retraites. Ce que propose le patronat
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retraites. Ce que propose le patronat
25 mai 2015 à 06h40
décote définitive sur les pensions pour les départs avant 67 ans, fusion des deux caisses et fin de la caisse des cadres :
avant la séance de négociations de mercredi, le patronat a préparé de nouvelles propositions sur les régimes de retraites complémentaires Agirc-Arrco. >
Dialogue social, compte-pénibilité, hôpitaux de Paris : dure semaine pour le gouvernement C'est sur la base des propositions formulées par le Medef, la CGPME et l'UPA que les partenaires sociaux discuteront, dès mercredi, des mesures à mettre en oeuvre pour sauver les régimes de retraites complémentaires, fortement déficitaires.
Si rien n'est fait, leurs réserves seront épuisées à l'horizon 2018 pour l'Agirc (cadres) et 2027 pour l'Arrco (tous les salariés du privé). Refusant d'augmenter les cotisations, comme le réclament les syndicats, le Medef propose une batterie de mesures douloureuses pour les retraités et futurs retraités, pour un montant total d'économies évalué à 8,3 milliards d'ici à 2020, 12,1 milliards d'ici à 2030 et 17 milliards d'ici à 2040.
Le nouveau document de travail remet ainsi sur la table l'idée d'un abattement dégressif et temporaire sur les pensions complémentaires perçues avant 67 ans.
Pour un départ à la retraite à 62 ans par exemple, la décote subie serait ainsi de 40 % pour commencer, puis de 30 % à 63 ans, 18 % à 64 ans, de 2 % à 65 ans et de 1 % à 66 ans.
Ces mesures s'appliqueraient à partir de la génération née en 1957 pour les retraites prises à partir du 1 e r janvier 2017, touchant donc les salariés pouvant partir à 60 ans au titre du dispositif carrière longue, au grand dam des syndicats.
Objectif pour le patronat : décaler l'âge de départ à la retraite, sans toucher officiellement aux bornes d'âges, et économiser quelque 3,1 milliards d'euros d'ici à 2020, selon ses projections.
Autre piste évoquée : la baisse du taux de réversion (part de la pension du défunt versé à sa veuve ou son veuf) de 60 à 55 %, et la fusion de l'Agirc et de l'Arrco en un « régime unifié » d'ici à 2019. Mais comme la délégation patronale n'exclut pas de se donner « toute l'année » pour trouver un accord...
http://www.letelegramme.fr/france/retraites-ce-que-propose-le-patronat-25-05-2015-10640163.php
© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/france/retraites-ce-que-propose-le-patronat-25-05-2015-10640163.php
décote définitive sur les pensions pour les départs avant 67 ans, fusion des deux caisses et fin de la caisse des cadres :
avant la séance de négociations de mercredi, le patronat a préparé de nouvelles propositions sur les régimes de retraites complémentaires Agirc-Arrco. >
Dialogue social, compte-pénibilité, hôpitaux de Paris : dure semaine pour le gouvernement C'est sur la base des propositions formulées par le Medef, la CGPME et l'UPA que les partenaires sociaux discuteront, dès mercredi, des mesures à mettre en oeuvre pour sauver les régimes de retraites complémentaires, fortement déficitaires.
Si rien n'est fait, leurs réserves seront épuisées à l'horizon 2018 pour l'Agirc (cadres) et 2027 pour l'Arrco (tous les salariés du privé). Refusant d'augmenter les cotisations, comme le réclament les syndicats, le Medef propose une batterie de mesures douloureuses pour les retraités et futurs retraités, pour un montant total d'économies évalué à 8,3 milliards d'ici à 2020, 12,1 milliards d'ici à 2030 et 17 milliards d'ici à 2040.
Le nouveau document de travail remet ainsi sur la table l'idée d'un abattement dégressif et temporaire sur les pensions complémentaires perçues avant 67 ans.
Pour un départ à la retraite à 62 ans par exemple, la décote subie serait ainsi de 40 % pour commencer, puis de 30 % à 63 ans, 18 % à 64 ans, de 2 % à 65 ans et de 1 % à 66 ans.
Ces mesures s'appliqueraient à partir de la génération née en 1957 pour les retraites prises à partir du 1 e r janvier 2017, touchant donc les salariés pouvant partir à 60 ans au titre du dispositif carrière longue, au grand dam des syndicats.
Objectif pour le patronat : décaler l'âge de départ à la retraite, sans toucher officiellement aux bornes d'âges, et économiser quelque 3,1 milliards d'euros d'ici à 2020, selon ses projections.
