L’increvable casque des Poilus est plus résistant que les équipements militaires modernes
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L’increvable casque des Poilus est plus résistant que les équipements militaires modernes
Par Sacha MARTINEZ (avec AFP)
Une étude américaine s’est penchée sur le casque Adrian, utilisé par les Poilus au cours de la Première Guerre mondiale. Elle démontre qu’il protège mieux les soldats des traumatismes crâniens que le nouvel équipement moderne des militaires américains.
C’était mieux avant ? Pour certaines pièces d’équipement militaire, oui. Aussi surprenant que cela puisse paraître, des chercheurs de l’Université de Duke, aux États-Unis, ont démontré la plus grande résistance d’un casque de la Première Guerre mondiale à celui utilisé actuellement par l’armée américaine, face aux explosions. Et, cocorico, il est français.
Un outil pour lutter contre les éclats d’obus dans les tranchées
Nous sommes fin 1914, les combats font rage sur le front. Chaque jour, des centaines de soldats meurent dans les tranchées. La raison ? Principalement des blessures d’obus au niveau de la tête.
« 77 % des blessés le sont à la tête et 80 % décèdent. Avec l’arrivée du casque Adrian, ces chiffres chutent », constate le général Roland Stransky, président de la société des membres de la Légion d’honneur, auprès de l’édition du soir, à l’occasion des 100 ans de ce casque.https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/data/609/reader/reader.html?t=1446743709271#!preferred/1/package/609/pub/610/page/11
Le concepteur du casque repose dans la Manche
En 1915, le général Louis-Auguste Adrian met au point un casque de 700 grammes d’acier, équipé de sept pièces de cuir : le casque Adrian. Originaire de Metz, le concepteur éponyme du casque repose aujourd’hui à Genêts, dans la Manche. En tout, 22 millions de casques Adrian ont été fabriqués et distribués à travers l’Europe.
Le casque Adrian ne fait que 700 grammes mais il a permis de sauver la vie de milliers de soldats dans les tranchées. (Photo : Nathalie Lecornu-Baert / Ouest-France)
Ce casque léger n’est pas capable d’arrêter directement une balle de fusil ou de mitraillette, mais il est équipé d’un cimier, une pièce de métal fixée sur le sommet, destinée à amortir des chocs venant d’en haut. C’est cette caractéristique qui lui permet de rivaliser avec les équipements actuels.
« La crête au-dessus du casque pourrait protéger des ondes de choc »
En effet, d’après les chercheurs américains la pression exercée au-dessus du casque était similaire à celle reconnue pour provoquer des hémorragies cérébrales. Les tests ont montré que le risque était de 50 % sans casque, de 5 % avec le casque moderne américain et de 1 % seulement avec le casque français.
« Les casques ont été testés avec des ondes de choc de force variable, correspondant chacune à un type différent d’obus d’artillerie allemande explosant à une distance d’un à cinq mètres », explique l’université de Duke par voie de communiqué. (Photo : Joost Op’t Eynde / Université de Duke)
« La principale différence, c’est qu’il avait cette crête au sommet du casque. Même si elle avait été conçue pour protéger des éclats de métal, cette caractéristique pourrait bien aussi protéger des ondes de choc », estime Joost Op’t Eynde dans l’étude. Et donc des explosions.
Un casque utilisé par les pompiers jusque dans les années 70
Par la suite, de nouvelles versions du fameux casque Adrian ont été créées en France. D’abord en 1926, il a été conçu avec un métal plus résistant. Puis en 1936, avec cette fois un changement de design.
Le casque Adrian a été utilisé dans l’armée jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. Il a ensuite été l’apanage des pompiers jusqu’à la fin des années 1970.
ouest france
Une étude américaine s’est penchée sur le casque Adrian, utilisé par les Poilus au cours de la Première Guerre mondiale. Elle démontre qu’il protège mieux les soldats des traumatismes crâniens que le nouvel équipement moderne des militaires américains.
C’était mieux avant ? Pour certaines pièces d’équipement militaire, oui. Aussi surprenant que cela puisse paraître, des chercheurs de l’Université de Duke, aux États-Unis, ont démontré la plus grande résistance d’un casque de la Première Guerre mondiale à celui utilisé actuellement par l’armée américaine, face aux explosions. Et, cocorico, il est français.
Un outil pour lutter contre les éclats d’obus dans les tranchées
Nous sommes fin 1914, les combats font rage sur le front. Chaque jour, des centaines de soldats meurent dans les tranchées. La raison ? Principalement des blessures d’obus au niveau de la tête.
« 77 % des blessés le sont à la tête et 80 % décèdent. Avec l’arrivée du casque Adrian, ces chiffres chutent », constate le général Roland Stransky, président de la société des membres de la Légion d’honneur, auprès de l’édition du soir, à l’occasion des 100 ans de ce casque.https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/data/609/reader/reader.html?t=1446743709271#!preferred/1/package/609/pub/610/page/11
Le concepteur du casque repose dans la Manche
En 1915, le général Louis-Auguste Adrian met au point un casque de 700 grammes d’acier, équipé de sept pièces de cuir : le casque Adrian. Originaire de Metz, le concepteur éponyme du casque repose aujourd’hui à Genêts, dans la Manche. En tout, 22 millions de casques Adrian ont été fabriqués et distribués à travers l’Europe.
Le casque Adrian ne fait que 700 grammes mais il a permis de sauver la vie de milliers de soldats dans les tranchées. (Photo : Nathalie Lecornu-Baert / Ouest-France)
Ce casque léger n’est pas capable d’arrêter directement une balle de fusil ou de mitraillette, mais il est équipé d’un cimier, une pièce de métal fixée sur le sommet, destinée à amortir des chocs venant d’en haut. C’est cette caractéristique qui lui permet de rivaliser avec les équipements actuels.
« La crête au-dessus du casque pourrait protéger des ondes de choc »
En effet, d’après les chercheurs américains la pression exercée au-dessus du casque était similaire à celle reconnue pour provoquer des hémorragies cérébrales. Les tests ont montré que le risque était de 50 % sans casque, de 5 % avec le casque moderne américain et de 1 % seulement avec le casque français.
« Les casques ont été testés avec des ondes de choc de force variable, correspondant chacune à un type différent d’obus d’artillerie allemande explosant à une distance d’un à cinq mètres », explique l’université de Duke par voie de communiqué. (Photo : Joost Op’t Eynde / Université de Duke)
« La principale différence, c’est qu’il avait cette crête au sommet du casque. Même si elle avait été conçue pour protéger des éclats de métal, cette caractéristique pourrait bien aussi protéger des ondes de choc », estime Joost Op’t Eynde dans l’étude. Et donc des explosions.
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