LES REVOLTES BRETONNES
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LES REVOLTES BRETONNES
Séverine Breton - Publié le 19/03/2018 à 13:00, mis à jour le 19/03/2018 à 14:28
“Nous sommes en 50 avant Jésus-Christ. Toute la Gaule est occupée par les Romains... Toute ? Non. Un petit village peuplé d’irréductibles Gaulois résiste encore et toujours à l’envahisseur...” Est-ce vraiment un hasard si Goscinny et Uderzo ont placé ce village d’irréductibles quelque part en Armorique ? Déterminés, têtus, bagarreurs... l’image a été collée aux Bretons par une certaine presse de la fin du XIXe siècle. On se plaisait à dire que les gens du Nord étaient chaleureux, et les Bretons têtus. Il faut dire que la réputation n’est pas totalement, ni complètement usurpée. Au fil des siècles, les Bretons se sont quelques fois révoltés… et ont su se montrer têtus. À l’occasion des 50 ans de mai 1968, petit retour sur les grandes luttes :
Colbert écrivait que "L’art de l’imposition consiste à plumer l’oie pour obtenir le plus possible de plumes avec le moins possible de cris."
En 1675, la France est en guerre contre les Provinces Unies. Pour financer ses troupes, Louis XIV a besoin d’argent. Il décide de créer de nouvelles taxes : sur le tabac, sur la vaisselle en étain, et sur les papiers timbrés. Tous les actes, testaments, contrats de vente devront être rédigés sur un papier aux fleurs de Lys à 1 sol la feuille.
Pline / CC
La révolte gronde. Rennes et Nantes se soulèvent, les bureaux de papier timbré sont pillés, des châteaux sont assiégés, parfois brûlés. Les nobles sont attaqués et tués, et la colère se propage très vite : Guingamp, Fougères, Dinan, Morlaix.
Dans le Poher, un notaire prend la tête de la révolte, il se nomme Sébastien Le Balp. Il lève une armée qui comptera jusqu'à 30 000 hommes. Pour rameuter les insurgés, dans les villages, il fait sonner le tocsin des églises.
Les rebelles rédigent les Codes paysans ou 'codes pesovat' (ar pez a zo vat : ce qui est bon). Ils réclament l’abolition des droits de champart (l’un des impôts seigneuriaux qui peut atteindre 20 % de la récolte), l’abolition de la corvée. Ils exigent de pouvoir moudre leur farine où ils le souhaitent.
L’armée royale arrive alors en Bretagne. Sébastien le Balp est assassiné.
Et pour que le tocsin ne puisse plus battre le rappel des rebelles, les clochers des églises sont abattus. La répression s’abat sur le pays.
Au nom du Roi, les insurgés sont pendus aux arbres des chemins. On dit même à l’époque qu’il n’y a pas assez d’arbres, que les branches commencent à se pencher du poids qu’on leur donne. D’autres rebelles sont envoyés aux galères, ou roués de coups en place publique.
Les représailles n’en finissent pas. À Rennes, les hommes sont jetés par les fenêtres de leurs maisons, les femmes violées, les enfants embrochés et rôtis !
La taxe sur le papier timbré est maintenue. Et pour s’être révoltée, la Bretagne est condamnée à payer. Les Bretons vont donc ranger leurs bonnets rouges. pour un temps. au moins.
De retour trois siècles plus tard
Quelque trois siècles plus tard, en 2013, une autre taxe va faire ressortir les Bretons dans la rue. À l’époque, l’agriculture et l’agroalimentaire de la région sont au plus mal. Plusieurs entreprises sont en difficulté : Gad, et ses 900 salariés va fermer, Doux, Tilly Sabco sont dans la tourmente.
Au même moment, sur les routes, apparaissent des portiques. issus du Grenelle de l’Environnement, ils doivent servir à percevoir des taxes sur les transports par camions.
Agriculteurs, ouvriers des abattoirs, chefs d’entreprise... beaucoup craignent que cela ne soit fatal à l’économie bretonne. À Quimper, puis à Carhaix, des milliers de personnes se rassemblent sous le slogan : "Vivre, décider et travailler en Bretagne".
Des opérations sont organisées au pied des portiques. "Coup de vent", pour faire tomber une à une les différentes installations. Au total, 10 portiques sont endommagés, détruits ou démontés.
