La Bataille de Verdun : L'abri caverne des 4 Cheminées.
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La Bataille de Verdun : L'abri caverne des 4 Cheminées.
Photos : par Bunker Memory
Description et plans : Les Français à Verdun 1916
L'abri des 4 Cheminées est l'un des 3 abris de troupe qui existent dans le secteur de Verdun. Il se trouve dans la pente sud du ravin des Vignes, dans le secteur de Froideterre.
A l'origine , l'ouvrage est prévu pour loger des troupes de réserve et constituer une étape pour les relèves montantes qui empruntent le ravin des Vignes et gagnent le plateau de Thiaumont ou la crête de Fleury. Cependant, avec la bataille de Verdun, il est rapidement réquisitionné pour servir de poste de secours et d'état-major. Il sert notamment de poste de transition dans le rapatriement des blessés durant la nuit, vers le village de Bras ; cette tâche étant accomplie par les ambulanciers volontaires Américains et Irlandais.
Dès le début de l'offensive allemande, le 21 février, l'abri est régulièrement bombardé avec violence.
En juin, l'abri des 4 Cheminées est commandé par le colonel de Susbielle. Les conditions de vie dans la galerie sont épouvantables. Le bombardement incessant n'offre aucun répit aux occupants. Plus de 400 hommes, morts, blessés en attente d'évacuation, agents de liaison, coureurs épuisés, état-major, vivent dans un tumulte permanent. Les parois et le sol tremblant violemment à chaque instant, la poussière en suspension rend l'atmosphère pénible et la visibilité difficile.
A partir du 20 juin, avec le rapprochement des lignes Allemandes, le pilonnage devient intense. Les 305 et 380 mm tombent avec rage.
Le 22 juin, le pilonnage s'atténue mais les gaz sont employés massivement. Les hommes vivent en permanence avec leur masque à gaz. Un grand nombre d'entre eux meurent faute de masques efficaces.
Le soir, le feu d'artillerie reprend avec force. Durant toute la nuit, plus de 100 000 obus continuent à s'abattre sur le secteur.
Le 23 juin, dès l'aube, l'ennemi lance une attaque de grande envergure avec lance-flammes et fumigènes, s'étalant de la cote de Froideterre à celle de Vaux-Chapitre. Il a devant lui des régiments français à bout de force. L'ouvrage de Froideterre est atteint à 9 h 30 (à environ 1 km au nord-ouest de l'abri des 4 Cheminées).
En début d'après-midi, 4 compagnies du 114e B.C.P. alors en réserve au bois des Vignes, reçoivent l'ordre de se porter en toute urgence à l'abri des 4 Cheminées. En chemin, de nombreux soldats tombent foudroyés par les obus toxiques mais la marche se poursuit.
A leur arrivé, les Allemands sont parvenue jusqu'à l'abri, une mitrailleuse a été installée face aux 2 sorties et des grenades à main ont été jetées dans les cheminées, semant la panique dans la galerie.
Aussitôt, les chasseurs contre-attaquent à la baïonnette et réussissent, avec l'aide d'éléments du 297e R.I., à dégager l'abri, puis l'ouvrage de Froideterre en faisant reculer l'ennemi vers le village de Fleury.
Dans les mois qui suivent, l'abri des 4 Cheminées continue à être bombardé avec violence. Ce n'est qu'avec l'offensive du 24 octobre, puis celle du 15 décembre qu'il est définitivement mis hors de danger.
Le dépôt de munitions juste à côté
Description et plans : Les Français à Verdun 1916
L'abri des 4 Cheminées est l'un des 3 abris de troupe qui existent dans le secteur de Verdun. Il se trouve dans la pente sud du ravin des Vignes, dans le secteur de Froideterre.
A l'origine , l'ouvrage est prévu pour loger des troupes de réserve et constituer une étape pour les relèves montantes qui empruntent le ravin des Vignes et gagnent le plateau de Thiaumont ou la crête de Fleury. Cependant, avec la bataille de Verdun, il est rapidement réquisitionné pour servir de poste de secours et d'état-major. Il sert notamment de poste de transition dans le rapatriement des blessés durant la nuit, vers le village de Bras ; cette tâche étant accomplie par les ambulanciers volontaires Américains et Irlandais.
Dès le début de l'offensive allemande, le 21 février, l'abri est régulièrement bombardé avec violence.
En juin, l'abri des 4 Cheminées est commandé par le colonel de Susbielle. Les conditions de vie dans la galerie sont épouvantables. Le bombardement incessant n'offre aucun répit aux occupants. Plus de 400 hommes, morts, blessés en attente d'évacuation, agents de liaison, coureurs épuisés, état-major, vivent dans un tumulte permanent. Les parois et le sol tremblant violemment à chaque instant, la poussière en suspension rend l'atmosphère pénible et la visibilité difficile.
A partir du 20 juin, avec le rapprochement des lignes Allemandes, le pilonnage devient intense. Les 305 et 380 mm tombent avec rage.
Le 22 juin, le pilonnage s'atténue mais les gaz sont employés massivement. Les hommes vivent en permanence avec leur masque à gaz. Un grand nombre d'entre eux meurent faute de masques efficaces.
Le soir, le feu d'artillerie reprend avec force. Durant toute la nuit, plus de 100 000 obus continuent à s'abattre sur le secteur.
Le 23 juin, dès l'aube, l'ennemi lance une attaque de grande envergure avec lance-flammes et fumigènes, s'étalant de la cote de Froideterre à celle de Vaux-Chapitre. Il a devant lui des régiments français à bout de force. L'ouvrage de Froideterre est atteint à 9 h 30 (à environ 1 km au nord-ouest de l'abri des 4 Cheminées).
En début d'après-midi, 4 compagnies du 114e B.C.P. alors en réserve au bois des Vignes, reçoivent l'ordre de se porter en toute urgence à l'abri des 4 Cheminées. En chemin, de nombreux soldats tombent foudroyés par les obus toxiques mais la marche se poursuit.
A leur arrivé, les Allemands sont parvenue jusqu'à l'abri, une mitrailleuse a été installée face aux 2 sorties et des grenades à main ont été jetées dans les cheminées, semant la panique dans la galerie.
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