Ces animaux ont changé le cours de la guerre 14-18
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Ces animaux ont changé le cours de la guerre 14-18
OUEST FRANCE
Chevaux, chiens, chats, éléphants, pigeons et même vers luisants… Des milliers d’animaux ont participé à la Première Guerre mondiale. Une série de photos remarquables, tirées d’un ouvrage britannique, rend hommage à ces compagnons d’infortune des soldats engagés dans le conflit.
Des milliers de vers luisants dans un bocal… Cette technique permettait aux soldats d’éclairer des messages ou des cartes, dans l’obscurité des tranchées. D’autres animaux ont été réquisitionnés pendant la Première Guerre mondiale : chats, chiens, ânes, cochons, pigeons, mais aussi des éléphants de cirque pour transporter de gros troncs.
Pour l’ouvrage Animals in the Great War (« Les animaux dans la Grande Guerre », édité chez Pen and Sword Books), Lucinda Moore a exhumé des photos rares de ces bêtes, embarquées de force dans ce conflit meurtrier qui ne les a pas épargnées. On estime que 8 millions de chevaux sont morts pendant la guerre 1914-1918. Même des baleines, confondues avec des U-boats (des sous-marins), quand elles remontaient en surface pour respirer ont été tuées…
Les chiens étaient des sentinelles vigilantes, ils ne dormaient jamais. Ici, il s’agit de Gibby, un bouledogue impressionnant, mascotte d’un régiment canadien. (Photo : Mary Evans Library)
Les chiens étaient aussi des coursiers plus rapides que n’importe quel être humain pour prévenir d’un mouvement ennemi. Ici, les chiens sont entraînés à apporter leur message, même sous les balles. (Photo : Mary Evans Library)
Les chiens de la Croix-Rouge allaient chercher des blessés sur le champ de bataille. Quand ils ne pouvaient pas directement les ramener, ils rapportaient un morceau d’uniforme pour avertir qu’un soldat blessé avait besoin de soins. Ici, l’animal tire un véhicule miniature pour récolter des dons. (Photo : Mary Evans Library)
Certains chiens portaient un masque, comme les hommes, pour traverser des nuages de gaz toxiques, afin de porter à bon port leur message, comme ici un sergent français et son animal. (Photo : Mary Evans Library)
Un chien tire le fauteuil roulant d’un soldat français amputé. (Photo : Mary Evans Library)
Les Allemands ont même réquisitionné des éléphants de cirque. Cette photo a été prise à Hambourg, en 1915. (Photo : Mary Evans Library)
Les pigeons servaient de messagers pour atteindre des endroits où les communications passaient mal : les sous-marins, les tanks, les avions… L’histoire de l’un d’entre eux est célèbre. Le pigeon Cher Ami avait été remis au 77e régiment d’infanterie américain par des Britanniques. Bloqué par une ligne ennemie, le 77e régiment s’est retrouvé sous le feu des troupes amies. Les deux premiers pigeons envoyés ont été tués par les soldats allemands. Un message a été accroché à la patte de Cher Ami qui s’est envolé sous une salve de balles allemandes. Touché à la patte, aux yeux, au poumon, l’animal a quand même apporté son message aux destinataires, 40 km plus loin. (Photo : Mary Evans Library)
Les animaux ont eu parfois un rôle plus léger. Ils servaient par exemple de mascottes pour les régiments. Ici, un marin se sert du cochon Tirpitzi comme d’un oreiller ! Il était la mascotte sur le croiseur « HMS Glasgow ». (Photo : Mary Evans Library)
Le vice-amiral Alfred Carpenter et le commandant Osborne, sur le croiseur « HMS Vindictive », portent dans leurs bras les mascottes du navire : deux chats noirs. (Photo : Mary Evans Library)
Un vétérinaire soigne un cheval blessé par des éclats d’obus. On estime que plus de 8 millions de chevaux sont morts pendant le conflit. (Photo : Mary Evans Library)
Chevaux, chiens, chats, éléphants, pigeons et même vers luisants… Des milliers d’animaux ont participé à la Première Guerre mondiale. Une série de photos remarquables, tirées d’un ouvrage britannique, rend hommage à ces compagnons d’infortune des soldats engagés dans le conflit.