“Nous sommes en 50 avant Jésus-Christ. Toute la Gaule est occupée par les Romains... Toute ? Non. Un petit village peuplé d’irréductibles Gaulois résiste encore et toujours à l’envahisseur...” Est-ce vraiment un hasard si Goscinny et Uderzo ont placé ce village d’irréductibles quelque part en Armorique ? Déterminés, têtus, bagarreurs... l’image a été collée aux Bretons par une certaine presse de la fin du XIXe siècle. On se plaisait à dire que les gens du Nord étaient chaleureux, et les Bretons têtus. Il faut dire que la réputation n’est pas totalement, ni complètement usurpée. Au fil des siècles, les Bretons se sont quelques fois révoltés… et ont su se montrer têtus. À l’occasion des 50 ans de mai 1968, petit retour sur les grandes luttes :
LES BONNETS ROUGES
Colbert écrivait que "L’art de l’imposition consiste à plumer l’oie pour obtenir le plus possible de plumes avec le moins possible de cris."
En 1675, la France est en guerre contre les Provinces Unies. Pour financer ses troupes, Louis XIV a besoin d’argent. Il décide de créer de nouvelles taxes : sur le tabac, sur la vaisselle en étain, et sur les papiers timbrés. Tous les actes, testaments, contrats de vente devront être rédigés sur un papier aux fleurs de Lys à 1 sol la feuille.
Pline / CC
La révolte gronde. Rennes et Nantes se soulèvent, les bureaux de papier timbré sont pillés, des châteaux sont assiégés, parfois brûlés. Les nobles sont attaqués et tués, et la colère se propage très vite : Guingamp, Fougères, Dinan, Morlaix.
Dans le Poher, un notaire prend la tête de la révolte, il se nomme Sébastien Le Balp. Il lève une armée qui comptera jusqu'à 30 000 hommes. Pour rameuter les insurgés, dans les villages, il fait sonner le tocsin des églises.
Les rebelles rédigent les Codes paysans ou 'codes pesovat' (ar pez a zo vat : ce qui est bon). Ils réclament l’abolition des droits de champart (l’un des impôts seigneuriaux qui peut atteindre 20 % de la récolte), l’abolition de la corvée. Ils exigent de pouvoir moudre leur farine où ils le souhaitent.
Représailles de l'armée
L’armée royale arrive alors en Bretagne. Sébastien le Balp est assassiné.
Et pour que le tocsin ne puisse plus battre le rappel des rebelles, les clochers des églises sont abattus. La répression s’abat sur le pays.
Au nom du Roi, les insurgés sont pendus aux arbres des chemins. On dit même à l’époque qu’il n’y a pas assez d’arbres, que les branches commencent à se pencher du poids qu’on leur donne. D’autres rebelles sont envoyés aux galères, ou roués de coups en place publique.
Les représailles n’en finissent pas. À Rennes, les hommes sont jetés par les fenêtres de leurs maisons, les femmes violées, les enfants embrochés et rôtis !
La taxe sur le papier timbré est maintenue. Et pour s’être révoltée, la Bretagne est condamnée à payer. Les Bretons vont donc ranger leurs bonnets rouges. pour un temps. au moins.
De retour trois siècles plus tard
Quelque trois siècles plus tard, en 2013, une autre taxe va faire ressortir les Bretons dans la rue. À l’époque, l’agriculture et l’agroalimentaire de la région sont au plus mal. Plusieurs entreprises sont en difficulté : Gad, et ses 900 salariés va fermer, Doux, Tilly Sabco sont dans la tourmente.
Au même moment, sur les routes, apparaissent des portiques. issus du Grenelle de l’Environnement, ils doivent servir à percevoir des taxes sur les transports par camions.
Agriculteurs, ouvriers des abattoirs, chefs d’entreprise... beaucoup craignent que cela ne soit fatal à l’économie bretonne. À Quimper, puis à Carhaix, des milliers de personnes se rassemblent sous le slogan : "Vivre, décider et travailler en Bretagne".
Des opérations sont organisées au pied des portiques. "Coup de vent", pour faire tomber une à une les différentes installations. Au total, 10 portiques sont endommagés, détruits ou démontés.
Re: LES REVOLTES BRETONNES
Les manifestations se font de plus en plus dures, violentes. En octobre 2014, Ségolène Royal annonce la fin des portiques écotaxe. Les bonnets rouges sont à nouveau rangés dans les armoires. Mais Thierry Merret, l’un des leaders du mouvement de 2013 garde le sien précieusement dans sa poche et prévient : "l’écotaxe n’est pas morte, les politiques continuent de vouloir l’instaurer. il n’y a pas une semaine où je ne croise quelqu’un qui me dit : 'Mon bonnet est prêt à ressortir.'"
REVOLTES PAYSANNES A MORLAIX
"SOS Paysans" : les mots s’écrivent en lettres noires sur l’écran de l’émission de télévision « 5 Colonnes à la Une ». Elles sont accompagnées de notes de musique comme pour sonner l’alarme. L’heure est grave en ce début des années 1960. Tout a changé très vite.