Autre piste évoquée : la baisse du taux de réversion (part de la pension du défunt versé à sa veuve ou son veuf) de 60 à 55 %, et la fusion de l'Agirc et de l'Arrco en un « régime unifié » d'ici à 2019. Mais comme la délégation patronale n'exclut pas de se donner « toute l'année » pour trouver un accord...
http://www.letelegramme.fr/france/retraites-ce-que-propose-le-patronat-25-05-2015-10640163.php
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Re: retraites. Ce que propose le patronat
je complète par des commentaires sur l'article :
nom ................
Les nouveaux esclavagistes modernes en demandent encore plus...jusqu'où va-t-on les laisser faire ? Le rabotage des retraites a commencé depuis longtemps avec la droite et aussi avec le PS, mais celui des dividendes, lui, a fait le chemin inverse. Le pouvoir d'achat des retraités a reculé de 20% en quelques années et il faudrait encore passer à la caisse ? La coupe est pleine, les jeunes ne trouvent pas de boulot et les seniors sont virés les premiers par les entreprises à qui le gouvernement fait encore des cadeaux sans en contrôler l'efficacité sur l'emploi. Exonérations de cotisations sociales et autres petits arrangements entre amis ne font pas les beaux jours de notre système de protection sociale. Alors, le changement, c'est pour quand ?
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nom:......................
françois lannuzel vous êtes sur de vous ? 67 ans départ de retraite pour tous ? il y a beaucoup de gens qui sont obligé d’arrêter avant ! usé par le boulot !
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nom:..........
On ne dit pas hélas, et cela de bonne source, que environ 50 % des seniors, donc futurs retraités directement concernés ,sont sans activité entre 57 et 60 ans . Et si l'aggravation du chômage de masse pratiqué par le gouvernement socialiste ne s'arrange pas dans l'immédiat, toutes les données de perspectives des retraites en seront fortement touchées, voire sans fondement . Tant que la comète du chômage de masse et la cohorte des 6 millions de chômeur en France, n'auront pas disparu du sombre paysage français ou ne seront pas atténués fortement, il parait inutile de tracer des plans de retraite ,aussi bien sur le financement que sur l'âge de départ ,et cela sans tenir compte des oppositions syndicalistes ,ce qui n'arrange pas le problème et ne résout rien sur l'avenir des futures retraités !
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nom.....
Et quid des 5 à 6 milliards, pris en 2010 sous Nicolas dans les caisses de l'Arrco et l'Agirc avec Estrosi en chef d'orchestre ! Facile ensuite de dire qu'il n'y a plus d'argent...Le Medef préconise la retraite à 67 ans, bien, alors que les grands patrons arrête de faire des plans sociaux pour mettre les plus de 55ans en pré retraite et tout ça au détriment du reste de la population.
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à suivre sur l'article.
nom ................
Les nouveaux esclavagistes modernes en demandent encore plus...jusqu'où va-t-on les laisser faire ? Le rabotage des retraites a commencé depuis longtemps avec la droite et aussi avec le PS, mais celui des dividendes, lui, a fait le chemin inverse. Le pouvoir d'achat des retraités a reculé de 20% en quelques années et il faudrait encore passer à la caisse ? La coupe est pleine, les jeunes ne trouvent pas de boulot et les seniors sont virés les premiers par les entreprises à qui le gouvernement fait encore des cadeaux sans en contrôler l'efficacité sur l'emploi. Exonérations de cotisations sociales et autres petits arrangements entre amis ne font pas les beaux jours de notre système de protection sociale. Alors, le changement, c'est pour quand ?
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françois lannuzel vous êtes sur de vous ? 67 ans départ de retraite pour tous ? il y a beaucoup de gens qui sont obligé d’arrêter avant ! usé par le boulot !
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On ne dit pas hélas, et cela de bonne source, que environ 50 % des seniors, donc futurs retraités directement concernés ,sont sans activité entre 57 et 60 ans . Et si l'aggravation du chômage de masse pratiqué par le gouvernement socialiste ne s'arrange pas dans l'immédiat, toutes les données de perspectives des retraites en seront fortement touchées, voire sans fondement . Tant que la comète du chômage de masse et la cohorte des 6 millions de chômeur en France, n'auront pas disparu du sombre paysage français ou ne seront pas atténués fortement, il parait inutile de tracer des plans de retraite ,aussi bien sur le financement que sur l'âge de départ ,et cela sans tenir compte des oppositions syndicalistes ,ce qui n'arrange pas le problème et ne résout rien sur l'avenir des futures retraités !
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Et quid des 5 à 6 milliards, pris en 2010 sous Nicolas dans les caisses de l'Arrco et l'Agirc avec Estrosi en chef d'orchestre ! Facile ensuite de dire qu'il n'y a plus d'argent...Le Medef préconise la retraite à 67 ans, bien, alors que les grands patrons arrête de faire des plans sociaux pour mettre les plus de 55ans en pré retraite et tout ça au détriment du reste de la population.
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à suivre sur l'article.
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