Des milliers de vers luisants dans un bocal… Cette technique permettait aux soldats d’éclairer des messages ou des cartes, dans l’obscurité des tranchées. D’autres animaux ont été réquisitionnés pendant la Première Guerre mondiale : chats, chiens, ânes, cochons, pigeons, mais aussi des éléphants de cirque pour transporter de gros troncs.
Pour l’ouvrage Animals in the Great War (« Les animaux dans la Grande Guerre », édité chez Pen and Sword Books), Lucinda Moore a exhumé des photos rares de ces bêtes, embarquées de force dans ce conflit meurtrier qui ne les a pas épargnées. On estime que 8 millions de chevaux sont morts pendant la guerre 1914-1918. Même des baleines, confondues avec des U-boats (des sous-marins), quand elles remontaient en surface pour respirer ont été tuées…
Les chiens étaient des sentinelles vigilantes, ils ne dormaient jamais. Ici, il s’agit de Gibby, un bouledogue impressionnant, mascotte d’un régiment canadien. (Photo : Mary Evans Library)
Les chiens étaient aussi des coursiers plus rapides que n’importe quel être humain pour prévenir d’un mouvement ennemi. Ici, les chiens sont entraînés à apporter leur message, même sous les balles. (Photo : Mary Evans Library)
Les chiens de la Croix-Rouge allaient chercher des blessés sur le champ de bataille. Quand ils ne pouvaient pas directement les ramener, ils rapportaient un morceau d’uniforme pour avertir qu’un soldat blessé avait besoin de soins. Ici, l’animal tire un véhicule miniature pour récolter des dons. (Photo : Mary Evans Library)
Certains chiens portaient un masque, comme les hommes, pour traverser des nuages de gaz toxiques, afin de porter à bon port leur message, comme ici un sergent français et son animal. (Photo : Mary Evans Library)
Un chien tire le fauteuil roulant d’un soldat français amputé. (Photo : Mary Evans Library)
Les Allemands ont même réquisitionné des éléphants de cirque. Cette photo a été prise à Hambourg, en 1915. (Photo : Mary Evans Library)
Les pigeons servaient de messagers pour atteindre des endroits où les communications passaient mal : les sous-marins, les tanks, les avions… L’histoire de l’un d’entre eux est célèbre. Le pigeon Cher Ami avait été remis au 77e régiment d’infanterie américain par des Britanniques. Bloqué par une ligne ennemie, le 77e régiment s’est retrouvé sous le feu des troupes amies. Les deux premiers pigeons envoyés ont été tués par les soldats allemands. Un message a été accroché à la patte de Cher Ami qui s’est envolé sous une salve de balles allemandes. Touché à la patte, aux yeux, au poumon, l’animal a quand même apporté son message aux destinataires, 40 km plus loin. (Photo : Mary Evans Library)
Les animaux ont eu parfois un rôle plus léger. Ils servaient par exemple de mascottes pour les régiments. Ici, un marin se sert du cochon Tirpitzi comme d’un oreiller ! Il était la mascotte sur le croiseur « HMS Glasgow ». (Photo : Mary Evans Library)
Le vice-amiral Alfred Carpenter et le commandant Osborne, sur le croiseur « HMS Vindictive », portent dans leurs bras les mascottes du navire : deux chats noirs. (Photo : Mary Evans Library)
Un vétérinaire soigne un cheval blessé par des éclats d’obus. On estime que plus de 8 millions de chevaux sont morts pendant le conflit. (Photo : Mary Evans Library)
Re: Ces animaux ont changé le cours de la guerre 14-18
Un soldat français soigne la patte d'un chien sanitaire porteur d'une croix rouge.
https://www.facebook.com/guerresmondiales14183945/photos/a.1554269321456154/2361863500696728/?type=3&theater
Re: Ces animaux ont changé le cours de la guerre 14-18
Stubby, le chien le plus décoré de la Première Guerre mondiale.
Stubby devint membre à vie de l'American Legion, de la Croix-Rouge et du YMCA.