Dans les campagnes bretonnes de l’après-guerre, les fermes étaient encore très petites, peu mécanisées et surtout très peu rentables et puis, sont arrivés ensemble, le maïs, les engrais, les tracteurs, de nouvelles races de vaches.
Les gains de productivité sont impressionnants. Mais si l’agriculture a basculé dans le XXe siècle, le négoce lui, est resté bloqué au XIXe. Le "tope-la" règne toujours en maître sur la place de Saint-Pol.
Les agriculteurs décident d’agir. La bataille de l’artichaut se déroule en 1960, puis viennent celle des pommes de terre. des choux fleurs. Les légumiers léonards et bigoudens refusent de vendre en dessous d’un prix plancher.
Alexis Gourvennec, sauveur
Né en 1936 à Henvic, Alexis Gourvennec a passé son enfance en sabot. Il a été formé à la Jeunesse Agricole Catholique. Il veut redonner leur dignité aux paysans et affirme : "Quand la raison ne paie plus, il faut être déraisonnable."
En 1961, il crée la Sica : avec un marché au cadran, les producteurs espèrent ne plus subir la loi des négociants. Mais les acheteurs se font tirer l’oreille.
La colère éclate. À Pont-Aven, en mai, des centaines de kilos de pommes de terre sont enduites de gasoil et déversées dans les rues de la ville. Des urnes électorales sont brûlées.
Le 8 juin 1961, 2 000 agriculteurs décident d’occuper la sous-préfecture de Morlaix. Ils bloquent les voies avec leurs charrettes, dressent des barricades avec les pavés de la ville. Le soir, à l’issue de la manifestation, Alexis Gourvennec et Marcel Léon sont arrêtés et incarcérés.
Pendant 15 jours, les manifestations en solidarité des deux hommes gagnent la Bretagne, puis la France entière. Le 22 juin 1961, ils sont relaxés et conduits en triomphe dans les rues de Morlaix par 10 000 manifestants. 15 jours de prison ont fait d’Alexis Gourvennec une légende.
Plan d'action pour la Bretagne
Il devient le « Paysan directeur général », négocie directement avec le ministre, Edgard Pisani. En 1968, un plan d’action pour la Bretagne se met en place. Dans le cadre de la politique de désenclavement, le réseau routier (RN12 et RN 165) se dessine, le plan téléphonique breton voit le jour, et Alexis Gourvennec obtient la création d’un port en eaux profondes à Roscoff.
Le marché au cadran de Saint-Pol tourne enfin. Les agriculteurs arrachent enfin une cotation claire pour chaque légume, les prix sont transparents, les mêmes pour tous.
Re: LES REVOLTES BRETONNES
LE COMBAT DU JOINT FRANCAIS
L’année 1968 commence sous de sombres auspices en Bretagne. Le 26 janvier, les Fougerais défilent derrière 10 cercueils qui symbolisent les 10 usines qui viennent de fermer.
Ouvriers, paysans... l’inquiétude est partout. La région craint pour sa survie économique et se sent abandonnée par Paris. Alors quand les premiers appels à descendre dans les rues sont lancés, les Bretons répondent. Le 8 mai 1968, 25 000 personnes manifestent à Brest, 16 000 à Quimper, 10 000 à Lorient, 7 000 à Rennes, 6 000 à Saint-Brieuc. Le 13 mai, elles sont 15 000 à Brest et 12 000 à Rennes.
Dans les usines, les grèves commencent. Les ouvriers occupent des locaux. Fin mai, à Brest, 51 entreprises sont à l’arrêt dont six occupées. À Saint-Brieuc, un drapeau rouge flotte sur le vieux théâtre.
Les paysans entrent eux aussi dans la lutte, des meetings et des rondes de tracteurs s’organisent. Les petites villes se mobilisent aussi, notamment dans le centre Bretagne, à Merdrignac ou Gouarec, le tocsin résonne. Le mois de mai breton est agité. et sème des graines de colère qui vont très vite germer.
"Au Joint Français, les ouvriers bretons disent merde aux patrons." Le ton est donné. En 1972, à Saint-Brieuc, débute la grève du Joint Français.
Quelques années plus tôt, tout le monde avait pourtant voulu croire au miracle de la décentralisation. En 1962, le joint Français installe une usine à Saint-Brieuc. La commune lui a cédé le terrain à un prix dérisoire, l’entreprise annonce 2 000 embauches. Il n’y en aura que la moitié.
Humiliés
Beaucoup de ses salariés sont d’anciens paysans, les jeunes sont nombreux et tous ne peuvent pas rester à la ferme. Le Joint leur permet de rester au pays ! Mais, un jour, ils découvrent qu’à Bezons, près de Paris, pour les mêmes gestes, le même travail, les ouvriers du Joint Français sont payés 25 à 30 % plus chers qu’eux. Ils se sentent humiliés. et se mettent en grève illimitée. Ils réclament une hausse de 70 centimes de l’heure. la direction leur en propose 19 !
