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TÉLÉVISION Les salaires -indécents ?-2018

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Message par Admin Mar 24 Avr - 22:06

TÉLÉVISION Les salaires -indécents ?- des animateurs du petit écran
Simples présentateurs ou présentateurs-producteurs, les personnalités évoluant à la télévision ont parfois de vraies âmes d'hommes (ou de femmes) d'affaires, si l'on en croit le montant des sommes qu'ils (elles) parviennent à engranger...
17.04.2018

TÉLÉVISION Les salaires -indécents ?-2018 Sans1223


France Télévisions commanderait pour 30 à 32 millions d'euros d'émissions à la société que Nagui a créée ("Tout le monde veut prendre sa place", "Taratata", "N'oubliez pas les paroles"...). Photo d'illustration France 2



Ces dernières semaines, quelques salaires mirobolants d'animateurs télé ont été révélés soit par les médias, soit par les principaux intéressés eux-mêmes.

Le dernier en date, Thierry Ardisson, animateur et producteur sur C8 (groupe Canal+) avec "Salut les Terriens" et "Les Terriens du dimanche", a estimé dans une interview au JDD dimanche gagner "entre 15 000 et 20 000 euros par mois". Mais attention, il faut distinguer les simples présentateurs des présentateurs-producteurs, qui ne jouent clairement pas dans la même cour... Explications.

Les animateurs-producteurs

Les anima­teurs qui produisent eux-mêmes leurs émis­sions sont clairement ceux qui tirent leur épingle du jeu.

En mars 2017, le magazine "Capital" estimait que le plus bankable des animateurs-producteurs du Paf était sans conteste Cyril Hanouna. Avec sa société H2O (filiale de Banijay) dont le chiffre d’affaires estimé pour la saison 2016-2017 serait de 50 millions d’euros, il produit notamment son émission phare, "Touche pas à mon poste!" sur C8, et bon nombre de "primes" enregistrés tout au long de l'année. Ces 50 millions ont été contractualisés sur cinq ans lors d'un accord avec Vincent Bolloré (Canal+, Vivendi), soit 250 millions d’euros au total. "Ce n'est pas mon salaire" avait tenu tout de même à préciser le trublion, sans toutefois le spécifier, dans un entretien à Paris Match en août 2017. "Vous n'imaginez pas le nombre de tweets qui mettent en parallèle le contrat de Neymar de 200 millions d'euros et le mien de 250 millions d'euros". D'après plusieurs sources, ce salaire s'élèverait à 25 000 euros par mois.

Le deuxième serait Nagui
: France Télévisions commanderait pour 30 à 32 millions d'euros d'émissions à la société qu'il a créée, Air Productions ("Tout le monde veut prendre sa place", "Taratata", "N'oubliez pas les paroles"...). Pour les présenter, il toucherait un total de cachets estimé entre 750 000 et un million d'euros. Il percevrait par ailleurs entre 120 000 et 150 000 euros de salaire annuel pour animer quotidiennement "La Bande originale" sur France Inter. Mais c'est en tant qu'actionnaire que l'animateur gagnerait énormément d'argent : ses parts (5,3%) dans la société Banijay, qui lui a racheté Air Productions en octobre 2008 mais où il reste décisionnaire, pèseraient 20 millions d'euros aujourd'hui.


Hanouna et Nagui font la fortune de Courbit

Qui se trouve à la tête du groupe Banijay ? L'entrepreneur drômois Stéphane Courbit, qui a racheté la société de Nagui en 2008 puis celle de Cyril Hanouna en 2012. Deux coups de maître pour un vétéran du monde de l'audiovisuel.

Ex-complice de Christophe Dechavanne dans les années 90 (il a participé à "Ciel mon mardi!" et produit "Combien ça coûte", "Coucou c'est nous"...) avec lequel il s'est brouillé, et d'Arthur (avec lequel il a produit "Les Enfants de la télé", "Le Bigdil" ou l'élection de "Miss France"), il a été directeur d'Endemol France au moment où la société a produit "Loft Story", la première télé-réalité française, en 2001.

Depuis une dizaine d'années, il est à la tête de LOV Group, société principalement orientée vers la production audiovisuelle, l'hôtellerie de luxe et les jeux en ligne, et préside le groupe Banijay.

