Rose Héré, habitante d'Ouessant
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Rose Héré, habitante d'Ouessant
Rose Héré, habitante d'Ouessant, qui sauva 14 marins du cargo Vesper dans la nuit du 1 au 2 novembre 1903 !
Une lugubre nuit de novembre, au cœur des mois noirs qui glacent les sangs, un pinardier marseillais, le cargo à vapeur Vesper, -avec à son bord son capitaine Viel, trente-quatre hommes d’équipage et des barriques de vin chargées à Oran à destination de Rouen-, passa un très sale quart d’heure sur les eaux noires d’Iroise, écrasé par une chape de brume aveugle et froide, de celle qui éteint les lumières et les sons et plonge dans un monde des Enfers, comme hors du temps. Le navire s’éventre sur le granit de la pointe de Pern au petit matin. A bord d’un petit canot, quatorze marins quittent la coque déchirée, pas plus avancés car la purée de pois qui les entoure les enferme dans un monde sans rivage sur lequel accoster.
Ils errent et hèlent dans le petit matin glacé, avec le fol espoir qu’une bonne âme les guide vers la vie sauve et la terre ferme. C’est une fée Ouessantine, une fille de la pluie aux longs cheveux noirs, princesse Morgane aux pommettes hautes, à la peau mate, aux yeux bistres, à la lourde jupe de drap noir qui vole à leur secours. Enfin, plutôt que voler, qui plonge. Elle se jette –dit-on- à l’eau, gagne le canot aveugle à la dérive, se hisse à bord et, telle une figure de proue sauvage, guide alors les marins azimutés à bon port.
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https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/une-heroine-au-pays-des-naufrages-108203
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LE NAUFRAGE DU VESPER
http://www.archeosousmarine.net/vesper.php
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http://gouezou.canalblog.com/archives/2018/06/20/36503469.html
Pour une poignée de joyeux naufrageurs :
Une tête de congre
Un oignon rosé de Roscoff
2 poireaux
3 têtes d’ail
½ bouteille de vin rouge du Vesper (par un demi-fût, hein !), à défaut un Beaujolais ou un Côtes-de-Blaye
Un joli bouquet garni (composé de quelques feuilles de laurier frais, de branches de thym du jardin, de romarin, de sauge officinale)
Une noisette de beurre
Sel gris de Guérande
Poivre noir du moulin
Laver les poireaux, les émincer finement et ciseler l’oignon.
Dans une cocotte en fonte, faire revenir dans le beurre les gousses d’ail pelées et écrasées du plat du couteau, l’oignon et les poireaux. Ajouter la tête de congre et attendrir le tout pendant une trentaine de minutes. Ajouter alors le bouquet garni et le vin rouge. Saler doucement et poivrer sans faillir. Amener à ébullition. Couvrir et laisser frémir une trentaine de minutes. A bout de ce temps, rajouter un bon litre d’eau, amener à petite ébullition et laisser cuire une quarantaine de minutes ;
A l’aide d’une écumoire, prélever la tête de congre, en ôter peau et cartilage pour ne conserver que la chair émiettée. Ajouter la chair à la soupe et servir bien chaud avec du persil plat ciselé et des petits croûtons. Une authentique recette d’Iroise que je tiens de ma grand-mère.
Une lugubre nuit de novembre, au cœur des mois noirs qui glacent les sangs, un pinardier marseillais, le cargo à vapeur Vesper, -avec à son bord son capitaine Viel, trente-quatre hommes d’équipage et des barriques de vin chargées à Oran à destination de Rouen-, passa un très sale quart d’heure sur les eaux noires d’Iroise, écrasé par une chape de brume aveugle et froide, de celle qui éteint les lumières et les sons et plonge dans un monde des Enfers, comme hors du temps. Le navire s’éventre sur le granit de la pointe de Pern au petit matin. A bord d’un petit canot, quatorze marins quittent la coque déchirée, pas plus avancés car la purée de pois qui les entoure les enferme dans un monde sans rivage sur lequel accoster.
Ils errent et hèlent dans le petit matin glacé, avec le fol espoir qu’une bonne âme les guide vers la vie sauve et la terre ferme. C’est une fée Ouessantine, une fille de la pluie aux longs cheveux noirs, princesse Morgane aux pommettes hautes, à la peau mate, aux yeux bistres, à la lourde jupe de drap noir qui vole à leur secours. Enfin, plutôt que voler, qui plonge. Elle se jette –dit-on- à l’eau, gagne le canot aveugle à la dérive, se hisse à bord et, telle une figure de proue sauvage, guide alors les marins azimutés à bon port.
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https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/une-heroine-au-pays-des-naufrages-108203
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LE NAUFRAGE DU VESPER
http://www.archeosousmarine.net/vesper.php
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http://gouezou.canalblog.com/archives/2018/06/20/36503469.html
Pour une poignée de joyeux naufrageurs :
Une tête de congre
Un oignon rosé de Roscoff
2 poireaux
3 têtes d’ail
½ bouteille de vin rouge du Vesper (par un demi-fût, hein !), à défaut un Beaujolais ou un Côtes-de-Blaye
Un joli bouquet garni (composé de quelques feuilles de laurier frais, de branches de thym du jardin, de romarin, de sauge officinale)
Une noisette de beurre
Sel gris de Guérande
Poivre noir du moulin
Laver les poireaux, les émincer finement et ciseler l’oignon.
Dans une cocotte en fonte, faire revenir dans le beurre les gousses d’ail pelées et écrasées du plat du couteau, l’oignon et les poireaux. Ajouter la tête de congre et attendrir le tout pendant une trentaine de minutes. Ajouter alors le bouquet garni et le vin rouge. Saler doucement et poivrer sans faillir. Amener à ébullition. Couvrir et laisser frémir une trentaine de minutes. A bout de ce temps, rajouter un bon litre d’eau, amener à petite ébullition et laisser cuire une quarantaine de minutes ;
A l’aide d’une écumoire, prélever la tête de congre, en ôter peau et cartilage pour ne conserver que la chair émiettée. Ajouter la chair à la soupe et servir bien chaud avec du persil plat ciselé et des petits croûtons. Une authentique recette d’Iroise que je tiens de ma grand-mère.
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