Le 10 mars, l’usine est occupée. Le 5 avril, les négociations sont au point mort, les salariés séquestrent la direction toute une nuit. Au petit matin, la CRS 13 arrive. Et soudain, Guy Burniaux se retrouve face à Jean Yvon, un copain. Pendant 4 ans, ils se sont assis presque tous les jours derrière la même table d’écolier du Lycée Curie. Mais là, ils sont dans deux camps différents. Guy craque, il empoigne son copain. "Vas- y ! Tape-moi dessus ! T'es là pour ça !"
Un photographe d'Ouest-France prend la photo. elle fait la une du journal. puis le tour du monde. Les ouvriers des environs, les paysans, tous se sentent touchés, salis par le mépris avec lequel le Joint Français traite ses salariés.
https://youtu.be/EAoOu3Ik5DM
Solidarité
Des comités de soutien se créent. Pendant deux mois, paysans et commerçants de la région apportent des vivres pour les familles des ouvriers. Dans certains magasins, des urnes sont installées pour collecter des fonds.
Chaque dimanche, on quête à la sortie des églises, 78 municipalités de la région votent des crédits exceptionnels, des matchs de foot, des concerts de soutien de Gilles Servat, Tri Yann et de Claude Nougaro viennent remplir la caisse des grévistes.
Le 8 mai, un protocole d’accord est enfin signé. la direction accorde aux Briochins une augmentation de 65 centimes de l’heure et une prime de fin d’année de 325 francs ! Après 2 mois de lutte, ils ont gagné !
PLOGOFF, LA LUTTE CONTRE LE NUCLEAIRE
En mars 1974, la France peine à se relever du premier choc pétrolier. Le gouvernement Messmer veut accélérer la construction des centrales nucléaires. Objectif : 200 centrales en l’an 2000.
Une centrale de 5 200 Mégawatts est prévue en Bretagne, plusieurs sites sont évoqués, Erdeven, Guimaec, Tréguennec. et Plogoff.
La lutte commence dès 1976 quand l’État envoie des géologues faire des études sur le site. La population leur bloque l’accès : "Ne perdez pas votre temps à mesurer quoi que ce soit, votre truc, on n’en veut pas !"
À la fin de l’année 1978, le site de Plogoff est pourtant choisi. "Feunteun aod" est jugé "idéal" par EDF. massif granitique solide, masse d’eau perpétuellement renouvelée par les courants et terrains incultes ! On fait sonner le glas au clocher de Plogoff.
Mobilisation
Les manifestations commencent, elles ne vont plus s’arrêter. En septembre, 5 000 personnes marchent sur la Pointe du Raz. 15 000 quelques jours plus tard à Brest.
Le 30 janvier 1980, les dossiers pour l’enquête d’utilité publique arrivent à la mairie de Plogoff. ils sont immédiatement brûlés. Le lendemain, l’enquête débute quand même. Les gendarmes mettent quatre heures pour atteindre le bourg. 4 heures pour parcourir deux kilomètres et demi. Toute la nuit, les habitants du cap ont fait vrombir les tronçonneuses, ils ont couché des arbres, enfoncé des pieux, monté des tas de pneus... ils ont décidé de barrer la route.
La mairie refuse d’ouvrir ses portes, alors l’enquête se déroule dans des camionnettes faisant office de mairies annexes. Elles sont gardées par des forces de l’ordre.
Face à l’énergie de l’atome, les habitants de Plogoff ont l’énergie du désespoir, et un certain sens de l’humour. La nuit, là où les mairies annexes ont pris l’habitude de stationner, ils épandent ordures et lisiers.
Enquête malmenée
Pendant six semaines, face aux camionnettes, la municipalité installe le bus de la commune. Quand il fait trop mauvais, les femmes s’y réfugient. Sinon, toute la journée, elles font face aux gendarmes mobiles. et souvent leurs regards en disent long.
Tous les soirs, lorsque les mairies annexes et les forces de l’ordre quittent les lieux, le même scénario se répète. À Plogoff, on baptise ça "la messe quotidienne". On se jette des noms d’oiseaux puis, très vite, toutes sortes de projectiles. À 4 h 55, les frondes sortent des poches. Cet office-là attire chaque jour de nouveaux fidèles.
https://youtu.be/mox2M5X6d28
Le 16 mars 1980, 50 000 personnes manifestent pour fêter la fin de cette enquête. Le 24 mai, 100 000 défilent sur la Pointe du raz. Un an plus tard, le 10 mai 1981, François Mitterrand est élu Président de la République. Conformément à ses promesses, il annonce l’abandon du projet ! Plogoff n’aura pas de centrale nucléaire.
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