Banijay a pour principal client le groupe Canal+ et ses filiales (70 millions d'euros de programme commandés en 2017) et France Télévisions (60 millions d'euros de commandes en 2017), selon BFM Business. Voilà quelles sont ses filiales en France :

-Adventure Line Productions (100%): "Koh Lanta", "Fort Boyard", "On a échangé nos mamans"
-Air Productions (97,6%): "N'oubliez pas les paroles", "Taratata", Tout le monde veut prendre sa place"
-H2O Productions (92,72%): "Touche pas à mon poste"
-KM (100%): "28 minutes"
-Banijay Productions (97,6%): "Les Marseillais", "les Ch'tis", "Une saison au zoo"
-Banijay Studios France (ex-Zodiak fictions & docs): "Versailles"
-Gétévé Productions (100%)
-Non Stop People (61%)
-My Major Company & Bamago (50%)
-Skillstar.com (50%)
-EuroMedia (8,71%)


Le troisième animateur-producteur
qui transforme ce qu'il touche en or ? Le Savoyard Yann Barthès, co-actionnaire majoritaire de Bangumi ("Quotidien" sur TMC, "Stupéfiant" sur France 2), qui aurait engrangé 27 millions d'euros de chiffre d'affaires sur l'exercice 2016-2017.

Arthur arriverait quatrième avec 14 millions d'euros de chiffre d'affaire pour sa société "Satisfaction" ("Vendredi tout est permis"), devant Michel Drucker et ses 9 millions d'euros avec "Production DMD" ("Vivement dimanche").

Quant au cas de Laurent Ruquier,
qui porte bien souvent une triple casquette de présentateur, d'auteur et de producteur à la télévision, à la radio ("On n'est pas couché", "Les enfants de la Télé", "Les Grosses têtes"...) ou au théâtre, il est à part. Difficile d'estimer ses revenus, qu'il a toujours gardés secret. "C'est une chose que je ne dirai jamais. Ça ne se pratique pas en France, pourquoi serais-je le seul à le faire?" explique-t-il. Tout au plus estime-t-on qu'il prend la somme de 10 000 euros pour chaque enregistrement de "On n’est pas couché", diffusé le samedi soir sur France 2.

A noter que tous ces animateurs-producteurs se verseraient des dividendes en plus d’un salaire.

Les animateurs non-producteurs

Capital avait également classé les salaires d'animateurs pour chaque émission par ordre décroissant. Le premier n'est autre que Jean-Pierre Foucault, qui touche 35 000 euros brut pour animer la cérémonie des Miss France sur TF1. L’intéressé a précisé qu’avec son cachet, il emploie cinq personnes pour l’aider à préparer l’émission. Le deuxième est Nikos Aliagas pour "The Voice", toujours sur TF1, avec 27 000 euros brut par émission. Le coût par émission versé par la chaîne à la production s’élèverait à un million d’euros.

Quant à Jean-Luc Reichmann, il arriverait, en enregistrant beaucoup de "Douze coups de midi" pour TF1, à empocher un chèque mensuel de 125 000 euros, d'après le magazine Télé 2 semaines. C'est bien plus que Samuel Etienne, qui remplace Julien Lepers sur France 3 : il est payé 600 euros pour chaque "Questions pour un champion".


Sur TF1, Castaldi faisait des journées à 80 000 euros !


Fin janvier, l'ex-animateur de TF1, Benjamin Castaldi, désormais chroniqueur sur C8, expliquait bien la différence entre animateur et animateur-producteur : ""Il faut comprendre qu'il y a, d'un côté les animateurs, et de l'autre, les animateurs-producteurs. Quand un animateur produit son émission, il peut vous dire qu'il gagne 1 000 euros comme animateur alors que de l'autre côté, il gagne 25 000 comme producteur. Alors il faut vraiment arrêter avec cette énorme hypocrisie".

Lui-même ayant animé un jeu sur TF1, "1 contre 100", entre 2007 et 2008, il a dévoilé son salaire de l'époque : 12 000 euros par émission ! Parfois, il en tournait cinq par jour, ce qui fait une journée à... 80 000 euros.

Si on rapporte cette somme aux 180 épisodes tournés au total, on arrive à la somme de 2,16 millions d'euros sur cette période.


Les journalistes


Les records sont détenus par TF1 : les salaires de Gilles Bouleau, d'Anne-Claire Coudray et de Jean-Pierre Pernaut sont estimés entre 30 000 et 45 000 euros par mois, même si ces sommes restent l'un des secrets les mieux gardés de la première chaîne. Du côté du service public, il faut diviser l'enveloppe par deux ou trois : 15 000 euros environ par mois pour Laurent Delahousse sur France 2. Pour France 3, les présentateurs tourneraient autour de 6 000 euros mensuel. Un salaire similaire à ceux touchés par les présentateurs vedettes de BFM TV. Ruth Elkrief, la plus emblématique, toucherait elle plus de 10 000 euros par mois.
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