En 1921 le Humane Education Society lui décerna une médaille d'or pour son service, attribuée par le général John Pershing.
3 Service stripes
Yankee Division YD Patch
Médaille française pour la bataille de Verdun
1st Annual American Legion Convention Medal
New Haven WW1 Veterans Medal
Médaille commémorative de la guerre 1914-1918
St Mihiel Campaign Medal
Wound stripe, remplacé par le Purple Heart en 1932
Médaille de la Bataille de Château-Thierry
6th Annual American Legion Convention
Humane society Gold Medal
À son actif, dix-sept batailles et quatorze distinctions militaires pour ses divers actes de bravoure. Un palmarès plus que respectable pour ce héros de la Première Guerre mondiale. Toutefois, ce soldat hors pair n’est pas un combattant comme les autres, car il s’agit … d’un chien : du sergent Stubby, un jeune bull-terrier américain.
Son histoire débute en 1917. Sur le campus de l’université de Yale, où s’entraînent les soldats avant de partir sur le front, le caporal John Robert Conroy trouve un chiot errant. Attendri par les grands yeux de ce bull-terrier, il l’adopte et le baptise Stubby en référence à son gabarit (stubby signifiant trapu en américain). Inséparable de son nouveau compagnon, Conroy le ramène clandestinement au 102e régiment d’infanterie. Rapidement, l’animal devient la mascotte du régiment. Les soldats le dressent et lui apprennent à faire le salut militaire, en posant sa patte au-dessus de son œil.
Mais l’unité de Conroy est désignée pour rejoindre les tranchées du nord de la France. Ne voulant pas que Stubby soit abandonné une seconde fois, Conroy le cache dans ses bagages et l’embarque avec lui à bord de l’USS Minnesota.
En février 1918, le 102e bataillon d’infanterie atteint les lignes de front et le chemin des Dames. Très vite, Stubby s’habitue aux explosions et aux tirs constants, ainqu’ à la vie dans les tranchées. Si la plupart des soldats sont ravis de son arrivée, leur commandant l’est beaucoup moins. Ce dernier va toutefois finir par changer d’avis, après que Stubby l’ait salué de la patte comme lui avait appris son maître.
Stubby n’est pas une exception. Au cours de la Première Guerre mondiale, il n’était pas rare de trouver des chiens sur le front. En effet, plus de 100 000 participèrent au conflit. Ils servaient de réconfort psychologique et de mascotte, mais permettaient aussi de prévenir les soldats des arrivées d’obus, de gaz, pour trouver des blessés ou transporter des messages. Ainsi Stubby, grâce à son expérience et son odorat, pouvait prévenir les attaques au gaz moutarde. Il pouvait également repérer le bruit des obus bien avant que les soldats ne les entendent ou encore entendent les cris des blessés dans le no man’s land pour que les équipes de brancardiers aillent les chercher.
Mais c’est un autre exploit qui va faire de lui une célébrité : dans une tranchée, aux côtés de son maître, Stubby entend un homme murmurer quelques mots d’allemand. Il se met alors à aboyer, se précipite sur lui et le neutralise en lui mordant le mollet. Arrêté par les soldats américains, l’homme avoue rapidement être un espion allemand ! Grâce à cette capture, Stubby obtient le grade de sergent, devenant plus gradé que son maître, caporal. Il est le premier chien à obtenir une telle distinction.
Après dix-huit mois au service du 102e régiment d’infanterie, Conroy et Stubby rentrent au Etats-Unis. Le bull-terrier est alors accueilli en héros. Il rencontre trois présidents américains, participent à de nombreuses cérémonies commémoratives. Il défile même dans les rues des plus grandes villes américaines. Chien le plus médaillé de la Grande Guerre, ses décorations étaient piquées dans un petit manteau en peau de chamois, confectionné par des Françaises. On y trouve, entre autres, la très prestigieuse « Purple Heart », mais aussi la médaille de Verdun.
Stubby meurt en 1926. Son nom figure sur le monument dédié aux héros de la guerre à Kansas City. Sa dépouille naturalisée est exposée au Smithsonian Institution à Whashington.
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