les deux Schneider P16 qui ont ralenti l'avance des allemands à Haut-le-Wastia.
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les deux Schneider P16 qui ont ralenti l'avance des allemands à Haut-le-Wastia.
Loïc Radomiak a soulevé un point intéressant avec les deux Schneider P16 qui ont ralenti l'avance des allemands à Haut-le-Wastia. Michel Cornu est un tankiste français qui commande une automitrailleuse P16 au 1er GRDI. Le commandant De Longeau-Saint-Michel commande deux automitrailleuses P16 pour la reprise de Haut-le-Wastia durant le 13 mai.
J'ai trouvé dans l'excellent livre "La bataille de France jour après jour" de Dominique LORMIER, le témoignage de Michel Cornu sur son combat à Haut-le-Wastia :
Les deux vieilles automitrailleuses gravissent une côte et arrivent au sommet à la pointe du jour. Un spectacle extraordinaire, dans sa simplicité, nous attend. Devant nous, au milieu de la chaussée, un homme avance seul. Il est vêtu d’un imperméable kaki. Il tient un porte-cartes de la main gauche et son pistolet de la main droite. On ne voit que lui, alors que les armes invisibles crépitent de tous côtés. Quand nous arrivons à sa hauteur, il s’arrête et nous donne ses ordres : ‘’Suivez-moi, réglez votre allure sur la mienne ! Quand je m’arrêterai, je désignerai avec mon pistolet les objectifs à mitrailler.
Occupez-vous des maisons de gauche.’’ Il donne l’ordre à l’autre automitrailleuse de s’occuper du côté droit. Le commandant de Longeau Saint-Michel dirige alors l’opération ; il reprend sa marche lente, s’arrête de temps en temps et désigne les objectifs que les deux engins arrosent de courtes rafales, les fenêtres volent en éclats, on ne voit personne… En arrivant à la hauteur de l’église, le commandant nous fait signer de stopper, nous nous garons le dos à l’église, face aux maisons. Pour nous l’action semble terminée. Tout à coup, le pilote, qui observe ce qui se passe devant lui s’écrie : ‘’Des boches, courent dans la maison d’en face !’’ L’inverseur, qui visiblement commence à s’ennuyer, m’apostrophe : ‘’Michel, fous-leur un coup de 37 !’’ Il me tend un obus explosif à retard qui est immédiatement introduit dans le canon, lequel est prestement pointé vers la porte de la maison d’en face. Le coup part, l’obus traverse la porte et explose à l’intérieur. Tout a fonctionné correctement ! Peu de temps après, le commandant nous fait prévenir qu’il n’a plus besoin de nous et nous remercie de notre collaboration
J'ai trouvé dans l'excellent livre "La bataille de France jour après jour" de Dominique LORMIER, le témoignage de Michel Cornu sur son combat à Haut-le-Wastia :
Les deux vieilles automitrailleuses gravissent une côte et arrivent au sommet à la pointe du jour. Un spectacle extraordinaire, dans sa simplicité, nous attend. Devant nous, au milieu de la chaussée, un homme avance seul. Il est vêtu d’un imperméable kaki. Il tient un porte-cartes de la main gauche et son pistolet de la main droite. On ne voit que lui, alors que les armes invisibles crépitent de tous côtés. Quand nous arrivons à sa hauteur, il s’arrête et nous donne ses ordres : ‘’Suivez-moi, réglez votre allure sur la mienne ! Quand je m’arrêterai, je désignerai avec mon pistolet les objectifs à mitrailler.
Occupez-vous des maisons de gauche.’’ Il donne l’ordre à l’autre automitrailleuse de s’occuper du côté droit. Le commandant de Longeau Saint-Michel dirige alors l’opération ; il reprend sa marche lente, s’arrête de temps en temps et désigne les objectifs que les deux engins arrosent de courtes rafales, les fenêtres volent en éclats, on ne voit personne… En arrivant à la hauteur de l’église, le commandant nous fait signer de stopper, nous nous garons le dos à l’église, face aux maisons. Pour nous l’action semble terminée. Tout à coup, le pilote, qui observe ce qui se passe devant lui s’écrie : ‘’Des boches, courent dans la maison d’en face !’’ L’inverseur, qui visiblement commence à s’ennuyer, m’apostrophe : ‘’Michel, fous-leur un coup de 37 !’’ Il me tend un obus explosif à retard qui est immédiatement introduit dans le canon, lequel est prestement pointé vers la porte de la maison d’en face. Le coup part, l’obus traverse la porte et explose à l’intérieur. Tout a fonctionné correctement ! Peu de temps après, le commandant nous fait prévenir qu’il n’a plus besoin de nous et nous remercie de notre collaboration
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