenal thérapeutique pour traiter le diabète en France était constitué, jusqu’à il y a une quinzaine d’années, de l’insuline d’un côté et des molécules antidiabétiques, telles que la metformine (qui favorise l’action de l’insuline) de l’autre. «Depuis quelques années cependant, de nouvelles thérapeutiques ont été développées dont certaines sont disponibles en France et d’autres encore en attente d’un remboursement, comme les inhibiteurs de SGLT2, qui permettent de prévenir les complications rénales», souligne le Pr Fabrice Bonnet.


figaro Aurélie Franc 07.03.2018
Admin
Admin
Admin

Messages : 16499
Date d'inscription : 07/04/2015
Age : 69
Localisation : cotes d'armor

https://lasandalettedeplouha.lebonforum.com

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum